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BALKIARA LA GRANDE GUERRIERE PHILOSOPHE

Si mes écrits vous dérangent, sachez que vous n'êtes pas obligés de venir les lire.

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Auvers-sur-Oise : le musée Daubigny

--> Le 14 Octobre 2017



Photo 1 : "Tendresse" don de Charles Béranger 19 Juin 2004
Photos 2 et 3 : le jardin du musée
Photo 4 : Les vignes du Pressoir Auversois



Charles-François Daubigny naît le 15 février 1817, rue Vieille du Temple, à Paris, dans une famille dont tous les membres ont une vocation artistique incontestable. Depuis son enfance, sous la houlette de son père, il peint et dessine. En 1836, économies en poche, il part en Italie avec le peintre Henri Mignan. En revenant, il découvre le Dauphiné où il reviendra plusieurs années de suite, notamment en compagnie de Corot. Il y fait la connaissance et se lie d'amitié avec auguste Ravier et Adolphe Appian.

Charles-François Daubigny (1817-1878), peintre et graveur, a été et reste pour Auvers-sur-Oise une figure artistique majeure. Il a séjourné 18 ans dans la commune, faisant de sa maison-atelier, la "villa des des Vallées", un véritable foyer pour les artistes.
Le musée Daubigny présente ses œuvres, celles de son fils Karl et des peintres qui ont travaillé avec eux dans la vallée de l'Oise. Formé par son père Edme François Daubigny, lui-même paysagiste, Charles-François suit les cours de peinture de l’École des Beaux-Arts de Paris. Puis il fréquente Barbizon et sa forêt, source d'inspiration des Pré-impressionnistes, peintres de plein air. Dans les années 1850, il revient souvent à Auvers en compagnie de Corot, son ami et son guide. En 1857, quinze ans avant Monet, il fait aménager un bateau de passeur. Pourvu d'une cabine, cet atelier flottant surnommé "le Botin" (petite boîte) permet d'entrer dans l'intimité de la rivière et d'entreprendre des croisières jusqu'à la mer. Daubigny devient un spécialiste incontesté du paysage fluvial avec la présentation de sa toile "Bords de l'Oise" au salon de 1859.
Membre du jury des Beaux-Arts en 1866, il défend Cézanne, Renoir et Pissaro. Il fréquente Villerville, près d'Honfleur où il rencontre Courbet, Monet, Boudin. A partir de 1873, ses œuvres inspirées de la Nouvelle Peinture se modernisent. Il meurt à Paris en 1878. Figure bienveillante, artiste novateur, précurseur de l'impressionnisme, il honore Auvers-sur-Oise.

"L'oncle m'a dit que Daubigny est mort. Cela m'a fait de la peine, je l'avoue... car l’œuvre de ces gens-là, quand on la comprend vous touche plus profondément qu'on ne s'en rend compte soi-même". Vincent Van Gogh, Lettre d'Amsterdam à Théo, mars 1878

Photo 1 : "Moulins à Dordrecht" Charles-François Daubingy, huile-sur-toile, 1872 - Collection Musée Daubigny à Auvers-sur-Oise
Photo 2 : "Péniches sur l'Oise" Karl Daubigny, huile-sur-toile, 1876 -
Collection Musée Daubigny à Auvers-sur-Oise


Photo 1 : "L'Arbre aux corbeaux" Charles-François Daubigny, eau forte, 1867 - Collection Musée Daubigny à Auvers-sur-Oise


Photo 1 : décorations, médailles, palette, pinceaux, rames du Botin, béret ayant appartenu à Charles François Daubigny. Dons de la famille Raskin-Daubigny lors de la création du musée Daubigny
Photo 2 : "Paysage idéal" Charles-François Daubigny (1817-1878) huile sur toile 1839
Photo 3 : "La fête villageoise" Charles-François Daubigny (1817-1878) huile sur toile


Charles-François Daubigny : la Seine à Herblay est l'une des cinq vues réalisées sur la rive d'Achères, probablement avant 1860. C'est un paysage panoramique construit en trois parties : le ciel, la terre, l'eau. Le fleuve est animé par la présence de canards et de bateaux. Les détails précis du premier plan rapprochent le spectateur du paysage. La ligne d'horizon se détache nettement sur le ciel, accentuant l'idée d'infini créée par l'immensité d'un ciel gris où courent des nuages blancs. La terre et le ciel se reflètent dans l'eau, couleurs et formes s'estompent donnant une impression de transparence et de légèreté. Paysage vrai, serein, limpide, nuancé. On pense à Corot. La peinture lisse est appliquée en un fin glacis, le support - un panneau de bois - accentue les effets.

Photo 1 : "La Seine à Herblay"
Charles-François Daubigny (1817-1878) huile sr panneau
Photo 2 : "Paysage avec étang"
Charles-François Daubigny (1817-1878) huile sur carton
Photo 3 : "Le ruisseau du vallon"
Charles-François Daubigny (1817-1878) huile sur toile


Charles-François Daubigny : Ile de Vaux, Petit bras de l'Oise. Le tableau peut avoir été peint au début de l'automne, en fin d'après-midi. L'éclat argenté d'un soleil pâle se reflète sur le miroir terni de l'eau. Le ciel, vaste triangle gris bleuté où s'effilochent quelques nuages blancs, éclaire l'ensemble t sa lumière se réverbère sur l'Oise, autre triangle. Les rives sombres, seulement égayées par les taches rouges et blanches de deux maisons, contrastent avec la luminosité ambiante. L'impression de mélancolie et de froideur est dictée par e souci de réalisme. Pour cela, le peintre modernise sa technique. La végétation est peinte par masses colorées et grands aplats de couleur.

Photo 1 : "Ile de Vaux petit bras de l'Oise" Charles-François Daubigny (1817-1878) huile sur panneau
Photo 2 : "Moulins à Dordrecht" Charles-François Daubigny - Huile sur toile 1872
Photo 3 : "La haie basse, paysage animé" Charles-François Daubigny - huile sur panneau


Karl Daubigny (1846-1886) : Karl manifeste dès son enfance un goût et des facilités pour le dessin. Tout naturellement, il devient l'élève de son père, observant sa technique, écoutant ses conseils, le suivant dans ses voyages. Pour se déprendre de l'influence paternelle, Karl cherche d'autres conseils dans les académies de peinture, notamment la célèbre académie Suisse, où il peut bénéficier de l'expérience de nombreux peintres qui fréquentent cet espace de grande liberté créatrice. L'artiste semble écartelé entre le désir d'équilibre et de douceur en hommage à son père et le besoin de libéralisation qui l'amènent à peindre des toiles lyriques à l'impressionnisme exacerbé. Comme son père, Karl est attaché à Auvers où il peint de nombreux tableaux et où il meurt à l'âge de 40 ans vraisemblablement de tuberculose.

Photo 1 : "Bords de l'Oise près d'Auvers" Karl Daubigny (1846-1886) Huile sur panneau 1885
Photo 2 : "Pêcheurs à pieds à Villerville" Karl Daubigny - Huile sur panneau
Photo 3 : "La cueillette des pois à Auvers" Karl Daubigny - Huile sur toile 1883


En 1839, Charles François Daubigny part dans le Dauphiné afin d'y trouver le paysage idéal à la réalisation du tableau Saint Jérôme dans le Désert qu'il projette de peindre pour le Grand Prix de Rome de 1841. Les lettres qu'il écrit à ses amis Trimolet et Geoffroy-Dechaume témoignent de son ressenti face à cette nature sauvage et de sa conception de l'amitié.
Le pays est beau mais ça n'est pas encore ce que je voudrais car toutes les montagnes toutes belles qu'elles sont forment par leurs lignes toujours des fichus et ensuite tombent à pic dans des vallées qui sont trop cultivées.
De Briançon à Monsieur Trimolet le 9 Août 1839
Je vois des effets, des effets de nuages dans les montagnes extraordinaires [...] j fais une petite conversation avec la Romance en lui disant : comment ma vieille c'est toi qui a creusé tout ça ? elle me répond en faisant chouiiiii boum boum etc...
De Bourg d'Oisans à Monsieur Geoffroy le 27 Octobre 1839
C'est silencieux autour de moi, je n'entends que le bruit des cascades qui alimentent le lac, je vais tirer un coup de fusil pour troubler un peu le calme.

Photo 1 : "La Mahoura à Cauterets" Karl Daubigny - Aquarelle
Photo 2 : "Péniches sur l'Oise" Karl Daubigny - Huile sur toile 1876
Photo 3 : "Côtes rocheuses à Villerville" Karl Daubigny - Huile sur toile 1874


Léonide Bourges (1838-1910) : personnalité à laquelle les Auversois sont très attachés, elle fait partie de l'entourage proche de Daubigny dont elle fut l'amie et l'élève. Elle réalisa de très nombreux croquis, dessins, gravures des paysages pittoresques de la commune qui sont autant de témoignages précieux de l'environnement dans la vallée de l'Oise, à la fin du XIXe siècle. Elle fut à l'origine de la souscription d'un monument à la gloire de son maître. Un buste le représentant fut édifié en 1908, en contrebas de l'église. Elle était présente à l'inauguration. Fille d'un marchant de tableaux parisien qui achetait des œuvres de Daubigny dès 1850, elle s'intéresse très jeune à l'art. A ses début, elle suit les cours de Pierre Édouard Frère et de Théodore Salmon et rien ne la prédisposait au paysagisme. Elle brossait au départ des scènes de genre empreintes de sentimentalisme. En 1874, elle vient s'installer dans la commune pour suivre au plus près l'enseignement de son maître. Dès lors son expression se consacre aux paysages, non seulement des dessins au trait ferme, des albums d'eaux-fortes annotés de façon originale et sensible, retraçant la vie de la communauté d'artistes mais aussi des aquarelles et des huiles : "Nous vivions alors dans l'intimité de la famille Daubigny de cette bonne vie familiale et artistique si attrayante et si nouvelle pour nous et je ne sais trop quelles étaient les plus gaies des journées passées à travailler dehors par tous les temps ou des soirées passées à danser ou à chanter dans ce pittoresque atelier des Vallées".

Photo 1 : "Pommiers en fleurs à Cordeville" Léonide Bourges (1838-1910) Huile sur panneau
Photo 2 : "Paysage de montagnes (Dauphiné)" Charles François Daubigny - Huile sur toile
Photo 3 : "Rue de la Sansonne à Auvers-sur-Oise" Léonide Bourges - Huile sur panneau


Léon Bastard
(1855-1925) : Léon Bastard naît à Paris en 1855. Peintre et graveur, il est élève de Guillemet. Il envoie régulièrement au Salon de 1879 à 1894 paysages et gravures. Vers 1880, il vient à Auvers où il habite rue de Montcel. Il fait de fréquentes promenades jusqu'à Parmain où il exécutera notamment de précieuses eaux-fortes et quelques peintures (deux d'entre elles sont conservées au musée Senlecq). Il et décédé à Auvers le 1er Avril 1925, et y repose.

Photo 1 : "Rue de la Sansonne à Auvers-sur-Oise" Léon Bastard (1855-1925) Huile sur toile
Photo 2 : "Intérieur de cour" Karl Daubigny (1846-1886) Huile sur pannea
Photo 3 : "Cécile Daubigny dans le verger en fleurs à Auvers-sur-Oise" Karl Daubigny - Huile sur toile


Jules Dupré (1811-1889) : à partir de 1850, Dupré se fixe à l'Isle-Adam qu'il connaissait déjà puisque dans sa première exposition, au Salon, en 1831, figurait une vie de la petite ville. Dans les années 1830, il suit les cours du peintre Jean Michel Diebolt. Il découvre les grands paysagistes de l'époque. Parmi eux, la rencontre avec Théodore Rousseau en 1834 est déterminante. Ils parcourent la France, peignent ensemble et se lient d'une amitié profonde. La même année, Dupré séjourne en Angleterre où il admire les œuvres de Constable, Bonington et surtout Turner qui influencera son expression de coloriste. Dupré accueille Rousseau dans son atelier de Montsoult où il s'est installé en 1841, puis dans un autre atelier à l'Isle-Adam. En 1849, une brouille éloigne les deux amis. Les paysages de Jules dupré dans la première partie de sa vie sont inspirés par la campagne et la forêt (Fontainebleau). A partir de 1865, il réalise des marines enlevées, aux accents dramatiques, dans la région de Cayeux. Outre son attachement à la vallée de l'Oise, Dupré partage avec son ami Daubigny, la passion pour les jeux de lumière entre ciel et l'eau.

Henri Joseph Harpignies
(1819-1916) : Henri harpignies entre dans l'atelier de jean Achard en 1846. Après deux ans de formation, il part en Italie. De retour en France, il se consacre à la peinture de paysage et fréquente les peintres de Barbizon où il rencontre Corot dont il subit l'influence. Liés d'amitié, les deux artistes effectuent ensemble un voyage en Italie en 1860. Il obtient un premier succès au Salon de 1861 et reçoit sa première médaille en 1866. Au cours de sa longue carrière, Harpignies a peint dans le Bourdonnais, dans le Nivernais et en Auvergne. Anatole France l'a qualifié de "Michel Ange des arbres et des campagnes paisibles".

Photo 1 : "Sans titre" Jules Dupré (1811-1889) Huile sur toile
Photo 2 : "Paysage au crépuscule" Henri Joseph Harpignies - Huile sur toile, 1910
Photo 3 : "Paysage avec moutons" Charles François Daubigny - Huile sur panneau


Le groupe de l'île Saint-Louis

Dans les années 1840, l'île Saint -Louis, oasis hors du temps, accueille de nombreux artistes. Daubigny y retrouve ses amis Trimolet, Geoffroy-Dechaume, Daumier, Boulard... La vie artistique est intense on passe d'un atelier à l'autre. Les amitiés se nouent. Courbet, Delacroix, Millet, Corot, Michelet, et d'autres, se croisent, échangent. Daubigny aura son atelier sur l'île pendant près de vingt ans. Autour du peintre se constitue un groupe d'amis auquel il restera fidèle jusqu'à sa mort. Certains d'entre eux se sont regroupés dans la vallée de l'Oise. Geoffroy-Dechaume, Daumier résident à Valmondois, Jules Dupré, Auguste Boulard père à l'Isle-Adam et tous se retrouvent pour de sympathiques soirées avec d'autres voisins, tel Antoine Vollon venu de Bessancourt.

Photo 1 : "Charpentiers en forêt" Jules Dupré - Huile sur toile
Photo 2 : "Étang en forêt (la mare aux vipères)" Narcisse Diaz de la Peñ
a (1807-1876) Huile sur panneau, 1870
Photo 3 : "Étude d'arbre" Théodore Rousseau (1812-1867) Huile sur carton
Cette esquisse que l'on peut rapprocher du "Groupe de chênes à Apremont de 1852, conservé au Musée du Louvre, a gardé la fraîcheur d'une exécution rapide. Elle est traitée en grisaille laissant transparaître le dessin sous-jacent à l'encre de Chine. Ce métier rapprochait Rousseau des peintres hollandais du XVIIème siècle, tels Van Goyen et Salomon Van Ruysdael, auteurs de paysages monochromes. L'influence de la peinture anglaise, de Constable en particulier, se ressent également dans l'emportement du ciel. Il se dégage de ce tableau une atmosphère mystique comme seul l'artiste savait les peindre. En effet rousseau, en privilégiant les moments de silence quand le paysage est vide, invite le spectateur à la contemplation des prodiges de la nature. La qualité des ciels réalisés par le peintre, autre élément essentiel de ses compositions avec l'arbre, a fait de lui le maître du paysage romantique.


Les réseaux d'amitié
Dès son retour d'Italie, Daubigny, Geoffroy-Dechaume, Steinheil et Trimolet fondent l'association de la rue des Amandiers Popincourt. La mise en commun de leurs revenus doit permettre chaque année à l'un d'entre eux, pris en charge par ses camarades, de présenter une œuvre ambitieuse au Salon. Daubigny projette de peindre Saint Jérôme dans le désert et part en 1839 dans le Dauphiné afin d'y trouver le paysage idéal.Les lettres qu'il écrit à ses amis lors de ce voyage nous décrivent son ressenti devant cette nature sauvage, ses doutes et ses angoisses de jeune peintre face à la création :
"Le pays est beau comme vous voyez mais ce n'est pas encore ce que je voudrais car les montagnes [...] forment par leurs lignes toujours des fichus et ensuite tombent à pic dans des vallées qui sont trop cultivées".

De retour à Paris, Daubigny s'installe sur l'île Saint-Louis et retrouve Trimolet, Meissonier, Geoffroy-Dechaume et Daumier... E 1841, le Grand Prix de Rome débute. Daubigny réussit les deux premières épreuves mais oublie de se présenter à la convocation de présentation du programme et est éliminé. Adieu la perspective des commandes officielles. Mais il bénéficie déjà d'une certaine notoriété et trouvera dans l'illustration une source importante de revenus.

Photo 1 : "Paysage fluvial des bords de l'Yonne" Charles François Daubigny - Huile sur panneau
Photo 2 : "Plateau de Valmondois" Charles François Daubigny - Huile sur toile
Photo 3 : " Canotier au bord de l'Oise" Charles Joseph Beauverie (1839-1924) Huile sur toile


Charles Joseph Beauverie (1839-1924)
Élève de l’École des Beaux-Arts de Lyon en 1855, il fréquente quelques mois l'atelier de Louis Guy, spécialiste du dessin sur tissu. En 1860, il rencontre Ravier et expose à Lyon L'Ecluse d'Optevoz, site également peint par Daubigny et Corot en 1849 et 1855. A la même époque un groupe de peintres lyonnais sillonnait la région à la recherche de motifs et avaient peint l'écluse sous le même angle que leurs prédécesseurs. Beauverie aurait-il, à cette occasion rencontré Daubigny ? C'est possible. En 1862, le jeune homme gagne Paris où il fréquente l'atelier Gleyre. Il expose au salon en 1864, et s'installe dans la capitale en 1868. Il découvre Auvers, où Ravier l'a précédé en 1872 et fait la connaissance du Docteur Gachet. Pendant quelques années, cinq à six, il séjourne souvent dans  le village pour suivre l'enseignement de Daubigny, peindre et graver avec lui. Ensuite il rejoint le centre de la France, la région du Forez, vantée par son ami le photographe Félix Thiollier pour lequel il grave. Daubigny le prévient : "Vous soulez vous fixer en province, vous allez à votre propre enterrement". Cette prédiction se réalise : l'exposition chez Bernheim Jeune en 1885 sera sa dernière manifestation artistique importante. En 1888, il s'établit définitivement à Poncins, près de Saint-Étienne et tombe un peu dans l'oubli. Les critiques lui avaient pourtant été favorables, reconnaissant les qualités de son travail : goût, émotion, vérité, évoquant sa touche vigoureuse, ses coloris harmonieux et sa belle couleur.

Photo 1 : "Pâturage au bord de l'étang"  Charles Joseph Deauverie - Huile sur toile
Photo 2 : "Bord de l'Oise près d'Auvers-sur-Oise" Charles Joseph Beauverie - Huile sur toile
Photo 3 : "La gardienne d'oies" Charles Joseph Beauverie - huile sur panneau


Barbizon et la forêt de Fontainebleau
Bien qu'il n'y ait fiat que de courts séjours, Daubigny est régulièrement associé à "l’École de Barbizon". Les peintres qui ont fréquenté la commune et ses environs étaient trop différents pour qu'on puisse parler d'une École mais tous avaient en commun une passion presque exclusive pour l'art du paysage. Pendant plus de cinquante ans, Corot, Rousseau, Millet, Troyon, Dupré et Daubigny ont affirmé et illustré cette nouvelle vision de l'art. En consacrant un genre à part entière, ils ouvriront la voie aux impressionnistes qui eux aussi viendront se retremper aux sources.

Corot, une amitié éternelle
Corot a vingt ans de plus que Daubigny mais ils partagent la même passion pour la peinture sur le motif et les voyages : la Suisse, le Morvan, l'Oise, la Normandie... A partir de 1852, il est rare qu'ils ne parcourent pas la France ensemble. Corot est également présent dans les grands moments de la vie de Daubigny : en 1857, il assiste au baptême du Botin et en 1869, il sera le témoin de mariage de Cécile Daubigny.
Corot et Daubigny ont également le même sentiment envers l'Institut et les instances officielles. Tous deux membres du Jury du Salon, depuis 1865, ils démissionneront d'un bloc devant le refus d'accepter une œuvre de Monet. En 1874, Corot se voit refuser la médaille d'honneur du Salon au profit de Gérôme (1824-1904), membre de l'Institut. Les artistes révoltés décident d'offrir au peintre une médaille commémorative, réalisée par Geoffroy-Dechaume, qui lui sera remise en grande pompe au Grand Hôtel à paris, deux mois avant sa mort. Corot repose désormais au Père Lachaise, à côté de ses amis Daubigny et Daumier.

Eugène Lavieille (1820-1889) : il commence sa carrière artistique par un apprentissage de décorateur. En 1841, Corot dont il devient l'élève lui conseille de se consacrer au paysage. Il rejoint Barbizon où il travaille une dizaine d'années entre 1844 et 1855. Il expose pour la première fois en 1844 Paysage de Fontainebleau. Baudelaire le remarque au Salon de 1859, le considérant comme un des meilleurs peintres de "la saison triste". Il faut dire que ses tableaux de neige sont très appréciés. Malgré ce succès d'estime, il vit dans la gêne. Dans les années 1860, il peint à Auvers avec Daubigny, à Valmondois et l'Isle-Adam avec Jules Dupré. L’État lui achète quelques toiles. Ses paysages contrastés où se jouent l'ombre et la lumière sont très réalistes.

Photo 1 : "Jules Dupré chez Auguste Boulard au 13 quai d'Anjou" Auguste Boulard père (1825-1897) Huile sur carton
Photo 2 : "Paysage sous la neige" Eugène Lavieille - Huile sur toile
Photo 3 : "Village de pêcheurs" Auguste Boulard père - Hule sur carton


Auguste Boulard père (1825-1897) : ses maîtres sont Thomas Couture, Léon Cogniet, Jules Dupré. Lui-même sera un des professeurs d’Édouard Manet. A Paris, il rencontre et fréquente Geoffroy-Dechaume, Millet, Delacroix et Baudelaire qui vivent à proximité. En 1843, il s'installe à Anvers et se consacre aux paysages marins. Il débute au Salon en 1847 avec un portrait mais, très éclectique, il s'intéresse à toutes sortes de sujets. En 1850, il se fixa à Champagne-sur-Oise et y retrouve Jules Dupré, son ancien professeur, qui le met en contact avec les peintres fidèles à la région : Daubigny, Cotot, Théodore Rousseau.A partir de 1885, il travaille souvent dans les environs de Cayeux, dans la Somme. Il y peint des marines, des intérieurs de pêcheurs, des scènes de la vie rurale.
Christiane Leroy

Villerville
En 1854, Daubigny découvre Villerville, une station balnéaire proche d'Honfleur. Il y peindra jusqu'à la fin de sa vie, sa production devenant de plus en plus importante à partir de 1871. Il fréquente à cette époque, la ferme Saint-Siméon à Honfleur, quartier général de tous les peintres qui se retrouvent sur le motif sur la côte entre
Étretat et Honfleur : les pré-impressionnistes Corot, Huet, Diaz, Dupré, harpignies, le maître du réalisme, Courbet et les impressionnistes, Bazille, boudin, Monet qui ne cache pas son admiration pour Daubigny.

Photo 1 : "Mer en vue à Cayeux" Jules Dupré - Huile sur toile
Photo 2 : "Marine par temps d'orage" Gustave Courbet (1819-1877) Huile sur toile
"De même que Dieu a tiré le ciel et la terre du néant, de même Mr Courbet tire ses marines de rien, ou à peu près : trois tons sur sa palette, trois coups de brosse - comme il sait les donner ! - et voilà une mer et un ciel infinis ! prodigieux ! " (Extrait de la légende de la caricature de Randon dans "le journal amusant" de 1867)
Photo 3 : "Laveuses sur la plage,
Étretat " Narcisse Diaz de la Peña - Huile sur toile


Ayant découvert l’œuvre de  Théodore Rousseau vers 1833, justement en forêt de Fontainebleau, diaz rejoint le groupe des paysagistes travaillant des les environs de Barbizon et devient 'un des plus créatifs d'entre eux, peignant aussi régulièrement aux côtés de ses amis Dupré, Huet et Troyon, mais créant également des liens solides avec des paysagistes de la génération néoclassique, comme Corot et Caruelle d'Aligny. Passionné par les jeux contrastés de la lumière et de l'ombre, aimant peindre avec une matière épaisse et vibrante, Diaz travaille avec une touche réaliste d'une grande liberté qui étonne ses contemporains. Ses tableaux remporteront un grand succès. Félix Ziem, Monticelli et même Van Gogh suivront bientôt cette mode pour la peinture empâtée qu'il avait lancée autour de 1850.
On retient de narcisse Diaz ses sou-bois aux effets de lumière scintillants et papillotants, mais à la fin de l'été 1869, à Étretat, il peindra en compagnie de Gustave Courbet de rares marines. Diaz y avait une maison, et aimait y inviter ses amis, le lieu devenant plus tard le site emblématique de la naissance de l'impressionnisme. Dans cette peinture se ressent nettement l'influence du maître d'Ornans, d'une part dans le traitemen du ciel mais aussi dans facture du premier plan. Les petites figures, groupées au bord de l'immensité, si justes d'observation dans les notes, les attitudes, se retrouveront aussi chez zboudin, qui se fera une spécialité de la représentation de la vie balnéaire (Laveuses sur la plage, Étretat de 1894, Wahington, National Gallery of Art) 

Gustave Courbet (1819-1877) : Gustave Courbet est né à  Ornans (Doubs) dans une famille aisée. Après des études médiocres mêlant enseignement général et art, à Besançon, il s'installe à paris en 1839. Il fréquente le musée du Louvre où il découvre les œuvres des peintres espagnols, Ribeira, Vélasquez Zurbaran. A partir de 1840, il suit l'enseignement de l'académie Suisse qu'il quitte pour se former seul en copiant les maîtres. A cette époque, il fréquente la brasserie Handler où il retrouve la bohème parisienne. Sous l'impulsion de Champfleury, Courbet jette les bases de son propre style : le réalisme. Plusieurs de ses toiles magistrales feront scandale telle Un enterrement à Ornans. En 1859, il découvre les côtes normandes : paysages puissants et tourmentés. "Qui parmi les maîtres modernes, a su donner une idée plus poétique des plages désertes, de la mer, du spectacle des nuages, sans surprises ni faux pittoresque, [...] rien que le drame des immensités", ces mots de Champfleury confirment l'intuition que "le spectacle sans bornes de l'espace" qu'offrent à la fois "les sites de nos montagnes" et la mer, constitue bien la clé grâce à laquelle le fils des vallées verdoyantes a réussi à accaparer l'élément marin et intégrer un paysage si exotique à son univers pictural.Se "paysages de mer", comme l'artiste se plaisait à les intituler, sont des morceaux bruts d'infini atteignant au sublime.Si le sentiment est encore romantique, comme on l'a souvent souligné, et évoque les paysages de l'allemand Friedrich, en revanche la radicalité des moyens mis en œuvre, la liberté d'exécution, à l'aide du couteau à palette, la matérialité appartiennent en propre à Courbet. Comme le rappelle Jules Castagnary, le peintre "n'oubliait jamais que l'espace vide occupe plus de place que l'espace plein, et du premier coup il trouva la proportion vraie entre les éléments du tableau [...] c'est presque toujours le ciel qui en fait le sujet". Ici, il est d'encre, annonçant la trombe, et peut-être le crépuscule de l'exil suisse.

Photo 1 : "Ramasseur de coques à Morsaline" Antoine Guillemet (1842-1918) Huile su toile
Photo 2 : "Charles François Daubigny et sa femme marie-Sophie dans la maison-atelier" Luc Cromheecke - Planche originale de la bande dessinée "Daubigny" de Luc Cromheecke
Photo 3 : "Charles François Daubigny recevant la légion d'Honneur" Luc Cromheecke -

Planche originale de la bande dessinée "Daubigny" de Luc Cromheecke


Antoine Guillemet (1842-1918) : Peintre mondain, Antoine Guillemet est une personnalité qui compte dansle milieu artistique de son époque. Il suit l'enseignement de Corot, Oudinot, Daubigny et pour parfaire sa formation, fréquente l'atelier Suisse. Il y rencontre Monet, Pissaro, Courbet et Cézanne qui lui présente Zola et Manet. Il pose dans le fameux tableau de ce dernier Le Balcon. L’Étang de Batz est sa première œuvre exposée au Salon de 1865. Depuis les années 1860, Guillemet accompagne souvent les Daubigny, dans leurs croisières sur le "Botin". On le voit à Gloton, dans la vallée de la Seine et à  Villerville que Daubigny lui fait connaître en 1863. L’État lui achète en 1872, Marée basse à Villerville. Ses vues de la côte normande impressionnent aussi son cher ami Zola qui écrit le 2 Mai 1876 ; "Cette année son tableau appelé Villerville m'a paru encore meilleur. C'est tout simplement un rivage de mer à marée basse, des éboulis et des falaises à droite, la mer à gauche, une ligne verte à l'horizon. Cela donne une impression sombre et sublime". Dès lors, Guillemet expose régulièrement. devenu membre du jury des Beaux-Arts, il défend les impressionnistes. En 1882, Cézanne est accepté au Salon, grâce à lui ; le catalogue mentionne après son nom : élève d'Antoine Guillemet. Les paysages urbains inspirent également le peintre. L’État lui a acheté en 1874 une toile intitulée Bercy en Décembre. Il  travaille aussi à Charenton, Fontainebleau, Médan, Moret-sur-Loing, autres sites proches de Paris, fréquentés par ses amis. L’œuvre d'Antoine Guillemet, même si elle est inégale, compte des tableaux bien construits, peints avec vigueur et réalisme, s'inspirant plus de ses maîtres que de ses contemporains impressionnistes. Il avouait du reste : "Après Corot, Daubigny, Jongkind, il n'y a plus rien à faire".

Luc Cromheecke est auteur de bandes dessinées et peintre paysagiste. Né à Anvers en 1961. Il a étudié la peinture, la céramique et le graphisme à l'Académie des Beaux-Arts de Anwerpen. Il travaille pour divers journaux et magazines et collabore régulièrement avec l'hebdomadaire Spirou Magazine depuis 1986. Ses plus importantes séries sont : "Tom Carbone", "Roboboy", "Plunk" et "L'île carrément Perdue"". La série Tom Carbone a été deux fois nominée au Festival International de la bande dessinée d'Angoulême et en 2015, il obtient le prix Flamand de la culture pour les lettres, le plus important pour la bande dessinée. Récemment, il a publié une bande dessinée sur la vie de Charles  François Daubigny. Si une même passion pour le paysage rassemble les deux artistes, c'est aussi dans l'humour qu'il faut chercher leurs points communs. La bande dessinée de Luc Cromheecke n'est d'ailleurs pas sans rappeler la série d'eaux-fortes Le Voyage en bateau de Daubigny.

Photos 1 et 2 : Planche originale de la bande dessinée "Daubigny" de Luc Cromheecke
Photo 3 : "Le Docteur Gachet face au portrait de Vincent Van Gogh" Luc Cromheecke
Photo 4 : "Corot et Daubigny" Luc Cromheecke


Capter la lumière dans toute son intensité et ses nuances, mettre en scène les métamorphoses du paysage constituent l'ambition du paysagiste Auguste Ravier, dont les compositions sont influencées directement par Turner. A Morestel et à Optevoz, dans le Dauphiné, le peintre rencontrera Daubigny et partagera ses recherches. Au début du XXème siècle, Paul Jamot alors directeur du Louvre, se bat pour une reconnaissance nationale du talent de Ravier. Il obtient l'appui du ministère pour organiser une rétrospective de l'artiste à la Société Nationale des Beaux-Arts. On constate alors que l’École de Morestel se tourne plus nettement vers une expression baroque de la lumière et de la matière picturale que vers l'impressionnisme, dont elle partage pourtant le culte de la clarté, du soleil, de l'eau et de la mouvance, en privilégiant toutefois les petits formats, l'aquarelle et les effets photographiques.
 
Photo 1 : "Étang de la Levaz" François Augsute ravier (1814-1895) Huile, aquarelle et traits de crayon sur papier
Photo 2 :  "Plaine de hauteville" Adolphe Appian (1818-1898) Huile sur toile
Photo 3 : "Les Martigues" Adolphe Appian - Huile sur toile


Adolphe Appian : de 1833 à 1836, Adolphe Appian suit des cours à l'école des  Beaux-Arts de Lyon. Il débute sa carrière comme dessinateur dans les soieries de Lyon avant de se consacrer à la peinture de paysage. Il débute au Salon de 1835, à Paris, et au Salon de Lyon, en 1847. En 1852, il rencontre Camille Corot et  Charles François Daubigny. Cette rencontre influence son travail et sa carrière : à partir de ce moment, il se consacre exclusivement à la peinture de paysage dans la tradition des peintres de Barbizon où il fera de fréquents séjours. Il participe à l'Exposition universelle de Londres en 1862. En 1867, Napoléon III lui achète une de ses toiles Le Lac du Bourget. Sa palette a changé, passant de couleurs froides et sombres à des couleurs plus chaudes. A partir de 1863, il produit des eaux fortes qui sont tirées chez Auguste Delâtre. Grand ami de Daubigny, il a toujours supervisé l'accrochage de ses toiles au Salon de Lyon et l'a incité à se remettre à la gravure dans les années 1874-1877.

Photo 1 : "Étude du lac du Bourget" Adolphe Appian (1818-1898) Huile sur toile
Photo 2 :  "Le Lac du Bourget" Adolphe Appian - huile sur toile, 1866
Photo 3 :  "Bords de l'Oise à Auvers, île de Vaux" Émile Lambinet (1815-1877) Huile sur panneau


Émile Charles Lambinet (1815-1877) : Daubigny fait la connaissance de Lambinet lors de son premier séjour à fontainebleau. Il écrit à son ami Geoffroy Dechaume, le 5 Octobre 1843 : "J'ai rencontré dans la forêt un nommé Lambinet, un concurrent du dernier concours en paysage. C'est un bon enfant [...]". Le paysagiste qui a deux ans de plus que Charles Franois a débuté au Salon, avant lui, en 1833. Il enrichira son expérience auprès de nombreux professeurs : Drolling, les prestigieux Horace Vernet et Camille Corot, enfin Daubigny. Il partage avec ses derniers maîtres, le goût de la nature, des forêts et des rivières, il y applique une technique très appréciée des anglais avec le vert mouillé de frais paysages champêtres. Il peint aux côtés de Daubigny, allant jusqu'à reproduire dans des dimensions presque semblables, son tableau le plus célèbre Bords de l'Oise. Vincent et Théo Van Gogh remarquent ses œuvres par ailleurs très appréciées des collectionneurs américains de son époque.

Photo 1 : "Le pont de Limay et l'île aux vaches" Hippolyte Camille Delpy (1842-1910) Huile sur panneau
Photo 2 : "Bord de l'Oise à Auvers" Alexandre Véron (1826-1897) Huile sur toile
Photo 3 : " Guinguette au bord de l'eau" Alexandre Véron (1826-1897) Huile sur toile


Alexandre René Véron (1826-1897) : Véron plus jeune de neuf ans que Daubigny a beaucoup de points communs avec lui. Il a eu le même professeur aux Beaux-Arts, Paul Delaroche. Il travaille aussi dans la forêt de Fontainebleau et débute au Salon avec Étude de la gorge aux loups et Intérieur de ferme à Marlotte. Ses sujets préférés sont les bords de rivière. Bords de l'Oise à Auvers est présenté au Salon de 1868. Ses paysages à l'exécution fine et nuancée n'obtiennent pas toujours le succès mérité. Il n'a jamais reçu de récompense officielle, son caractère indépendant l'ayant tenu à l'écart des intrigues et des honneurs.

Photo 1
: "Le Vallon" Pierre Emmanuel Damoye (1847-1916) Huile sur panneau
Photo 2 : "Les Prairies à Mortefontaine" Pierre Emmanuel Damoye - Huile sur toile


Pierre Emmanuel Damoye (1847-1916) : comme beaucoup d'artistes inspirés par l'école de Barbizon, Damoye suit l'enseignement de Corot, Daubigny et Bonnat aux Beaux-Arts de paris. Il est présent au Salon pour la première fois en 1875, la manifestation obtient cette année-là, un immense succès. Zola écrit à cette occasion : "Le dimanche, lorsque l'entrée est libre, on compte jusqu'à 30 000 visiteurs. Les autres jours, le chiffre va de 8 000 à 10 000 et cela pendant six semaines". Il obtient la consécration avec la médaille d'or, à l'Exposition Universelle de 1889, exposition du siècle qui commémore le centenaire de la Révolution Française et voit l'achèvement de la tour Eiffel. Puis en 1890, il est un des fondateurs de la Société nationale des Beaux-Arts. Ses thèmes : les étangs, les marais, les paysages fluviaux, plus rarement des marines. Sa technique est très proche de celle de ses maîtres Corot et Daubigny. Le traitement des arbres, les délicates tonalités argentées sont inspirés de Corot. La profondeur des verts, les détails des premiers plans sont empruntés Daubigny. Il laisse des œuvres classiques, mélancoliques et nuancées.


Autres articles de cette visite à  Auvers-sur-Oise :
- La ville (église Notre-Dame Assomption, cimetière, caverne aux livres...)
- Le musées de l'Absinthe
-
 Vincent Van Gogh, sa vie et quelques œuvres et l'auberge Ravoux
-
La maison du Docteur Gachet



Source :
Visite sur place

Ecrit par Balkiara, le Lundi 19 Février 2018, 21:49 dans la rubrique "Journées Culturelles".

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