Château de Versailles le 23.8.2014 : 3ème partie
--> La galerie des batailles et "la Chine à Versailles"
LA GALERIE DES BATAILLES
La galerie des Batailles (120 mètres de long) est le vestige le plus important des Galeries
historiques créées dans le château de Versailles par Louis-Philippe.
Elle occupe quasiment la totalité de l’étage de l’aile sud du Château et
est décorée d'une trentaine de gigantesques toiles célébrant des
victoires françaises.
L'étoile rouge sur le plan situe la galerie des Batailles :
Les tableaux
1ère photo : l'escalier des Princes relie le rez-de-chaussée et le premier étage de l'aile du Midi (ou encore aile des Princes où logeaient la famille royale). Louis-Philippe fera remplacer la coûte d'origine par un plafond à caissons
2ème photo : plafond à caissons de l'escalier des Princes
3ème photo : la galerie des batailles
1ère photo : Blanche de Castille (1185-1252) Reine de France.
2ème photo : Hugues Capet ( ? -996) Roi de France.
3ème photo : Charlemagne ou Charles Ier dit le Grand (742-814) Roi de France, Empereur d'Occident.
1ère photo : Thomas Corneille (1625-1709) Écrivain.
2ème photo : René Descartes (1596-1650) Philosophe, mathématicien.
Issu d'une famille de médecins, Descartes fait ses études au collège jésuite de La Flèche (Sarthe). En 1617, il décide de quitter la carrière des armes pour se consacrer aux études scientifiques et philosophiques.
1ère photo : Dagobert Ier ( ? -638) Roi des Francs.
2ème photo : Napoléon 1er par Cartellier
LA CHINE A VERSAILLES Art et diplomatie au XVIIIe siècle
Exposition du 27 au 26 octobre 2014
L'exposition retrace l'histoire des échanges diplomatiques et artistiques entre la Chine et la France au XVIIIe siècle. Initiés sous Louis XIV, les liens politiques et intellectuels entre la France et la Chine se poursuivent sous les règnes de Louis XV et de Louis XVI et créent un véritable âge d'or des relations diplomatiques entre les deux pays, jusqu'à la Révolution Française.
Les quelques 150 œuvres exposées - peintures, meubles, laques, porcelaines, tapisseries etc... - sont issues de cette politique fructueuse. Elles témoignent du luxe de leur époque et sont d'une extrême rareté.Aujourd'hui, elles illustrent également le goût français pour les productions artistiques chinoises, à la mode dès le règne de Louis XIV, et qui se traduit de trois manières :
Une active politique diplomatique en direction de l'empire du Milieu fut initiée par Louis XIV en 1688 avec la création de la mission jésuite française. Elle lui permit de mettre en place des relations durables et privilégiées avec l'empereur Kangxi, son exact contemporain ainsi que des échanges scientifiques et intellectuels de haut niveau. Malgré les aléas de l'histoire, cette politique diplomatique fructueuse fut poursuivie, sous les règnes de Louis XV et de Louis XVI. Porcelaines, papiers, laques, étoffes... Un goût profond et sincère pour les productions artistiques de la Chine se manifesta par l'importation d’œuvres d'art que l'on appela le goût pour "lachine" ou pour le "lachinage". Le phénomène européen de la "chinoiserie" revêtit une importance toute particulière à la cour de France. Des carreaux de faïence d'inspiration chinoise du Trianon de Porcelaine aux aiguières chinoises du Cabinet de la Méridienne de Marie-Antoinette, l'art chinois influença profondément l'art français du XVIIIe siècle.
Maquette d'un navire de la compagnie des Indes, le Comte de Provence
Bois, toile et corde - 1977 - échelle : 1/48
Cette maquette au 1/48e du Comte de Provence, vaisseau de 1490 tonneaux, a été réalisée d'après les plans de construction du XVIIIe siècle. Le Comte de Provence mesurait 168 pieds de longueur (54,6 mètres) et 43 pieds de largeur (14 mètres). Il navigua pour la Compagnie Française des Indes Orientales entre 1756 et 1764.
Le cabinet des chinois
Portrait de Marie Leszczynska et du dauphin
Alexis-Simon Belle (1674-1734) vers 1730-1731- Huile sur toile
La reine Marie Leszczynska fut comblée par la venue au monde d'un dauphin, Louis de France, le 4 Septembre 1729, tant attendu après la naissance de ses trois filles ainées. Elle est représentée tenant son fils sur ses genoux, posé sur un manteau de velours, semé de fleurs de lys et doublé d'hermine.
Chronologie
Garniture de trois vases "œuf" à décor chinois sur fond lilas
Jean-Jacques Dieu, actif de 1776 à 1791, de 1794 à 1798 et de 1801 à 1805 ; monture attribuée à Jean-Claude Thomas Chambellan Duplessis (1730-1783).
Porcelaine dure ; bronze ciselé et doré.
Manufacture royale de porcelaine de Sèvres, 1779.
Grâce au généreux prêt du musée de l'Ermitage et au précieux concours d'une collection particulière, cette rare garniture est exceptionnellement réunie.
Il s'agit assurément de la "garniture de trois vases" facturée 3600 livres à Louis XVI en 1780. L'histoire de cet ensemble est dévoilé grâce à une description des porcelaines inventoriées au château des Tuileries en 1793. Ces vases, montés par Duplessis, présentent un fond de couleur lilas agrémenté de paysages pour lesquels Jean-Jacques Dieu reçut 288 livres, comme l'attestent les registres des travaux des peintres de Sèvres pour l'année 1779 : "Une garniture de vases œufs en lilas de trois vases, sujet très riche en chinois".
Saint-Pétersbourg, musée national de l'Ermitage - Collection particulière (vases latéraux).
Traineau à deux places dit "aux jeux chinois"
Décors peints par Henri Cliquet, vers 1735.
Bois sculpté, doré et peint, garniture originale en velours de soie broché, cuir de Russie et métal.
Les courses de traîneaux, très appréciées par Louis XV et ses filles, faisaient partie des réjouissances que les hivers de grande gelée et de neige offraient dans les allées des jardins de Versailles ou sur le Grand Canal pris par les glaces. Menés par un gentilhomme de la cour assis sur le siège à l'arrière de la caisse, les traîneaux étaient tirés par un cheval ferré à crampons, caparaçonné d'un riche harnais brodé d'argent garni de grelots.Sur les brancards du traîneau, on aperçoit encore des chaussons de cuir de Russie qui permettaient au cocher de protéger ses pieds dufroid.Dix-sept traîneaux furent inventoriés à la Révolution dans les Petites Écuries du château.
L'étoile rouge sur le plan situe la galerie des Batailles :
Les tableaux
1ère photo : l'escalier des Princes relie le rez-de-chaussée et le premier étage de l'aile du Midi (ou encore aile des Princes où logeaient la famille royale). Louis-Philippe fera remplacer la coûte d'origine par un plafond à caissons
2ème photo : plafond à caissons de l'escalier des Princes
3ème photo : la galerie des batailles
1ère photo : Louis Philippe 1er par Franz Xaver Winterhalter
2ème photo : La Reine Marie-Amélie Thérèse de Bourbon-Siciles (1782-1866), épouse du roi de France Louis-Philippe 1er. Elle est entourée de ses deux fils : à gauche Henri, duc d'Aumale et à droite Antoine, duc de Montpensier. Tableau de Louis Hersen
3ème photo : "Bataille de Valmy - 1792" par Jean-Baptiste Mauzaisse (1784-1844) d'après Horace Vernet créé en 1835
1ère photo : Bataille de Jemmapes par Henry Scheffer d'après Horace Vernet (1834)
2ème photo : Bataille de Wagram gagnée par l'Empereur Napoléon le 6 Juillet 1809,
représentation de Napoléon Ier et du duc d'Istrie, par Horace Vernet en 1836
3ème photo : Napoléon passant devant les troupes à la bataille d'Iena, gagnée par l'Empereur Napoléon le 14 Octobre 1806, par Horace Vernet en 1836
1ère photo : Bataille de Rivoli gagnée par le Général Bonaparte le 14 Janvier 1797 par
Félix Philippoteaux (1815-1884) en 1844. La bataille de Rivoli en Italie du Nord est, avec celle du pont d'Arcole, la victoire la plus illustre du jeune général Bonaparte, après qu'il a été nommé commandant en chef de l'armée de libération de la Lombardie, contre le général Alvinzi, commandant de l'armée autrichienne. Par cette victoire, Bonaparte enlevait la Lombardie aux Autrichiens.
L'artiste a créé ici l'archétype de la figure du héros, inaccessible et transfiguré, et l'une des images les plus célèbres de la légende napoléonienne.
2ème photo : Bataille d'Austerlitz, 2 décembre 1805 (huile sur toile, 1810) par François Gérard (1770-1837). Le tableau célèbre de la victoire française de la bataille des "Trois Empereurs" (de France, d'Autriche et de Russie), point culminant de la campagne contre les Autrichiens et les Russes, le Décembre 1805, à Austerlitz (aujourd'hui en République Tchèque). Entérinée par le traité de Presbourg, le 26 Décembre suivant, la victoire mettait fin à la Troisième Coalition, entrainant bientôt l'effondrement du Saint-Empire romain germanique.
Commandé en 1806, le tableau fut installé au palais des Tuileries. Il est l'un des grands chefs-d’œuvre de François Gérard et l'une des images les plus populaires de l'épopée napoléonienne, inlassablement reproduite et commentée.
3ème photo : Bataille de Marignan gagnée par François Ier, 14 Septembre 1515, par
Alexandre-Évariste Fragonard en 1837.
2ème photo : Bataille de Wagram gagnée par l'Empereur Napoléon le 6 Juillet 1809,
représentation de Napoléon Ier et du duc d'Istrie, par Horace Vernet en 1836
3ème photo : Napoléon passant devant les troupes à la bataille d'Iena, gagnée par l'Empereur Napoléon le 14 Octobre 1806, par Horace Vernet en 1836
1ère photo : Bataille de Rivoli gagnée par le Général Bonaparte le 14 Janvier 1797 par
Félix Philippoteaux (1815-1884) en 1844. La bataille de Rivoli en Italie du Nord est, avec celle du pont d'Arcole, la victoire la plus illustre du jeune général Bonaparte, après qu'il a été nommé commandant en chef de l'armée de libération de la Lombardie, contre le général Alvinzi, commandant de l'armée autrichienne. Par cette victoire, Bonaparte enlevait la Lombardie aux Autrichiens.
L'artiste a créé ici l'archétype de la figure du héros, inaccessible et transfiguré, et l'une des images les plus célèbres de la légende napoléonienne.
2ème photo : Bataille d'Austerlitz, 2 décembre 1805 (huile sur toile, 1810) par François Gérard (1770-1837). Le tableau célèbre de la victoire française de la bataille des "Trois Empereurs" (de France, d'Autriche et de Russie), point culminant de la campagne contre les Autrichiens et les Russes, le Décembre 1805, à Austerlitz (aujourd'hui en République Tchèque). Entérinée par le traité de Presbourg, le 26 Décembre suivant, la victoire mettait fin à la Troisième Coalition, entrainant bientôt l'effondrement du Saint-Empire romain germanique.
Commandé en 1806, le tableau fut installé au palais des Tuileries. Il est l'un des grands chefs-d’œuvre de François Gérard et l'une des images les plus populaires de l'épopée napoléonienne, inlassablement reproduite et commentée.
3ème photo : Bataille de Marignan gagnée par François Ier, 14 Septembre 1515, par
Alexandre-Évariste Fragonard en 1837.
1ère photo : Valenciennes pris d'assaut par le roi (Louis XIV) le 17 mai 1677, par Jean Alaux (1786-1864). En 1677, la guerre de Hollande s'éternisait et Louis XIV (1643-1715) voulut forcer la victoire. Il rejoignit son armée pour s'emparer par surprise de Valenciennes, place bien fortifiée et défendue par les Hollandais et leurs alliés. Il attaqua le 17 mars, ses troupe submergeant les assiégés.
Le tableau est un hommage au Grand Roi, constructeur de Versailles et aïeul de Louis-Philippe. Il fait écho au décor du Grand Appartement de Louis XIV, dont la guerre de Hollande (1672-1678) constituait le principal sujet, depuis l'escalier des Ambassadeurs jusqu'à la galerie des Glaces.
2ème photo : Louis-Philippe, Duc d'Orléans, arrive à l'Hôtel de Ville de Paris le 31 Juillet 1830, par Eloi-Firmin Feron (1802-1876). Le Duc, à la tête d'un cortège plus imposant, arrive en place de Grève où l'acclament à l'unisson ouvriers, gardes nationaux, étudiants et bourgeois venus en famille.
La galerie des pierres
1ère photo : Jean de La Fontaine (1621-1695), écrivain fabuliste, par JM Ramus, 1887.
Au moment de la disgrâce de Nicolas Fouquet, le surintendant des Finances de Louis XIV, la Fontaine prend courageusement la défense de son ancien protecteur et adresse au roi "l’Élégie aux nymphes de Vaux". Cette fidélité, qui est la marque de son indépendance d'esprit, lui vaut jusqu'à la fin de sa vie d'être tenu en lisière de la Cour et des faveurs royales.
A l'âge de quarante-trois ans, il fait une entrée remarquée sur la scène littéraire avec la publication de ses Contes. Mais c'est à ses recueils de Fables (publiés entre 1668 et 1693) qu'il doit surtout sa célébrité.
2ème photo : Louis le Désiré - Louis XVIII (1755-1824) par Achille Valois. Buste, marbre, 1814
1ère photo : Pierre-André de Suffren Saint Tropez (1721-1788). Bailli de l'ordre de Malte, Vice-amiral de France.
2ème photo : Philippe, duc d'Orléans (1674-1723) Régent du royaume.
Le tableau est un hommage au Grand Roi, constructeur de Versailles et aïeul de Louis-Philippe. Il fait écho au décor du Grand Appartement de Louis XIV, dont la guerre de Hollande (1672-1678) constituait le principal sujet, depuis l'escalier des Ambassadeurs jusqu'à la galerie des Glaces.
2ème photo : Louis-Philippe, Duc d'Orléans, arrive à l'Hôtel de Ville de Paris le 31 Juillet 1830, par Eloi-Firmin Feron (1802-1876). Le Duc, à la tête d'un cortège plus imposant, arrive en place de Grève où l'acclament à l'unisson ouvriers, gardes nationaux, étudiants et bourgeois venus en famille.
Eloi-Firmin FERON (1802-1876)
Eloi-Firmin FERON (1802-1876)
3ème photo : plafond qui représente "La Vérité accompagnée de la Justice et de la Sagesse, protégeant la France contre l'Hypocrisie, le Fanatisme et la Discorde, 1835" par Picot François Édouard (1786-1868). La galerie des pierres
1ère photo : Jean de La Fontaine (1621-1695), écrivain fabuliste, par JM Ramus, 1887.
Au moment de la disgrâce de Nicolas Fouquet, le surintendant des Finances de Louis XIV, la Fontaine prend courageusement la défense de son ancien protecteur et adresse au roi "l’Élégie aux nymphes de Vaux". Cette fidélité, qui est la marque de son indépendance d'esprit, lui vaut jusqu'à la fin de sa vie d'être tenu en lisière de la Cour et des faveurs royales.
A l'âge de quarante-trois ans, il fait une entrée remarquée sur la scène littéraire avec la publication de ses Contes. Mais c'est à ses recueils de Fables (publiés entre 1668 et 1693) qu'il doit surtout sa célébrité.
2ème photo : Louis le Désiré - Louis XVIII (1755-1824) par Achille Valois. Buste, marbre, 1814
1ère photo : Pierre-André de Suffren Saint Tropez (1721-1788). Bailli de l'ordre de Malte, Vice-amiral de France.
2ème photo : Philippe, duc d'Orléans (1674-1723) Régent du royaume.
3ème photo : François Ier (1494-1547) Roi de France.
1ère photo : Blanche de Castille (1185-1252) Reine de France.
2ème photo : Hugues Capet ( ? -996) Roi de France.
3ème photo : Charlemagne ou Charles Ier dit le Grand (742-814) Roi de France, Empereur d'Occident.
1ère photo : Thomas Corneille (1625-1709) Écrivain.
2ème photo : René Descartes (1596-1650) Philosophe, mathématicien.
Issu d'une famille de médecins, Descartes fait ses études au collège jésuite de La Flèche (Sarthe). En 1617, il décide de quitter la carrière des armes pour se consacrer aux études scientifiques et philosophiques.
Il écrit de nombreux ouvrages, dont le célèbre "Discours de la méthode" (1637. A l'invitation de la reine Christine de Suède, il s'installe à Stockholm et y finit ses jours.
1ère photo : Dagobert Ier ( ? -638) Roi des Francs.
2ème photo : Napoléon 1er par Cartellier
LA CHINE A VERSAILLES Art et diplomatie au XVIIIe siècle
Exposition du 27 au 26 octobre 2014
L'exposition retrace l'histoire des échanges diplomatiques et artistiques entre la Chine et la France au XVIIIe siècle. Initiés sous Louis XIV, les liens politiques et intellectuels entre la France et la Chine se poursuivent sous les règnes de Louis XV et de Louis XVI et créent un véritable âge d'or des relations diplomatiques entre les deux pays, jusqu'à la Révolution Française.
Les quelques 150 œuvres exposées - peintures, meubles, laques, porcelaines, tapisseries etc... - sont issues de cette politique fructueuse. Elles témoignent du luxe de leur époque et sont d'une extrême rareté.Aujourd'hui, elles illustrent également le goût français pour les productions artistiques chinoises, à la mode dès le règne de Louis XIV, et qui se traduit de trois manières :
- L'importation de productions chinoises qui sont parfois transformées, "magnifiées", pour mieux s'accorder avec le style français de l'époque
- La reprise de figures et de motifs chinois par les artistes et les décorateurs français
- l'importation de techniques et de matériaux jusqu'alors inconnus ou rarement employés tels que le laqué ou la porcelaine dure.
Une active politique diplomatique en direction de l'empire du Milieu fut initiée par Louis XIV en 1688 avec la création de la mission jésuite française. Elle lui permit de mettre en place des relations durables et privilégiées avec l'empereur Kangxi, son exact contemporain ainsi que des échanges scientifiques et intellectuels de haut niveau. Malgré les aléas de l'histoire, cette politique diplomatique fructueuse fut poursuivie, sous les règnes de Louis XV et de Louis XVI. Porcelaines, papiers, laques, étoffes... Un goût profond et sincère pour les productions artistiques de la Chine se manifesta par l'importation d’œuvres d'art que l'on appela le goût pour "lachine" ou pour le "lachinage". Le phénomène européen de la "chinoiserie" revêtit une importance toute particulière à la cour de France. Des carreaux de faïence d'inspiration chinoise du Trianon de Porcelaine aux aiguières chinoises du Cabinet de la Méridienne de Marie-Antoinette, l'art chinois influença profondément l'art français du XVIIIe siècle.
Maquette d'un navire de la compagnie des Indes, le Comte de Provence
Bois, toile et corde - 1977 - échelle : 1/48
Cette maquette au 1/48e du Comte de Provence, vaisseau de 1490 tonneaux, a été réalisée d'après les plans de construction du XVIIIe siècle. Le Comte de Provence mesurait 168 pieds de longueur (54,6 mètres) et 43 pieds de largeur (14 mètres). Il navigua pour la Compagnie Française des Indes Orientales entre 1756 et 1764.
Le cabinet des chinois
Portrait de Marie Leszczynska et du dauphin
Alexis-Simon Belle (1674-1734) vers 1730-1731- Huile sur toile
La reine Marie Leszczynska fut comblée par la venue au monde d'un dauphin, Louis de France, le 4 Septembre 1729, tant attendu après la naissance de ses trois filles ainées. Elle est représentée tenant son fils sur ses genoux, posé sur un manteau de velours, semé de fleurs de lys et doublé d'hermine.
Chronologie
- 1583 : les Jésuites s'implantent en Chine grâce à l'arrivée de l'Italien Matteo Ricci (1552-1610).
- 1629: la rectification d'une prédiction erronée d'éclipse solaire en 1610 permit aux Jésuites de ravir aux astronomes musulmans la présidence du bureau impérial d'Astronomie à Pékin.
- 1670 : le Trianon de Porcelaine est élevé dans le parc de Versailles, à Trianon, avec comme lointaine inspiration la pagode de porcelaine de Nankin.
- 1684 : le père jésuite Philippe Couplet revient de Chine accompagné du Chinois Shen Fuzong, jeune converti baptisé au christianisme sous le nom de Michel Sin.
- 1686 : réception des ambassadeurs de Siam à Versailles pour sceller une alliance comportant un volet militaire.
- 1692 : édit de tolérance à pékin, à l'égard du christianisme en Chine.
- 1693 : le père de Fontaney guérit Kangxi de la malaria, en lui administrant de la quinine. Le père Joachim Bouvet (1656-1730) est chargé par Kangxi de repartir en France pour recruter de nouveaux savants à son service.
- 1700 : création d'une mission jésuite de France en Chine, indépendante de la mission portugaise et du Saint Siège.
- 1773 : suite à la "querelle des Rites" entre les différentes congrégations de Jésuites, le pape Clément XIV dissout la Compagnie de Jésus et marque l'arrêt de la christianisation de la Chine. Premiers essais réussis de pâtes dures à la manufacture royale de porcelaine de Sèvres.
- 1776 : plantation à Trianon d'un jardin anglo-chinois, façon monde miniature, avec le célèbre "jeu de bague chinois".
Garniture de trois vases "œuf" à décor chinois sur fond lilas
Jean-Jacques Dieu, actif de 1776 à 1791, de 1794 à 1798 et de 1801 à 1805 ; monture attribuée à Jean-Claude Thomas Chambellan Duplessis (1730-1783).
Porcelaine dure ; bronze ciselé et doré.
Manufacture royale de porcelaine de Sèvres, 1779.
Grâce au généreux prêt du musée de l'Ermitage et au précieux concours d'une collection particulière, cette rare garniture est exceptionnellement réunie.
Il s'agit assurément de la "garniture de trois vases" facturée 3600 livres à Louis XVI en 1780. L'histoire de cet ensemble est dévoilé grâce à une description des porcelaines inventoriées au château des Tuileries en 1793. Ces vases, montés par Duplessis, présentent un fond de couleur lilas agrémenté de paysages pour lesquels Jean-Jacques Dieu reçut 288 livres, comme l'attestent les registres des travaux des peintres de Sèvres pour l'année 1779 : "Une garniture de vases œufs en lilas de trois vases, sujet très riche en chinois".
Saint-Pétersbourg, musée national de l'Ermitage - Collection particulière (vases latéraux).
Traineau à deux places dit "aux jeux chinois"
Décors peints par Henri Cliquet, vers 1735.
Bois sculpté, doré et peint, garniture originale en velours de soie broché, cuir de Russie et métal.
Les courses de traîneaux, très appréciées par Louis XV et ses filles, faisaient partie des réjouissances que les hivers de grande gelée et de neige offraient dans les allées des jardins de Versailles ou sur le Grand Canal pris par les glaces. Menés par un gentilhomme de la cour assis sur le siège à l'arrière de la caisse, les traîneaux étaient tirés par un cheval ferré à crampons, caparaçonné d'un riche harnais brodé d'argent garni de grelots.Sur les brancards du traîneau, on aperçoit encore des chaussons de cuir de Russie qui permettaient au cocher de protéger ses pieds dufroid.Dix-sept traîneaux furent inventoriés à la Révolution dans les Petites Écuries du château.
La suite de la visite :
- La cour et le jardin des senteurs (à proximité du château)
- 1ère partie : La cour d'honneur, la chapelle et le Grand Appartement du Roi
- 2ème partie : Le Grand Appartement de la Reine
- 4ème partie : les jardins du château de Versailles
- La cour et le jardin des senteurs (à proximité du château)
- 1ère partie : La cour d'honneur, la chapelle et le Grand Appartement du Roi
- 2ème partie : Le Grand Appartement de la Reine
- 4ème partie : les jardins du château de Versailles
Sources :
- Visite sur place
- dépliant remis ce jour-là
- Insecula
- Site internet du château de Versailles
- Versailles plan interactif
- Visite sur place
- dépliant remis ce jour-là
- Insecula
- Site internet du château de Versailles
- Versailles plan interactif
Ecrit par Balkiara, le Lundi 22 Septembre 2014, 00:27 dans la rubrique "Journées Culturelles".