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BALKIARA LA GRANDE GUERRIERE PHILOSOPHE

Si mes écrits vous dérangent, sachez que vous n'êtes pas obligés de venir les lire.

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Château de Versailles le 23.8.2014 : 2ème partie

--> Le Grand Appartement de la Reine

PLAN DE LA VISITE


LE GRAND APPARTEMENT DE LA REINE

L'appartement de la Reine, aménagé en même temps que celui du Roi, se compose de quatre pièces. Occupé successivement par chaque souveraine (en dernier lieu par la reine Marie-Antoinette) et par plusieurs dauphines, il a subi de nombreuses modifications, ce qui explique la variété des styles décoratifs que l'on peut opposer à l'unité du Grand Appartement du Roi. Cet appartement, où vivait en public la souveraine (dans la grande chambre à coucher sont nés tous les enfants royaux), était doublé d'un petit appartement éclairé sur des cours, réservé à une vie plus intime.

13) Salon de la Paix

Les peintures de la voûte, par Le Brun, représentent la France accordant la paix aux trois puissanc
es vaincues, tandis que Le Moyne a peint au-dessus de la cheminée, Louis XV, à l'âge de dix-sept ans, donnant la paix à l'Europe.
Ce salon était rattaché à l'appartement de la Reine, à laquelle il servait de Salon des Jeux. Marie Lescszinska y organisait, chaque dimanche, des concerts de musique vocale et instrumentale.

1ère photo : tableau de François Le Moyen peint en 1729. Il représente Louis XV, âgé de dix-neuf ans, offrant ses deux filles en témoignage de paix à l'Europe. Ce dernier tend un rameau d'olivier et reçoit ses deux filles jumelles (Louis-Elizabeth et Anne-Henriette) des mains de la Fécondité et de la Piété. La Discorde (en fond) tente d'ouvrir les portes du temple Janus qui étaient ouvertes après une déclaration de guerre. Elles étaient refermées dès que la paix était proclamée.
2ème photo : cheminée "aux lions" en vert de Campan, seul mobilier d'origine se trouvant dans le salon de la Paix.
3ème photo : voussure face à la galerie des glaces
  
   

14) La Chambre de la Reine
Les boiseries datent de Marie Lescszinska, ainsi que les dessus de porte où De Troy et Natoire ont représenté les enfants de la Reine, et les cartouches du plafond où Boucher a peint les Vertus.Buste de Marie-Antoinette par Lecomte. L'ameublement a été reconstitué tel qu'il était le 6 octobre 1789, lorsque la Reine quitta définitivement le Château. Près du serre-bijoux, une petite porte donne accès aux Cabinets intérieurs de la Reine.
Décor de Robert de Cotte et Jacques V Gabriel (1730-1735). Par la porte, à gauche du lit, Marie-Antoinette échappa aux émeutiers parisiens pour se réfugier chez le roi, le 6 octobre 1789. Soieries du lit et de l'alcôve retissées à Lyon d'après les cartons originaux. Pièce reconstituée entre 1948 et 1976 dans son état de 1789.
Sur la cheminée de marbre griotte et bronze ciselé par Etienne Forestier (1789) : Buste de Marie-Antoinette par Félix Lecomte (1783).
Derrière la balustrade, à gauche : Coffre à bijoux de la reine par Jean-Ferdinand Schwerdfeger (acajou, nacre et bronze, doré ; 1787). Au centre : Lit à la duchesse reconstitué d'après les archives.
Devant la balustrade huit pliants dont quatre proviennent de la chambre de la Comtesse d'Artois, belle-sœur de le reine.

1ère photo :
La cheminée de la chambre (livrée en 1786) est revenue du Grand Trianon où elle ornait le salon des Glaces depuis Louis Philippe. Elle remplace une cheminée livrée pour Marie Leszczynska en 1730. Les feux en bronze aux sphinges par Pierre-Philippe Thomire sont fournis en 1786 et l’écran à cheminée  est livré en 1787 par Jean-Baptiste-Claude Sené pour la chambre.
2ème photo :
buste de Marie-Antoinette en 1783 à 28 ans, par Félix Lecomte et 2 candélabres en bronze doré et marbre.
3ème photo :
Le serre-bijoux de la reine, en acajou, bronze doré et nacre, est un des ornements majeurs de la pièce. Sur un socle à colonnes corinthiennes enrubannées et plaques de Sèvres façon "Wedgewood", l'armoire est composée à droite et à gauche d'un panneau de grotesques sur fond d'or encadré de nacre avec un panneau central en bronze, le tout scandé par des caryatides représentant les quatre saisons. L'armoire est surmontée d'un groupe représentant les trois grâces qui soutenait autrefois une couronne.  Commandé et payé par la Reine, il semble qu’il ait beaucoup voyagé et son luxe l’a sans doute protégé des ventes de la Révolution. Pour lui conserver les traces des avatars qu’il a connu, les trous des fractures subies lors de la Révolution de 1830 n’ont pas été effacés et les vases d’entrejambes comme la couronne n’ont pas été reconstitués.
   

1ère photo :
Le canapé actuel a été livré en 1771 par Folliot pour le meuble d'été de la chambre de la comtesse de Provence qui se trouvait sous cette chambre. Il rappelle celui qui meublait la chambre avec huit pliants. Les pliants actuels sont du même modèle, et quatre d'entre eux sont d'origine, livrés par Folliot en 1769, les quatre autres ayant été livrés pour la chambre à coucher de la comtesse d'Artois en 1773. Ils sont tendus d'une reconstitution du gros de Tours d'origine.
2ème photo : Les quatre angles en carton pâte ont été réalisés pour Marie Leszczinska et représentaient primitivement les armes de Pologne, c'est-à-dire un aigle à une tête, dont on a ensuite coupé la tête en 1770 pour le remplacer par l'aigle bicéphale de la maison d'Autriche en l'honneur de Marie Antoinette.
3ème photo :
Le lit, placé sur une estrade de marqueterie livrée par Boulle, est séparé du reste de la pièce par une balustrade. Il est accompagné de deux fauteuils et six pliants. La Reine Marie Thérèse habite peu de temps cet appartement puisqu'elle meurt brusquement dans cette chambre, le 30 juillet 1683  des suites d'une tumeur bénigne mal soignée. 
   

1ère et 2ème photo : Le lit « à la duchesse » est une pièce du mobilier d’apparat utilisée en France au XVIIIe siècle.baldaquin soutenu par un dais appuyé ici contre le mur et surplombant la couche. Il est entièrement et richement garni de tissus brodés, reconstitués d’après les documents d’archives, à l’exception de la courtepointe (dessus de lit) qui est originale.
2ème photo : Le dais est surmonté d’un coq, emblème de la France, qui veille sur le sommeil de la Reine.
   

15) Salon des Nobles
C'est la salle où la Reine tenait son cercle et recevait les ambassadeurs ; c'est ici que lui étaient présentées les femmes de qualité.
Le plafond, par Michel Corneille, représente "Mercure accompagné de la Poésie et des Sciences" ; dans les voussures, sont évoquées des femmes célèbres de l'Antiquité : Sapho, Pénélope, Aspasie et Cesisène. Au-dessus des portes, "Pygmalion" et "l'Origine de la Peinture", par Regnault. La cheminée, les tentures murales et les meubles, exécutés par Riesener et Gouthière, ont été commandés par Marie-Antoinette en 1785. Portrait en tapisserie de Louis XV d'après Van Loo : tableaux de Boucher.

1ère photo :
cette commode est l’œuvre de Riesener et Gouthière  pour la ciselure des bronzes en 1789. Elle servait, semble-t-il, à conserver les housses qui recouvraient le mobilier royal pour le protéger de la lumière pendant les absences de la Cour à l'été et à l'automne. Dessus est posé un vase en porcelaine.
2ème photo : La décoration de ce salon, comme le mobilier de style Louis XVI, sont entièrement renouvelés par Marie-Antoinette en 1785. Elle choisit un damas vert pomme bordé d’un galon d’or. Le plafond, seul élément restant d’époque Louis XIV, a été peint par Michel Corneille. Au centre, Mercure avec l’Éloquence, la Poésie, la Géométrie et les Sciences, répand son influence sur les arts.
3ème photo :
Dans les angles ont été placées les deux encoignures d’origine. Outre leur fonction de rangement, ces meubles servent à placer des candélabres pour éclairer les angles des pièces.
    

1ère photo :
La cheminée est en marbre bleu turquin pour s’harmoniser avec ses bronzes aux meubles d’ébénisterie.  Ses bronzes ont été ciselés par Gouthière sur un modèle de Rousseau.
2ème photo : dessus de porte : "Pygmalion priant Vénus d'animer sa statue" par Jean-Baptiste Regnault
3ème photo : le plafond, restauré en 2003, est tout ce qui reste de l'époque de Louis XIV. Son décor, dédié au dieu Mercure,  a été réalisé à partir de 1672 par Michel II Corneille.Au centre "Mercure répandant son influence sur les arts et les sciences".
   

Angles et voussures sont consacrées aux activités patronnées par Mercure : dans les voussures, Sapho chantant et jouant de la lyre, Pénélope faisant de la tapisserie, Aspasie au milieu des philosophes grecs, Lala de Cyzique peignant. Sur la photo suivante "l'Académie"



16) Antichambre de la Reine, ou du grand couvert
C'est ici que la famille royale, au XVIIIe siècle, soupait "au grand couvert". Les peintures du plafond représentent les héroïnes de l'Antiquité qui se sont fait connaître par leurs vertus guerrières. Les instruments de musique militaire des dessus de porte ont été peints par Madeleine de Boulogne. Célèbre portrait de Marie-Antoinette et ses enfants par Elisabeth Louise Vigée-leBrun en 1787.
Marie-Antoinette y donnait des concerts, des bals et y tenait son grand couvert. Le couple royal y "dinait" devant la Cour le dimanche et les jours de cérémonie.

1ère photo : le couvert est dressé. 
Le souper, qui avait lieu à 22 heures et durait trois-quarts d'heure, se déroulait en public. Tout le monde pouvait y assister à condition d'être correctement habillé
2ème photo :
"L’Automne ou Le triomphe de Bacchus et d’Ariane" de Pierre Mignard
3ème photo :
Henri Testelin (1616-1695), d’après Charles Le Brun "La Famille de Darius aux pieds d’Alexandre", après restauration
   

1ère photo :
Marie Antoinette de Lorraine-Habsbourg, reine de France et ses enfants par Elisabeth Louise Vigée-leBrun(1787)
2ème photo : Chefs-d’œuvre du trompe-l’œil, les 6 bas-reliefs sont d’Antoine Paillet et Claude-François Vignon. Ici : « Rodogune à sa toilette, jure qu’elle n’achèvera point de se coiffer, qu’elle n’eût vengé la mort de son mari Démétrios II Nicator, roi de Syrie »
3ème photo : statuette

   

17) Salle des gardes de la Reine
Les peintures, par Coypel, évoquent la légende de Jupiter, sauf les tableaux des voussures qui rappellent la Justice de Trajan, de Solon, d'Alexandre Sévère et de Polémée Philadelphe. C'est dans cette salle que se tenaient les gardes du corps chargés de la sécurité de la Reine.
Ancien vestibule puis salle des gardes de la Reine en 1680.

1ère photo :
"L’Enfance de Jupiter sur le Mont Ida, avec la danse des Corybantes, prêtres de Cybèle" de Noël Coypel en 1680
2ème photo :
"Un sacrifice à Jupiter" de Noël Coypel en 1680
3ème photo : buste de l’empereur Vespasien 
   

1ère photo : vase de marbre Médicis à décor bachique se trouvant à droite de la cheminée identique à celui se trouvant à gauche de la cheminée
2ème photo : dessus de porte en métal doré sur fond de marbre blanc réalisé par Legros et Massou (1679-1680), représentant des enfants assis sur des volutes et tenant des guirlandes de chênes nouées
3ème photo :
panneaux de marbre noir, blanc, Campan vert et rouge du Languedoc avec le buste de l'empereur Vespasien
   

1ère photo : angle d'un écoinçon où l'on peut voir, à droite, un mousquetaire du roi (corps d'élite de l'armée royale, proche du roi, créé en 1622 comptant 600 hommes, tous nobles), rappelant ainsi le fonction militaire de la pièce.
2ème photo : centre du plafond (de forme octogonale) en cours de restauration : peint par Noël Coypel, représentant "Jupiter parcourant les airs, accompagné de la Justice, l'Abondance et la Piété"
 

La Salle du Sacre (salle mitoyenne avec la salle des gardes de la Reine n°17)
Ancienne Grande Salle des Gardes du Château, cette vaste pièce a reçu son décor actuel sous Louis-Philippe pour abriter trois tableaux évoquant des épisodes importants de l'histoire napoléonienne : "la Bataille d'Aboukir" par Gros, "le Sacre" et la "Distribution des Aigles" par David. Le plafond a été peint par Callet et les allégories des dessus de portes par Gérard.

1ère photo : au plafond : "Allégorie du 18 Brumaire" par Callet. Napoléon Bonaparte est arrivé au pouvoir après le coup d’État des 18 et 19 Brumaire (c'est-à-dire 9 et 10 Novembre 1799). En 1799 il est Premier Consul et en 1804, il devient l'Empereur des Français.
2ème photo : "Le Couronnement de Joséphine par Napoléon", Jacques Louis DAVID, qui eut lieu le 2 Décembre 1804 à Notre Dame de Paris en présence du Pape (représenté à droite). La mère de l'Empereur est représentée sur le tableau alors qu'elle était absente ce jour-là.
3ème photo : "La Distribution des Aigles", Jacques Louis DAVID, rappelle le serment de l'armée à l'Empereur, après la distribution des insignes, le 5 Décembre 1804, au Champ de Mars.
   




La suite de la visite :
La cour et le jardin des senteurs  (à proximité du château)
-
1ère partie : La cour d'honneur, la chapelle et  le Grand Appartement du Roi
- 3ème partie : la galerie des batailles et "la Chine à Versailles"
- 4ème partie : les jardins du château de Versailles


  
Sources :
- Visite sur place
- Livret acheté sur place il y a quelques années
- Insecula
- Site internet du château de Versailles
- Les photos de Claude Rozier
- Les photos de Jean-Claude Lafarge
- Versailles plan interactif



Ecrit par Balkiara, le Samedi 20 Septembre 2014, 13:11 dans la rubrique "Journées Culturelles".

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