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BALKIARA LA GRANDE GUERRIERE PHILOSOPHE

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Château de Fontainebleau, Seine et Marne, Chapelle de la Trinité et les jardins

--> Le 20 Décembre 2015

CHAPELLE DE LA TRINITÉ
Cette chapelle, construite au XVIe siècle, a remplacé l'ancienne église d'un couvent installé ici par Saint-Louis. Les religieux étaient des pères rédempteurs de l'ordre de la Sainte Trinité chargés du rachat des captifs en pays musulman. Comme beaucoup de chapelles de palais, celle-ci possède deux niveaux : la tribune d'où le roi et la reine assistaient généralement aux offices, le rez-de-chaussée où se tenaient les courtisans. Les princesses s'installaient aux balcons, ainsi que les musiciens et chanteurs, de part et d'autre de l'autel. La majeure partie du décor date d'Henri IV et de Louis XIII qui sont représentés de chaque côté de l'autel, l'un en Charlemagne, l'autre en Saint-Louis. Les peintures de la voûte, de Martin Fréminet, illustrent le thème de la Rédemption de l'Homme. Dans cette chapelle eurent lieu plusieurs évènements tels que le mariage de Louis XV (1725) ou le baptême du futur Napoléon III (1810).






Photo 1 : François 1er Roi de France - 1547
Photo 2 : Figure - Proteau


L’EXTÉRIEUR

Plan récupéré sur le
blog de Didier



COUR DE LA FONTAINE

Située entre le château primitif (antérieur au XIIe siècle) et les extensions voulues par François 1er à la Renaissance, cette cour est fermée sur trois côtés. Elle donne -au Sud - sur l'étang aux Carpes aménagé par les moines trinitaires et dont le tracé a été modifié à plusieurs reprises. Sur l'étang, le pavillon à pans (1662 et 1807) est une construction de Louis Le Vau. La fontaine ornée d'un Ulysse (1819) a été aménagée à l'emplacement de celle qui a donné son nom à cette cour. Elle se présente aujourd'hui dans sa configuration du début du XIXe siècle.

Les deux rampes du monumental escalier sont plaquées sur la façade Est de l'aile de la Belle cheminée (v. 1565-1570) réalisée par Primatice. Ravagée au cours d'un incendie parti de la salle de spectacle située au 1er étage en 1856, celle-ci a été en grande  partie reconstruite en 1921 grâce au mécénat de John D. Rockefeller.

A l'extrémité de cette aile, le donjon dit de Saint-Louis (début XIIe siècle) abrita longtemps la chambre du Roi. François 1er fit ériger l'aile Nord destinée à relier sa chambre à la chapelle de le Trinité (visible depuis la cour d'Honneur). Au 1er étage de l'aile de la galerie de François 1er (v. 1528) se situe la fameuse galerie, alors que les appartements de bains de ce roi se situaient au rez-de-chaussée (c'est là qu'entre autres trésors étaient exposés La Joconde et la Vierge aux Rochers de Léonard de Vinci) jusqu'à ce qu'y soient aménagés au XVIIIe siècle les Petits Appartements du Roi.

A l'ouest, l'aile des Reines Mères (1558-1565) - dans laquelle s'installaient à l'avènement de leur fils et à la suite de Catherine de Médicis les reines devenues veuves - abrite une partie de l'enfilade de onze pièces de l'appartement du Pape, aménagé en 1804 sur ordre de Napoléon à l'occasion du premier des deux séjours que Pie VII fit à Fontainebleau. Cet appartement se poursuit du côté du jardin Anglais dans le Gros Pavillon (1750-1754) édifié par Jacques-Ange Gabriel au rez-de-chaussée duquel se situe le musée chinois de l'impératrice Eugénie (1863).



Photo 1 : Chien de Fô (ou Lion Chinois). Deux
chiens se dressent près de ce qui était alors l'entrée des salons chinois sous le règne de Napoléon III, au rez-de-chaussée du gros pavillon construit par Ange-Jacques Gabriel. C’est dans cette aile donnant sur la cour de la fontaine, près de l’étang des carpes, que l'impératrice Eugénie avait souhaité transformer quatre salles en salons chinois aménagées en 1863 par l'impératrice qui recèlent les objets ramenés de Chine, dont ces deux chiens de Fô.
Photo 2 : Étang des carpes : vaste étendue d'eau prolongeant la cour de la Fontaine, est aujourd'hui un lieu emblématique du domaine de Fontainebleau. C'est François 1er qui, dès les années 1535-38, opère les premiers aménagements de l'étang : ses berges sont maçonnées de chaque côté et un îlot est planté au centre de la pièce d'eau. Plus tard, en 1594, Henri IV souhaite donner une place prépondérante à l'étang et fait alors installer un étonnant jardin insulaire, agrémenté de parterres de broderies, auquel on accédait par une petite passerelle. Étroit et dissimulé, ce passage signifiait au visiteur le caractère privatif de cette île-jardin, sorte de giardino segreto dans la tradition des jardins maniéristes italiens. L'île est finalement détruite après un siècle d'existence, en 1713, avec la volonté d'unifier les extérieurs du domaine.
L'étang a toujours joué un rôle très important dans la vie de la résidence de Fontainebleau : lieu de baignade, de navigation, de fête ou de pêche, il est une attraction essentielle du séjour bellifontain pour les souverains et leur cour.



L'aile dite de la Belle Cheminée
a été construite entre 1565 et 1570 sur les dessins de Primatice et sous l'ordre de Catherine de Médicis. Elle est marquée par deux escaliers à rampes divergentes. Elle présente en outre un remarquable équilibre en utilisant uniquement le vocabulaire architectural de la Renaissance (bossages au rez-de-chaussée, pilastres toscans, niches). A la différence des constructions de François Ier, cette façade est entièrement traitée en pierre de taille de Saint-Leu, ce qui lui confère un aspect plus homogène. Les niches présentent des statues de bronze, à l’origine copies d’antiques réalisées par Primatice, à partir des moulages faits à Rome (celles ici présentées sont des années 1930). Il s’agit de dieux et de héros de la mythologie gréco-romaine.
La deuxième photo : passage du porche


PORTE DORÉE
La Porte Dorée date de 1528. Elle date de la première reconstruction du château commandée par François 1er à son retour de captivité à Madrid. Elle est ornée d'un remarquable vestibule à fresques. Châtelet d'entrée, elle a longtemps marqué l'entrée du château. Elle ouvre, d'une côté sur la cour ovale, de l'autre sur l'orée de la forêt de Fontainebleau. C'est dans l'appartement du 1er étage qu'était logée Madame de Maintenon et qu'a été conclu la révocation de l'édit de Nantes (17 octobre 1685)

LES JARDINS


JARDIN ANGLAIS
Ce jardin aménagé sous le 1er empire répond à une mode bien établie depuis les années 1760, celle des jardins irréguliers alors replantés en réaction au certain formalisme du style français. A Fontainebleau, la création du jardin Anglais entre 1810 et 1812 correspond au développement contemporain des idées romantiques. Napoléon charge donc l'architecte Hurtault -déjà auteur de la grille (1808-1809) ouvrant la cour d'Honneur sur la ville - de repenser le jardin du Midi. Celui-ci se situe à l'emplacement de l'ancien jardin des Pins de François 1er dont subsistent à l'extrémité occidentale, la grotte des Pins (1542). Sur ce jardin ouvrent les fenêtres de l'aile Louis XV (1738) et du Gros pavillon (1754) tous deux œuvres de Gabriel. Avant même le réaménagement de ce jardin dans une manière à l'anglaise et irrégulière que l'Empereur ne goûtait pas, le pavillon de l’Étang élevé par Le Vau en 1662 est reconstruit en 1810-1811.

Une rivière pittoresque, jaillissant d'un rocher de la cascade constituent de premiers aménagements, alors que la prairie est plantée de quelques belles essences d'arbres (tilleuls, érables, platanes, cyprès chauves, épicéas, sophoras du Japon, peupliers d'Italie, cèdres et tulipiers de Virginie...). Les plus anciens de ces sujets régulièrement replantés datent du premier quart du XIXe siècle. Ils viennent à la fois ombrager les allées sinueuses qui parcourent ce jardin et répondre à la vogue des collections d'espèces végétales née dans la seconde moitié du XVIIIe siècle au retour des grandes expéditions outre-mer et entretenues par les récits de marins voyageurs. Bordé du côté de l'étang aux Carpes par la chaussée royale et ceinturé par un mur de clôture, ce jardin est encore agrémenté d'une poétique Fontaine Belle-Eau, d'où le site tirerait son nom. Depuis 1813, des statues en bronze d'après l'Antique ornent les pelouses et bosquets de ce jardin : Le Gladiateur combattant dit le Gladiateur Borghèse (École française, XVIIe siècle), Le Gladiateur mourant (Vinache, 1688), le Télémaque assis dans l'île d'Ogygie (Joseph-Charles Marin, 1804). Au Sud-Est et au-delà du mur d'enceinte, témoignage de l'éphémère École Spéciale Militaire installée par Napoléon, le manège Sénarmont (1806-1809) appartient aujourd'hui au ministère de la Défense.


LE GRAND PARTERRE
Les jardins de Fontainebleau n'ont cessé d'évoluer au cours des âges, au gré des modifications commandées par les souverains à l'intérieur même du château. Le Grand Parterre (1660-1664) d'André Le Nôtre et Louis Le Vau est une des rares commandes de Louis XIV (par ailleurs occupé à bien d'autres chantiers) pour Fontainebleau, château dont il appréciait particulièrement le séjour. Il confie au jardinier et à l'architecte précédemment employés à Vaux-le-Vicomte, la création d'un jardin destiné à relier harmonieusement la tête du Grand Canal (1609) creusé sous Henri IV et long de 1 200 mètres, aux jardins de la Renaissance déployés au-delà de la chaussée de l'étang aux Carpes (actuel jardin Anglais). Ce parterre (11 hectares) est considéré comme le plus vaste d'Europe. Le terrain est donc entièrement remodelé afin de constituer une plate-forme rectangulaire ceinturée d'une terrasse. Sur une superficie de quatre hectares, quatre compartiments s'articulent autour d'un bassin central orné d'une vasque (1817).  Jusqu'en 1730, ces quatre compartiments désormais engazonnés étaient ornés d'une broderie de buis entremêlant les chiffres du roi et de la reine dans des motifs de rinceaux.

Aujourd'hui, 45 000 plantes sont nécessaires chaque année pour fleurir les plates-bandes qui les ceinturent. De fait, le Grand Parterre prolonge la perspective du canal qu'il relie au pavillon de l’Étang (1662 et 1807) construit afin d'en constituer le point d'orgue. Perpendiculairement, un bassin circulaire dit rond d'eau, est aujourd'hui orné de la réplique d'une statue du Tibre fondue à la Renaissance et disparue à la Révolution. Il précède la trouée vers la forêt. En contrebas, le bassin des Cascades (XVIIe et XIXe siècles) en partie ruiné dès l'avènement de Louis XV n'a été réaménagé qu'à partir de la Restauration et orné au cours du XIXe siècle de huit groupes sculptés auxquels répondent autant de statues.



JARDIN DE DIANE

Grille du jardin de Diane


Le jardin de Diane
Le jardin de Diane, aux dimensions plus modestes que les autres jardins du château, était, à l’origine, le jardin privatif de la reine Catherine de Médicis. Le Premier Empire le transforme en jardin anglais tout en conservant son caractère intime. Outre les essences rares des arbres qui l’agrémentent, le jardin de Diane est orné en son centre d’une surprenante fontaine dédiée à la déesse de la chasse.


Le Danseur de saltarelle - 1865 (Sanson Justin Chrysostome)


LA GROTTE DES PINS (1543)
Cette construction de 1541-1543 est la première grotte artificielle créée en France et associait à l'origine un ensemble de pierres sculptées à un décor de fresques. Elle constituait le rez-de-chaussée d'un pavillon qui ponctuait la galerie d'Ulysse construite sous François 1er et dont le décor fut exécuté durant le règle suivant par Primatice. La grotte ouvrait alors sur un jardin planté de pins maritimes.
La façade en appareillage rustique ornée de sculptures de géants s'inscrit dans la manière italienne des années 1520-1530, elle se réfère explicitement aux dessins de Jules Romain pour le palais de Té à Mantoue. L'intérieur, peint à fresques, était encore orné de stucs et de mosaïques de cailloux.

La grotte est logée au rez-de-chaussée d'un pavillon d'angle, à l'extrémité de la galerie d'Ulysse (aujourd'hui disparue et remplacée depuis le XVIIIe siècle par l'aile Louis XV). Elle donnait à l’origine sur un jardin planté de pins maritimes. Elle est directement inspirée du maniérisme italien.
La façade est constituée de géants emprisonnés dans la pierre. Ces Atlantes sont un chef-d'œuvre de la sculpture en « gresserie » : brutaux, massifs, d'une étonnante modernité, ils semblent surgir de leur gangue en grès et dominer avec peine leur force primaire, quasi bestiale.


Suite du Château de Fontainebleau :
- Musées Chinois et Napoléon 1er  
- Les Grands Appartements 


Source :
Visite sur place
Site non officiel sur le château de Fontainebleau
Blog que je trouve super bien fait : le blog de Didier
De nombreuses et magnifiques photos : 20000 lieux

Ecrit par Balkiara, le Dimanche 28 Janvier 2018, 20:27 dans la rubrique "Journées Culturelles".

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Commentaires

Anonyme

29-01-18 à 13:13



tout était superbe mais dommage qu'il n'ait pas fait beau pour faire un peu plus les jardins cette fois-là mais on y retournera, faut juste commander le soleil d'Austerlitz peut-être ?


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