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BALKIARA LA GRANDE GUERRIERE PHILOSOPHE

Si mes écrits vous dérangent, sachez que vous n'êtes pas obligés de venir les lire.

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Auvers-sur-Oise - Vincent Van Gogh

--> Le 14 Octobre 2017

Auvers-sur-Oise, porte d'entrée du Parc Naturel du Vexin Français, est situé à moins de 30 kilomètres de Paris et du Musée d'Orsay, Auvers-sur-Oise est demeuré un village. Venus du monde entier, les admirateurs de Vincent Van Gogh et des paysagistes français du XIXe siècle rencontrent à Auvers-sur-Oise d'innombrables motifs... Quel plaisir d'aller à la rencontre du passé en se promenant dans la pleine nature, le long de la vieille rue, autour de la place de la Mairie et sur les bords de l'Oise ! Le village tout en longueur sur 7 kilomètres est un véritable musée à ciel ouvert. Le mieux est de la découvrir à pied.

Auvers-sur-Oise est devenu un point de passage obligé pour tous les amateurs de peinture qui y découvrent un véritable "musée à ciel ouvert" aux paysages préservés et riche de nombreux Monuments Historiques. Auvers-sur-Oise doit sa renommée avant tout à Vincent van Gogh qui, inspiré par ses paysages campagnards, y a réalisé près de 80 œuvres. Grâce au pinceau de l'artiste, l’Église Notre-Dame, les champs de blés et les fermes au toit de chaume d'Auvers-sur-Oise sont célèbres dans le monde entier. Vincent meurt à Auvers le 29 Juillet 1890. Il est enterré au cimetière du village, tout comme son frère Théo d'ailleurs. Ces modestes tombes jumelles sont aujourd'hui un véritable lieu de pèlerinage.



RUE DAUBIGNY

Le parc Van Gogh
Il est ouvert 24 heures sur 24.
Au centre se trouve une statue de Vincent Van Gogh dont l'
inauguration a eu lieu en 1961. Elle a été réalisée par Ossip Zadkine, artiste sculpteur d'origine russe, né le 14 Juillet 1890 à Vitebsk (Russie) et mort le 25 Novembre 1967 à Neuilly-sur-Seine.


Quelques maisons rue Daubigny


L'escalier de l'église Notre Dame d'Auvers-sur-Oise : inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques le 28 Avril 1947


L’ÉGLISE NOTRE-DAME DE L'ASSOMPTION
Elle domine la vallée de l'Oise. Son élégant clocher est visible depuis le plateau du Vexin. Cet édifice remarquable a été immortalisé par un tableau de Vincent Van Gogh. Elle a connu au XIXe siècle de nombreuses vicissitudes et a subi des restaurations vigoureuses qui ont porté, entre autres, sur le portail sud, la rose occidentale et les baies du chevet.
XIIe L'absidiole ouvrant sur le bras nord du transept est à peine éclairée par deux baies étroites en plein cintre soulignées d'un tore (= grosse moulure pleine de forme arrondie). A la croisée du transept, les chapiteaux sont ornés de palmettes, de rinceaux, d'animaux fantastiques qui comptent parmi les plus belles réalisations parisiennes de l'art romain.
XIIIe La vaste nef, flanquée de deux bas-côtés, évoque de grands édifices contemporains, telle que Notre-Dame de Paris. Elle s'élève sur trois niveaux : les grandes arcades soutenues par des colonnes coiffées de chapiteaux à feuillages, la galerie du triforium (= étroite galerie située au-dessus des arcades, ouverte par une série de baies sur le vaisseau qu'elle surplombe) et les fenêtres hautes.
XVIe La chapelle de la Vierge, au sud du chœur, a été entièrement reconstruite entre 1520 et 1545. Les arcs à pénétration (arc dont les moulurations semblent pénétrer directement dans le support), dépourvus de chapiteau, datant de la fin de l'époque gothique, se mêlent aux éléments décoratifs de la Renaissance empruntés à l'Antiquité.


Le clocher
L'énorme tour-clocher du XIIe domine l'église sans l'écraser, le maître d’œuvre ayant su l'alléger en ouvrant sur chaque face deux longues fenêtres encadrées de colonnettes. On y accède par une tourelle à douze pans, plaquée contre la chapelle du transept, à côté de la sacristie.
Il n'existe aucun document relatif à l'histoire des cloches avant la révolution. Toutefois, il semblerait que l'église était dotée de 4 cloches qui en plus de rythmer le temps et annoncer les différentes célébrations religieuses, participaient également au déroulement de l'histoire de la commune. Cet usage apparait dès 1600 dans les procès verbaux d'Assemblée Générale, où il est noté que les évènements les plus importants étaient annoncés aux habitants au son de la cloche au moment de la réunion et proclamés pendant le prône du dimanche. En Effet, c'est devant le portail de l'église que se situait le centre de la vie communale, politique et religieuse de la cité. Et cela jusqu'aux 1ères années de la révolution.
Ces 4 cloches (fa mi ré do) ont été refondues près de l'église entre 1620 et 1724. Celle que la Révolution a laissé porte l'inscription qui livre son âge, son nom et celui de ses bienfaiteurs : "Madeleine-Louise" - fondue en 1733 (donnant le mi) baptisée par le prieur Claude MOTTE : diamètre 1,12 m et hauteur 1,17 m.
En 1891 (juste après la mort de Vincent Van Gogh) 2 nouvelles cloches sont installées et baptisées "Adolphine-Caroline" et "constance-Eugénie" (donnant le ré et le fa dièse).

Nef et bas-côtés
La nef est la partie la plus
remarquable, et aussi la plus élevée. C'est la dernière partie construite de l'église avant la guerre de Cent Ans. Elle a été bâtie sous une seule campagne tout au long du premier quart du XIIIe siècle, et a été épargnée par des remaniements majeurs, si bien que sa structure paraisse tout à fait homogène.
les voûtes représentent près d'un tiers de la hauteur totale, et les grandes arcades, plus de la moitié, ce qui laisse moins que la sixième part des élévations latérales au triforium. Il paraît ainsi un peu coincé entre les grandes arcades et les fenêtres hautes, et l'on voit que le maître d'œuvre accorde le strict minimum aux deux étages supérieurs, sans transiger toutefois avec la hauteur des bas-côtés, qui dépasse les 7 m. On peut s'étonner de la présence d'un triforium dans une église villageoise.




Chapelle de la Vierge

La chapelle a la même hauteur que le transept et le chœur, et s'ouvre depuis le croisillon sud et la travée droite du chœur par des doubleaux en plein cintre ouvertes au moment de sa construction. L'arcade vers le chœur utilise, du côté chœur, le formeret de celui-ci. Sinon, leur profil, assez complexe, se compose d'un boudin dans l'intrados, et de plusieurs quarts-de-rond et baguettes.


Du XIIème au XIIIème siècle
Auvers-sur-Oise est la propriété de l'abbaye de Saint Dennis jusqu'à la fin du XIIème. Après un siècle de troubles provoqués par les invasions normandes, le traité de St Clair su Epte en 911 clos cette terrible période et le domaine Seigneurial d'Auvers-sur-Oise revient aux Comtes du Vexin. A la fin du XIème la lignée des Comtes du Vexin s'étant éteinte, la terre d'Auvers-sur-Oise entre dans le domaine royal de Philippe 1er.
Dès le IXème des mentions sont relevées, d'un lieu de culte, bâti sur le promontoire dominant l'Oise, dont il resterait peut-être des vestiges enfouis. De l'église primitive, ne subsistent que l'absidiole romane du XIIème qui se trouve au nord du chœur et quelques chapiteaux ornés de scènes bibliques...
En 1131, le roi Louis VI le Gros et la Reine Adélaïde lèguent l'église d'Auvers à l'abbaye de Senlis. A cette époque, le roi possède à Auvers une maison seigneuriale au nord de l'église, une ferme seigneuriale, le prieuré-cure à l'ouest de l'église (logement des moines-prieurs mandatés par l'abbaye de Senlis pour servir l'église). Au pied de l'escalier menant à l'église, se trouve une salle de justice appelée auditoire devant laquelle se trouvait un poteau de justice. La reine Adélaïde, après la mort de son époux, réside quelques temps à proximité de la chapelle. Elle aurait fait agrandir l'édifice sur ses deniers.
Vers 1150, reconstruction du chœur.
Entre 1170 et 1220, construction d'une absidiole au sud (qui sera transformée au XVIème), de la tour-clocher, du chœur et du transept.
En 1195, après avoir été administrés pendant un siècle par le diocèse de St Denis, Auvers-sur-Oise et tout le Vexin, sont rattachés à celui de Rouen et cela jusqu'à la révolution.Tous ces remaniements entrepris durant cette période allient des éléments de l'époque romane à ceux caractéristiques de l'art gothique à ses débuts.
Au XIIIème siècle, l'église est achevée dans sa structure classique de croix latine avec 2 bas côtés.
1220-1225, construction de la nef et du grand portail central. Remise au goût du jour des ouvertures du chœur.
Entre 1222 et 1250 sous Louis IX, l'église aurait reçu le titre d'église paroissiale. Elle fut consacrée vers le milieu de ce siècle.
En 1284, après être passées de mains en mains les terres d'Auvers-sur-Oise cessent d'appartenir au domaine royal et sont cédées par échanges à l'abbaye de St Denis.

Le plus souvent la construction des églises s'effectuait à partir d'un sanctuaire d'origine qui progressivement s'agrandissait. Suivant les subsides, étaient ajoutés un chœur, une abside symétrique et un transept pour appuyer le clocher. Plusieurs années pouvaient passer avant qu'on bâtisse la nef et les bas côtés... Pendant plusieurs générations la plupart des églises de campagne ont été construites avec la collaboration des habitants.

Du XIVème au XVIème siècle

Au XIVème l'église fait l'acquisition de diverses œuvres dont la statue de la vierge située dans la chapelle sud. Installée plus tard sous le porche sud, face au cimetière d'alors, elle fut abattue et cassée à la révolution, la tête jetée dans l'Oise, le tronc enterré et retrouvé en 1861 dans le cimetière.
Entre 1520 et 1545 sous François 1er, un agrandissement de l'abside, chapelle de la Vierge, fut réalisé au sud du choeur dans le style gothique tardif, avec des éléments décoratifs de la Renaissance.
La seconde moitié du XVIème siècle a été pour la France une période presque aussi désastreuse que la guerre de 100 ans. Les luttes religieuses déchainèrent sur le Vexin des calamités sans nombre. Pontoise soutenant les Ligueurs, les armées de Henri III et Henri de Navarre, renforcées de nombreux mercenaires allemands, pillaient et dévastaient tout sur leur passage.
En 1599 sous Henri IV. A la suite de ces guerres, l'abbaye de Saint Denis accablée de créanciers est obligée de se séparer des domaines d'Auvers. Les terres sont vendues à Jean François de Berbésy qui loge dans la ferme seigneuriale. Nous trouvons dans les archives notariales de cette époque de précieuses sources d'information nous renseignant sur les mœurs de nos ancêtres, quantité de procès verbaux d'Assemblées Générales concernant les affaires de la paroisse.
Au XVIIème sous Louis XIII. L'escalier qui conduit à l'église fut aménagé en même temps qu'une enceinte renforçant les murailles existantes édifiées à l'origine pour soutenir l'édifice. Louis XIII, ayant mis le royaume sous la protection de la vierge, a institué la procession annuelle du 15 Août. A partir de cette époque la dévotion à Marie s'amplifie et les offrandes des pèlerins permettent de doter le trésor de l'église d'objets de culte de valeur et d’œuvres d'objets de culte de valeur et d’œuvres intéressantes, dont le tableau de la décollation de jean Baptiste (probablement le travail d'un maitre flamand lors d'un séjour à Paris).
C'est certainement à cette époque qu'on installa l'autel en bois enluminé de la Vierge (il fut déplacé au XIXème dans la chapelle St Joseph, à côté de l'abside romane, où il se trouve encore aujourd'hui.
Vers 1613. L'église est à son apogée, le curé prieur est entouré de 7 vicaires (il n'y en aura plus que 2 au XVIIIème).

Du XIXème siècle
Au cours du XVIIIème la situation financière et matérielle de l'église s'est dégradée, les troubles causés par la Révolution ont empêché tous travaux de réparation. Cette période d'abandon a laissé le bâtiment dans un état catastrophique.
En 1822, sous le règne de Louis XVIII la municipalité vote les fonds nécessaires à la consolidation des huit arcs-boutants, qui menaçaient d'entraîner dans leur chute les coûtes et les toitures.
En 1848, sous Louis Philippe, l’évêque de Versailles signale à l'autorité supérieure tout l'intérêt archéologique qui présente l'édifice, en même temps que la nécessité de l'assainir et de la consolider.
En 1850, construction de la sacristie.
En 1856, l'église fut classée et appelée à recevoir des subventions mais elle fut déclassée en 1874 en raison de travaux malencontreux (les peintures murales avaient été grattées et recouvertes d'un babigeon).
A partir de 1872, de nombreux remaniements intérieurs sont entrepris en ce qui concerne le mobilier, les autels, les vitraux, la chaire. L'autel de la chapelle de la Vierge "remis à neuf" est transporté dans la chapelle St Joseph et il est remplacé par un autre en pierre blanche.
1875, le tombes situées près de l'église sont transférées dans le nouveau cimetière créé en 1859.
1876, la rosace de style flamboyant (endommagée par un orage)est entièrement refaite dans le style des 1ères roses gothiques.
1877, démolition du petit porche côté sud édifié en 1825 restauré et orné d'une belle assomption en bas-relief.
1891, baptême de 2 cloches : Adolphine-Caroline et constance-Eugénie. La première cloche Madeleine-Louise date de 1723.
Mai 1893, acquisition de la statue de Ste Anne avec la Vierge qui fut placée pendant quelques temps sur le trumeau du portail sud.
1905, inauguration du chemin de croix
1915, l'église est à nouveau inscrite sur la liste des monuments historiques ainsi que la Vierge du XIVème et le tabernacle en bois sculpté provenant de l'ancien maître-autel.

La chaire



L'orgue
en 1985, un petit orgue est construit par Pierre Bois, placé dans le transept sud.  L'instrument s'avérant insuffisant, il est remplacé en 2006 par un instrument neuf de Bernard Hurvy (qui en assure l'entretien régulier) sur une composition établie par Thierry Escaich. L'ancien orgue est alors repris par un particulier.
La console comprend 2 claviers de 56 notes et pédalier de 30 notes en fenêtre.


Vincent Van Gogh : " l’Église d'Auvers" (tableau au musée d'Orsay, Paris)
"Cherchez à comprendre le dernier mot de c que disent dans leurs chefs-d’œuvre les grands artistes, les maîtres sérieux, il y aura Dieu là-dedans." (Vincent Van Gogh)


Photo prise au Musée d'Orsay le 24.2.2018 :

L'ENTERREMENT DE VINCENT VAN GOGH
Photo 1 : Lettre du 2 Août 1890 - Le peinte Émile Bernard décrit au critique d'art, Albert Aurier, l'enterrement de Van Gogh (transcription intégrale)


Le 27 Juillet 1890, le peintre Vincent Van Gogh se tira une balle dans la poitrine pour mettre fin à ses jours. Après une agonie de deux jours, il expira dans sa petite mansarde de l'Auberge Ravoux en présence de Théo, son frère, confident et soutien indéfectible. Le mercredi 30 Juillet, de nombreux amis et connaissances de l'artiste étaient venus de Paris et des environs pour lui rendre un dernier hommage.
Théo avait tenté d'organiser les funérailles dans l'église Notre-Dame d'Auvers que Vincent avait immortalisé quelques semaines plus tôt, mais se heurta au refus du curé. Un suicidé, protestant de surcroît, ne pouvait prétendre à un service religieux. Théo dut corriger à la main le faire-part qui avait déjà été imprimé.
La cérémonie eut donc lieu à l'Auberge Ravoux, fleurie de tournesols, de dahlias jaunes, et décorée pour l'occasion avec les dernières toiles de l'artiste.
Suite au refus du curé d'Auvers de prêter le corbillard, la civière et les cordes, c'est son confrère de Méry-sur-Oise qui dénoua la situation en fournissant tout ce qu'il fallait pour transporter le cercueil de Van Gogh de l'Auberge Ravoux au cimetière d'Auvers.
Un soleil radieux inondait les champs. Le Docteur Gachet, ami et médecin de l'artiste, prononça un discours émouvant devant une assemblée ponfondément affligée.
Six mois pus tard, Théo, 33 ans, décéda à son tour aux Pays-Bas, où il fut enterré. Il laissa derrière lui sa jeune épouse, Johanna Bonger, et leur fils d'à peine un an, Vincent Willem Van Gogh. En 1914, Johanna fit transférer la dépouille de Théo afin que les deux frères soient réunis par-delà la mort à Auvers-sur-Oise.

Vincent Van Gogh 1853-1890, Champ de blé aux corbeaux, Auvers-sur-Oise, 1890, Huile sur toile, 50,5 x 103 cm, Van Gogh Museum Amsterdam (Fondation Vincent Van Gogh)


Les tombes
Pour rappeler le lien d'amitié et de fidélité unissant Vincent et Théo, le fils du Docteur Gachet fit courir sur leurs deux tombes un lierre en provenance du jardin de son père, les transformant ainsi en une unique sépulture.


LE BUSTE DE CHARLES-FRANÇOIS DAUBIGNY (1817-1878)
Le buste, réalisé par Léon Fagel - 1906 - se trouve rue de Paris. Offert à la commune d'Auvers par l’État, léonine Bourges et les admirateurs de Daubigny.


LE PRESSOIR AUVERSOIS
Unauguré le 8 Juin 2002 en hommage à Philippe Lebasque. Œuvre réalisée par Caroline JEANNESSON et Estel LÉA, moulage de M. TESSIER.


ŒUVRES DE FRANÇOIS LAVAL

Sur le local technique SNCF de la gare, les boîtes aux lettres etc...




LA CAVERNE AUX LIVRES
Une librairie installé dans une ancienne gare et agrandie de deux wagons postaux dans leur état d'antan. Il s'agit d'un lieu insolite qu'il faut vraiment prendre le temps de visiter et faire des achats car il y a un nombre incroyable de livres. Créé et tenu durant de longues années par Philippe Ferry, ancien journaliste reconverti, la caverne aux livres a été reprise par son fils Antoine.
C'est un des deux derniers bouquinistes du Val d'Oise : le propriétaire voulait vendre mais la municipalité d'Auvers-sur-Oise a décidé de racheter les lieux pour qu'il ne disparaisse pas, car ce lieu attire beaucoup de touristes.
Il y a un article sur ce sujet dans le parisien.
 




Le jardin de Daubigny (Fondation Rudolf Staechelin, Bâle)
C'est la dernière maison acquise par Daubigny, où il n'habita d'ailleurs pas.
"J'ai une idée pour faire une toile plus importante de la maison et du jardin de Daubignyy, dont j'ai déjà une petite étude" Vincent Van Gogh
Comme il est interdit d'entrer, j'ai fait une photo à travers la grille.


L'escalier d'Auvers - Vincent Van Gogh
Aujourd'hui Montée de la Sansonne, aux marches nivelées.
"Les gens, cela vaut mieux que les choses" Vincent Van Gogh


La mairie d'Auvers - Vincent Van Gogh
Vue prise de l'auberge Ravoux, où résidait l'artiste.
"Je vois encore Vincent peindre cette toile ; c'était le 14 Juillet ; la mairie était pavoisée..." (Souvenirs d'Adeline Ravoux, 1956)


Square de la Résistance


LE CHÂTEAU D'AUVERS-SUR-OISE
Le château d'Auvers a été construit en 1635 par un banquier italien, Liony Zanoby, de la suite de marie de Médicis. Par la suite, il devient la propriété de Jean de Léry, conseiller du Roi, à la fin du XVIIe, qui transforme le pavillon à l'italienne en un château à la française. La façade nord de style Louis XIII est maintenue mais, au sud, on y adjoint deux pavillons supplémentaires. Le domaine est érigé en fief.
1720 : le château appartient à la famille d'Expréménil. En 1756, le château subit une transformation complète. En 1765, il est revendu au prince de Conti qui ne séjourne qu'en de rares occasions et essentiellement lors de chasses. On n'en retient aujourd'hui que le nymphée où l'on peut distinguer le monogramme du du de Conti. Il fera ensuite l'objet de propriétés successives mais les bâtiments se dégradent. En 1890, il inspirera à  Vincent Van Gogh un tableau connu : "le château d'Auvers au coucher du soleil".
En 1987, le conseil général du Val d'Oise rachète l'ensemble du site et le rénove entièrement. Il est inscrit à l'inventaire des monuments historiques. La façade sud et les jardins à la française seront entièrement redessinés dans l'esprit d'une gravure du 18e siècle, avec ses jardins à la française, ses broderies de buis et ses fontaines.
Le château ouvre ses portes en mai 1994. Il y est présenté un projet original innovant : le Parcours-spectacle "Voyage au Temps des Impressionnistes", conçu et réalisé par Jean Saint-Bris ; le premier centre d'interprétation de l'art est né.



Les jardins



Splash 2600 - Pierre-marie Lejeune
Financé par l'Assemblée Nationale et le Conseil Général du Val d'Oise


Autres articles de cette visite à  Auvers-sur-Oise :

- Le musées de l'Absinthe
-
 Vincent Van Gogh, sa vie et quelques œuvres et l'auberge Ravoux
-
La maison du Docteur Gachet
- Le musée Daubigny


Source :
Visite sur place

Ecrit par Balkiara, le Mercredi 7 Février 2018, 16:18 dans la rubrique "Journées Culturelles".

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Commentaires

dragonia

dragonia

13-02-18 à 11:27

on n'a pas eu le temps de tout faire tellement il y a de choses intéressantes à voir,
et cette caverne aux livres un vrai bijou j'y ai retrouvé des livres de mon enfance, de celle de ma maman et de ma grand-mère !
même en se promenant simplement dans les rues tout est source de surprise, y compris certaines boîtes aux lettres,
vraiment une journée passionnante, à recommander


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