Coupvray en Seine-et-Marne
--> Journée du Patrimoine le 22 Septembre 2019
Le jardin des 5 sens
Le jardin a été dessiné et conçu par les services techniques de Coupvray. Il a été financé avec la participation de la
Fondation Givaudan.
Le jardin a été conçu avec l'idée de proposer un cheminement qui invite à une exploration des sens. Il s'articule autour d'une pergola pensée comme un tunnel d'ombre (perte de la vue), au bout duquel tous les sens sont exacerbés par cet environnement. Les différentes zones du jardin, disposées en cercles ou en demi-cercles, évoquent les points sur lesquels repose le système d'écriture inventé par Louis Braille.
Chaque séquence sollicite un sens en particulier : l'odorat, le goût, le toucher et la vue. L'ouïe étant présente toutes les zones du jardin à travers le murmure de l'écoulement de l'eau, et du bruissement du vent dans les feuillages.
Mais au-delà de cette conception, c'est l'interaction des sensations que le visiteur est invité à découvrir, en particulier dans la zone centrale du jardin, qui évoque le mouvement.
Ce parcours sensoriel est ponctué de plantes étonnantes (plus de 150 variétés), qui sont autant d'invitations à la découverte et à l'écoute de nos sens nous permettant d'appréhender chacun différemment, la beauté du monde qui nous entoure.
L'espace du jardin s'ouvre ensuite sur parcours de 1,4 km qui permettra de voyager sur les pas de Louis Braille tout en découvrant le charmant village de Coupvray.
Quelques photos du jardin avant de le visiter plus longuement et faire plus de photos :
La chasse au trésor
Parcourir Coupvray pour y dénicher des indices permettant de trouver l'emplacement d'une récompense.
La carte des énigmes
La mère de Louis Braille venait laver son linge sur les bords du ru comme tous les habitants du bas du village. Suite à une demande des habitants du quartier un lavoir fut aménagé en 1874.
Tombé en désuétude, un pan du lavoir fut supprimé en 1967 pour faciliter la circulation des véhicules. On peut encore voir à sa sortie, l'accès à l'abreuvoir des animaux.
La fontaine au lion
A l'origine, la fontaine était alimentée par une source captée captée chemin
des bonshommes. Un abreuvoir pour les animaux, creusé dans le sol,
recevait les eaux du trop plein de la fontaine.
Mais se posait un problème d'alimentation en eau. L'abreuvoir sera
démoli et une déviation de la Fréminette fut construit en 1820 pour
l'alimenter.
En 1862, le conseil municipal fait installer une auge au pied de la
fontaine " pour suppression de la mare qui se formait au dessous et
jugée dangereuse pour les enfants".
Lors de l'équipement en eau du village, Une citerne construite près de l'église alimente désormais la fontaine.
On peut remarquer qu'elle a été récemment dotée d'une tête de lion inopportune.
Des bâtonnets s'y trouvent car l'intrus se trouve parmi les mots inscrits dessus :
Cette fontaine se trouve sur la place de la mairie :
Elle a été construite en 1848
sur l’emplacement d’un ancien corps de bâtiments qui servait d’école communale
depuis le début du XVIIe siècle et de salle de réunion de la municipalité à
partir de la Révolution.
Ce nouveau bâtiment avait plusieurs
usages : au rez-de-chaussée à droite, une salle de classe et au dessus, la
salle du conseil municipal. L’instituteur faisait aussi office de secrétaire de
mairie et son logement occupait le coté gauche du premier étage. Enfin le corps
de garde des pompiers de Coupvray logeait leur très belle pompe à main sous
l’appartement de l’instituteur.
il y a également monument aux morts de la guerre de 14-18 :
Acquis par
souscription volontaire, il fut inauguré le 1er novembre 1921. On peut trouver
la dédicace de cette inauguration sur le côté droit du socle. A l’origine
décoré de matériel militaire récupéré sur les champs de bataille, le monument
fut ensuite entouré d’une grille qui fut enlevée dans les années 1960 au profit
d’un décor végétal puis floral.
Il porte le nom des 26 Cupressiens
« Morts pour la France » parmi lesquels 7 corps ont été rapatriés et inhumés au
cimetière communal dans des concessions offertes par la commune.
L’Église Saint Pierre :
Elle était alors la propriété de
l’abbaye de Saint-Pierre-des-Fossés, aujourd’hui Saint-Maur-des-Fossés, près de
Paris, d’où probablement son vocable (St Pierre). Cependant l’Évêché de Meaux y
avait un droit de regard, notamment l’élection du curé.
Quasiment entièrement détruit en
1590 lorsque le village fut livré aux exactions des troupes espagnoles lors des
guerres de religion, l’édifice a été reconstruit puis agrandi au XVIe et XVIIe
siècle.
Louis Braille y fut baptisé le 8
Janvier 1809.
On connaît aussi 17 inhumations
dans l’église elle-même, dont Henri III de Lenoncourt . Elle renferme également
les dalles funéraires des seigneurs de Rohan, dont Françoise de Laval et son
second époux Louis VI de Rohan ainsi que Louis VIII, autrefois inhumés dans l’église
de l’ancien couvent des Trinitaires.
Lavoir d’en haut dit « Fontaine des Médisances »
Ce lavoir fut aménagé à la Révolution sur le cours du ru qui
puise sa source en amont de la ferme du château. Il fut recouvert en 1851. On
rajouta une borne fontaine en 1878 distribuant aux cupressiens de l’eau
potable.
C’était un lieu de vie sociale où les lavandières venaient
laver leur linge et discuter des « potins » du village d’où son
surnom de « Fontaine des Médisances ».
La statue Louis Braille
Un monument à la gloire de l'enfant du village est inauguré le 31 Mai 1887. Il a été financé par souscription publique internationale.
Ce buste en bronze, réalisé par Étienne Leroux, était situé près de la place de l'église. Il a été déplacé dans ce square pour des raisons de sécurité. Un hommage en écriture Braille est inscrit à l'arrière du piédestal.
Sente des 3 petits ponts
La Fréminette
Louis Braille accompagnait souvent sa mère pour aller chercher de l'eau potable - comme tous les habitants du quartier - à la fontaine aménagée au pied du pont à côté du moulin.
Le moulin, en ruine, fut démoli vers 1960 et la source s'est tarie un peu plus tard.
La grange aux dîmes
Le marquis Tourteau d'Orvilliers pratiquait l'élevage de moutons mérinos dans une bergerie qu'il avait construite dans le parc du château. En 1812, il rachète la ferme Mauny et fait construire dans la cour du couvent cette nouvelle bergerie.
Le nom de "grange aux dîmes" donné par les habitants rappelle que la charpente provient de l'ancienne grange aux dîmes qui était située près de la place du village.
A l'intérieur, on peut remarquer, sur la charpente, les traces d'adaptation à son nouvel usage.
Sources :
Visite sur place
Aide à la rédaction : le site de la ville de Coupvray
Ecrit par Balkiara,
le Samedi 5 Octobre 2019, 18:51
dans la rubrique "Journées Culturelles".
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