Joueb.com
Envie de créer un weblog ?
ViaBloga
Le nec plus ultra pour créer un site web.
Débarrassez vous de cette publicité : participez ! :O)

BALKIARA LA GRANDE GUERRIERE PHILOSOPHE

Si mes écrits vous dérangent, sachez que vous n'êtes pas obligés de venir les lire.

Page principale

Château de Fontainebleau, Seine et Marne, les Grands Appartements

--> Le 20 Décembre 2015



L'ANTICHAMBRE DE LA GALERIE DES FASTES
Dans ce vestibule, divers tableaux recréent l'aspect qu'avait la pièce à la fin du Second Empire. Le grand vitrail installé dans la baie centrale est intitulé : l'Artiste. C'est une œuvre du maître-verrier Maréchal, exécuté à Metz et achetée par Napoléon III, à l'Exposition Universelle de 1867.
Pour le placer à cet endroit, on ajouta la partie basse avec le chiffre LN (Louis-napoléon), et la partie haute avec les deux figures de Renommées encadrant la date de 1867.


LA GALERIE DES FASTES
Cette galerie, créée sous Napoléon III, devait réunir des tableaux représentant des scènes historiques dont Fontainebleau avait été le témoin. Mais ce projet n'a pas été réalisé. Parmi les tableaux exposés aujourd'hui, plusieurs répondent à cette idée, comme l'Entrevue de Napoléon 1er et de Pie VII à  Fontainebleau par Demarne et Dunouy (1808) ou encore vue du château et des jardins de Fontainebleau après les travaux de 1713, par P.-D. Martin (1718).

Photo 1 :
Photo 2 : galerie des Fastes
Photo 3 : Adrienne Marie-Louise Grandpierre-Deverzy (1798-1869) Christine, reine de suède fait assassiner son grand écuyer Monaldeschi.


LA GALERIE DES ASSIETTES
Cette galerie a été aménagée par Louis-Philippe vers 1840. On y installa au plafond des peintures d'Ambroise Dubois du début du XVIIe siècle, déposées de la galerie de Diane. Louis-Philippe fit également encastrer dans les boiseries de style Renaissance cent vingt-huit assiettes en porcelaine de Sèvres. Elles représentent divers évènements qui eurent lieu à Fontainebleau, la forêt, d'autres maisons royales, et des lieux visités par Louis-Philippe à l'étranger. Le cabinet en porcelaine de sèvres illustre le mariage en 1837 du duc d'Orléans, fils aîné du roi.



L'ANTICHAMBRE NOIRE
L'appartement du Pape est situé au premier étage de l'aile des Reines Mères et du Gros Pavillon. Ces onze pièces en enfilade réunissent deux appartements dits "Louis XV" et "Louis XIII". Invité pour le couronnement de napoléon à Paris, Pie VII arriva à Fontainebleau le 25 Novembre 1804. A cette occasion, le château fut remeublé en dix-neuf jours et le pape fut logé dans ce double appartement qu'il retrouva de Juin 1812 à janvier 1814 lors de la captivité que lui imposa l'Empereur afin de le contraindre à signer un Concordat. L'antichambre simplement meublée servait de salle d'attente. Le mobilier recouvert de velours vert date du Second empire.


SALON DES HUISSIERS
Dans cette pièce qui servit successivement de salle des gardes et d'antichambre, se tenaient au XIXe siècle les huissiers chargés de contrôler l'accès à l'appartement. Le canapé et les fauteuils Directoire sont estampillés Jacob-Frères. En bois peint, ils sont couverts en tapisserie de Beauvais représentait les Arts et les Sciences.


SALON DES OFFICIERS
Ce salon de réception est orné de deux dessus de porte de Pierre Mignard, Clio et Calliope et Erato, Euterpe et Terpsichore. Encastrées en 1837, ces deux œuvres ont été découpées dans une toile représentant Apollon et les Muses, initialement peinte pour Louis XIV pour le plafond du Salon Ovale à Versailles. Les tapisseries appartiennent à la tenture de la Galerie de Saint-Cloud et ont été tissées aux Gobelins sur des cartons de Pierre Mignard en 1687. Le mobilier est en partie du XVIIe siècle complété par des copies du XIXe siècle de style Louis XIV et Louis XV. Sur la cheminée, la pendule de style Louis XVI a été remontée au XIXe siècle sur une boîte à musique.




CABINET A PANS

Les boiseries de ce cabinet de toilette ont été dessinées par l'architecte Gabriel pour Mesdames Adélaïde et Victoire, filles de Louis XV lorsqu'elles occupaient cet appartement.


CHAMBRE A COUCHER D'ANNE D'AUTRICHE
Cette pièce fut la chambre à coucher d'Anne d'Autriche qui la fit décorer par les peintres Charles Errard et Gilbert de Sève vers 1660. Le premier réalisé le décor du plafond et des lambris. Le second exécuta pour les dessus de portes les portraits de la reine sous les traits de Minerve, et de sa bru, marie-Thérèse d'Espagne, sous les traits de l'Abondance. Le mobilier en noyer sculpté de style Renaissance, comportant un lit à colonnes, deux tables de nuit, deux commodes, une console, un canapé, six fauteuils, six chaises, deux tabourets de pieds, a été livré en 1860 par la maison Fourdinois. Les deux tapisseries, Le Triomphe de mars et Le Triomphe de la Religion, appartiennent à à la tenture des Triomphes des Dieux.
Leurs cartons sont dus au peintre Noël Coypel (1628-1707) qui s'est inspiré d'une tenture de la Renaissance réalisée sur des dessins de Jules Romain. Le guéridon a été offert par le pape Pie IX à son filleul le Prince impérial et a figuré à l'Exposition Universelle de Paris en 1867. Son plateau est constitué d'une mosaïque de marbres trouvés dans les fouilles du Palatin avec au centre les armes du Souverain Pontife réalisées en micro mosaïque. Cet objet, œuvre du marbrier Pietro Martinori, est un bel exemple des productions des ateliers romains.


SALON DE RÉCEPTION
Dans ce qui était son antichambre, Anne d'Autriche fit installer le plafond de la chambre du roi Henri II dit "aux Planètes", sculpté par le menuisier Ambroise Perret en 1558. Il comporte neuf compartiments dont sept sont ornés de figures personnifiant les planètes. Anne d'Autriche y fit ajouter son chiffre et celui de son fils, AL, ainsi que ses armes. Les deux grades consoles en bois doré à figures égyptiennes ont été exécutées en 1787 par le menuisier Trompette et le sculpteur Butteaux. Les tapisseries appartiennent à la tenture de la Vie d'Alexandre le Grand, tissée aux Gobelins d'après les cartons de Charles Le Brun.


SALON DES OFFICIERS
A l'avènement de Louis XIV, d'importants aménagements furent effectués dans cette aile pour Anne d'Autriche. La grande salle des gardes fut alors ornée d'un plafond peint en camaïeu rehaussé d'or par Charles Errard en 1662-1664. Il en subsiste encore la moitié dans ce salon où le compartiment principal représente La Renommée qui publie le règne glorieux de Louis XIII. On peut également y remarquer un beau cabinet en ébène de style XVIIe siècle et des vases en majolique d'Urbino (vers 1565-1571). Les sièges d'époque Premier Empire sont recouverts en tapisserie de Beauvais. Au centre, la table en palissandre a été réalisée pour la bibliothèque de Louis-Philippe aux Tuileries.

 
L'ANTICHAMBRE
Cette antichambre a été créée au XIXe siècle, en coupant en deux l'ancienne salle des gardes. Elle fut décorée dans un style néo-Louis XIII avec un plafond en carton-pierre et une tenture imitant le cuir de Cordoue. L'ameublement livré sous le Second empire suit ce parti décoratif.



VESTIBULE DE LA CHAPELLE
Situé au débouché du célèbre escalier en fer-à-cheval construit sous Louis XIII, c'était une des entrées principales du château. Il permettait également au Roi d'accéder à la tribune de la chapelle. Ce vestibule comporte de très belles portes en chêne sculpté entourées d'un riche encadrement de pierre. Du règne de Louis XIII subsistent actuellement la porte de la chapelle et son encadrement, ornés tous deux de motifs religieux (anges, couronnes d'épines...), ainsi que la porte de la galerie François Ier et son encadrement qui comportent des motifs militaires, des têtes d'Hercule et le chiffre du Roi. Du côté de la terrasse, seul l'encadrement est d'époque (les autres portes ont été copiées au XIXe siècle sur celle qui dessert la galerie François Ier). Le mobilier en chêne sculpté a été réalisé au Second empire, en s'inspirant du décor des portes. Le fauteuil et la table étaient destinés aux huissiers.



LA GALERIE FRANÇOIS 1er
Cette galerie fut entreprise par François 1er en 1528 pour relier les appartements royaux (au fond) à la chapelle de la Trinité. Séduit par la Renaissance italienne, entrevue lors de ses campagnes militaires, le roi fit appel à des artistes italiens formés à la dernière mode : Rosso Florentino (suiveur de Michel-Ange) et, un peu plus tard, Primatice (artiste de la cour de Mantoue). Ces maîtres italiens introduisent un nouveau style de décoration, où se trouvent habillement associés :
- un lambris en boiseries sculptées et rehaussées de motifs dorés. On y remarque le "F" de François 1er, son emblème (la salamandre) et les armes royales (trois fleurs de lys),
- des stucs, décorations sculptées faites avec du plâtre et de la poudre de marbre,
- des fresques peintes directement sur le mur (de l'italien affrescho, peinture faite sur enduit frais).



SALLE DES GARDES
La salle des Gardes, première pièce de l'appartement du roi, était occupée par des soldats. Servant de pièce de passage pour les personnes admises aux audiences royales, elle était, au XVIIe siècle, sobrement décorée d'un plafond à poutres peintes et d'une frise en haut des murs. Le reste du décor a été exécuté à la demande de Louis-Philippe lorsque la pièce fut transformée en salon de réception avant qu'elle ne serve de salle de réception avant qu'elle ne serve de salle à manger ordinaire sous Napoléon III. Remarquez surtout :
- la cheminée monumentale, ornée d'un buste d'Henri IV,
- le grand vase en porcelaine de Sèvres, de style Renaissance (1832), et illustrant des scènes que la légende situait à Fontainebleau : Léonard de Vinci peignant la Joconde devant François 1er (Léonard de Vinci n'est jamais venu à Fontainebleau), Benvenuto Cellini sculptant sa Diane devant Diane de Poitiers.


Photo 1
:
Louis de France, dauphin (fils de Louis XV), Alexandre Roslin
Photo 2 : "La pudeur cède à l'Amour",
Jean-Baptiste Joseph De Bay, 1853


SALLE DE BAL
Si sa construction est entreprise sous le règne de François Ier, son décor ne sera livré – après modifications du parti originel – que sous celui d’Henri II, son fils. Le décor de fresques, imaginé par Primatice, a été exécuté par Nicollo dell’Abbate et date des années 1550. Le programme iconographique est celui de la chasse, de part et d’autre de la cheminée, des plaisirs de la musique, au-dessus de la tribune des musiciens. Il est en revanche moins évident sur les côtés, en partie ornés de scènes de banquets mythologiques et de trophées.



LA CHAPELLE SAINT-SATURNIN
La première chapelle du château fut fondée en 1169, sous le règle de Louis VII, et dédiée par Thomas Becket à la Vierge et à Saint Saturnin. Mais ce bâtiment avait disparu sans que l'on connaisse même son emplacement exact, lorsque fut décidée, sous François 1er, l'édification de l'actuelle chapelle Saint-Saturnin. La construction qui dut débuter vers 1541 était en voie d'achèvement en 1546, date que l'on retrouve inscrite sur le clés de la coûte. C'est sans doute au maître maçon Gille LE BRETON qu'il faut attribuer les dispositions inhabituelles de ce sanctuaire : un volume unique terminé par une abside à cinq pans à chaque extrémité. Quant aux parois, elles sont animées par une succession d'arcades sur deux niveaux, séparées au rez-de-chaussée par des contreforts et à l'étage par des colonnes. La tribune d'orgue fut réalisée sur les dessins de Philibert DELORME, l'architecte d'Henri II, qui la fit supporter par deux colonnes ioniques en marbre.
Rendue obscure sur trois côtés par la construction de la salle de Bal puis, sous Henri IV, par celle du pavillon du Tibre et de la nouvelle façade sur la cour Ovale, la chapelle fu entièrement repeinte et dorée en 1608. On remarque notamment à la coûte les têtes de chérubins, les rosaces et les chiffres des souverains.
Après que les constructions adjacentes eurent bouché les grandes baies latérales, six grands tableaux furent commandés au peintre Ambroise DUBOIS, en 1612, afin de les décorer : la Nativité, la Crucifixion, la Résurrection, la pentecôte, l'Assomption et la Fête de tous les Saints. Deux tableaux seulement : La Résurrection et la Pentecôte, étant achevés à la mort du peintre (1614 ou 1615), la commande fut reprise par son fils jean DUBOIS qui peignit la Nativité et la Crucifixion, ainsi que par Claude d'HOEY (oncle de ce dernier) qui se chargea de l'Assomption et de la Fête de tous les Saints. L'ensemble fut terminé après 1631. Le dessin de l'architecte ROBIT nous montre trois de ces tableaux avant les aménagements de Napoléon 1er.
Un tableau célèbre avait encore orné le maître-autel de cette chapelle au XVIe siècle, la Sainte Famille de Raphaël, aujourd'hui au Louvre, dont une copie, exécutée à l'époque d'Henri IV, resta au château jusqu'à la Révolution.
A partir du règne de Louis XIII, la chapelle Saint-Saturnin avait probablement été davantage utilisée pour les dévotions privées des personnages de la Cour que pour les grandes cérémonies publiques. Puis elle fut désaffectée au début de la révolution, et napoléon 1er décida en 1807 d'y établir une bibliothèque ; celle-ci fut inaugurée en 1810 avec des livres provenant du conseil d’État. Ils y restèrent jusqu'en 1851, mais Napoléon III ayant rendu la chapelle au culte, les installa dans la galerie de Diane où ils figurent toujours.
L’Église honore Saint Saturnin le 29 Novembre.

Chapelle basse Saint-Saturnin
Elle occupe l’emplacement de la chapelle consacrée par Saint Thomas Becket en 1169. Celle-ci ayant disparu sous François Ier elle fut donc reconstruite. Restaurée sous Louis-Philippe, elle reçoit alors les grands vitraux de Sèvres dessinés par la princesse Marie, sa fille, et réalisés par Émile Wattier.


Chapelle haute Saint-Saturnin
Chapelle royale du château de Fontainebleau, celle-ci s’articule sur deux niveaux superposés, selon le modèle en vigueur des Saintes-Chapelles. La chapelle haute était conçue pour être éclairée en transparence ; elle est finalement englobée dans les ailes de la salle de Bal et du Tibre, avant de recevoir un admirable décor conçu par Philibert Delorme et une tribune de marbre.


CHAMBRE DE LA DUCHESSE D’ÉTAMPES
Au XVIe siècle se trouvait ici une chambre à coucher décorée par la Primatice pour la duchesse d’Étampes, favorite de François 1er, on admire l'alliance de stucs et de fresques, pour une ornementation consacrée à l'Histoire d'Alexandre. Les fresques de Primatice et ses collaborateurs sont, sur le mur de droite : Alexandre domptant Bucéphale, le mariage d'Alexandre et de Rosane, Alexandre épargnant Timoclée. Le style du Primatice est différent de celui du Rosso, l'accent étant mis sur la beauté du corps humain (Rosane recevant la couronne) et sur l'harmonie et l'élégance des lignes (les figures féminines en stuc). Au XVIIIe siècle, Louis XV transforma la pièce en escalier pour servir d'accès à l'appartement du roi (remarquez les "L" entrelacés de la rampe). Le plafond fut créé à la demande de Louis-Philippe et représente l'Apotéhose d'Alexandre.


LA ROTONDE
La Nature, statue en marbre par Niccolo Pericoli, dit Tribolo (vers 1500-1550), commandée pour François 1er en 1529 afin de servir de support à une vasque et placée par le roi à Fontainebleau.


PREMIÈRE SALLE SAINT-LOUIS
Première antichambre de l'appartement du Roi, on l'appelait également salle du buffet. C'est ici que l'on dressait les buffets aux XVIIe et XVIIIe siècles lorsque le Roi prenait seul son repas en public (Le Grand Couvert) dans la salle suivante. Louis XV fit ouvrir la grande arcade qui relie cette salle et la suivante, afin de faciliter la circulation dans ses appartements. Cinq des tableaux encastrés dans les boiseries sont dus au peintre Ambroise Dubois (XVIIe siècle). Ils ont été installés sous le règne de Louis-Philippe ainsi que le plafond en carton-pâte doré. La pièce est meublée dans son état du Second empire avec des meubles de style Louis XIV. La grande pendule, attribuée à l'atelier de Boulle (vers 1725), représente le char d'Apollon d'après le célèbre groupe du bassin d'Apollon à Versailles.


DEUXIÈME SALLE SAINT-LOUIS
Située dans l'ancien donjon, seule partie du Moyen Âge conservée jusqu'à nos jours, elle fut la Chambre du  Roi, probablement jusqu'à Henri IV, puis servit d'antichambre. Son décor ancien disparait sous Louis XV. Les tableaux où figurent des enfant proviennent du château de Marly. D'autres peintures illustrent des épisodes de la vie d'Henri IV. Celui-ci est également représenté à cheval par Matthieu jacquet sur le grand bas-relief de la cheminée, provenant de l'ancienne "Belle Cheminée", aujourd'hui disparue.


SALON LOUIS XIII
Le roi Louis XIII naquit ici même en 1601. Au XVIIe siècle, c'était le cabinet du Roi où se tenaient les conseils de gouvernement et les audiences particulières. Le plafond et les murs furent décorés à la fin du règne de Henri IV, sauf les grandes portes ouvertes sous Louis XV afin de faciliter la communication dans les appartements. Les tableaux des murs et du plafond sont du peintre flamand Ambroise Dubois. Ils illustrent un roman grec du IVe siècle : Les Amours de Théagène et Chariclée. Ces tableaux, ainsi que les boiseries peintes de tons clairs et de paysages sont caractéristiques de la décoration en vogue jusqu'à Louis XIV L'ameublement est représentatif du mélange des styles en vigueur au XIXe siècle : sièges d'époque et de style Louis XIV et bronzes de style Renaissance.


SALON FRANÇOIS 1er
On entre dans l'ancien appartement de la Reine. C'était la chambre de la souveraine sous le règne de François 1er. Du décor initial conçu par Primatice ne subsiste que la cheminée avec sa fresque représentant les Noces de Vénus et Adonis. Sous le règne de Louis XVI cette pièce, devenue la seconde antichambre de la Reine, était utilisée pour les repas publics de la famille royale. On y donnait régulièrement des concerts. Restée salle à manger sous l'empire, elle devint salon de réception sous Louis-Philippe. L'ameublement a été installé au XIXe siècle. Les tapisseries de la série des Chasses de Maximilien ont été tissées aux Gobelins au XVIIe siècle d'après une célèbre tenture flamande conservée au Louvre.


SALON DES TAPISSERIES
Salle des Gardes de la Reine, puis première antichambre, la pièce est devenue salon de réception sous le règne de Louis-Philippe, avec la pose d'un plafond en sapin du Nord. Les tapisseries, tissées à Paris dans la première moitié du XVIIe siècle, illustrent l'Histoire de Psyché. Les deux bas d'armoire du XIXe siècle, décorés selon la technique Boulle, associent l'écaille, le cuivre et l'ébène. L'un est décoré en "partie" (en clair sur fond sombre) et l'autre en "contre-partie" (en sombre sur fond clair), une opposition typique de la technique de la marqueterie Boulle.


ANTICHAMBRE DE L’IMPÉRATRICE
Ancienne salle des Gardes de la Reine, l'antichambre de l'Impératrice a été enrichie sous le règne de Louis-Philippe par la mise en place du plafond et des boiseries. Ajouté sous le Second Empire, le mobilier très sobre est en accord avec la fonction de la salle, simple passage. Les trois tapisseries du XVIIe siècle furent tissées aux Gobelins et font partie d'une suite, les Saisons.
Photos 2 à 4, de gauche à droite :
le Louvre pour l’Hiver, le château de Saint-Germain pour l’Automne, puis les Tuileries pour l’Été,  mais également au fond,le château de Fontainebleau, Au centre de la tapisserie de l’Automne prend place un médaillon au sein duquel figure un portrait de Louis XIV chassant le cerf. Les montants renferment des attributs interrompus au centre par des cartouches aux armes de France et de Navarre. Des dieux grecs permettent d’identifier les saisons : l’automne est sous le signe de Bacchus (vignes et vendanges) et Diane (chasse). L’été sous la chevelure rayonnante d’Apollon, dieu du soleil tutélaire de Louis XIV. L’hiver, sous celle du vieux Saturne au sablier écoulé rappelant que l’année se termine, avant que la nouvelle année, jeune déesse Hébé rayonnante, surplombe son déclin. Les arbres sont nus, les grands spectacles sont donnés lors de cette saison dépouillée.
La tapisserie dédiée au Printemps est conservée au Mobilier National.


GALERIE DE DIANE
Autrefois galerie de la Reine, cette galerie est longue de quatre-vingt mètres et larde sept. Construite sous le règne d'Henri IV, son décor racontait l'histoire de la déesse Diane. Très délabrée au XVIIIe siècle, elle fut restaurée à la demande de Napoléon 1er et de Louis XVIII. Sa voûte fut alors décorée dans le style néo-classique. La galerie servit ensuite de passage et de salle des banquets avant sa transformation en bibliothèque par napoléon III. Le grand globe, installé ici sous le Second Empire, appartenait à Napoléon 1er.



SALON BLANC
Le salon blanc, situé à l'emplacement d'un ancien cabinet dit "cabinet de Clorinde", ne date dans sa forme actuelle et son décor que du XIXe siècle. Ce fut en effet le petit salon de la reine Marie-Amélie, puis le salon des dames de l'impératrice Eugénie. Le mobilier a été placé ici sous le règne de Louis-Philippe, mais il est d'époque Empire dans sa majeure partie : sièges de Jacob frères, jardinière de Thomire, console de Jacob-Desmalter.


GRAND SALON DE L’IMPÉRATRICE
Grand cabinet de la Reine avant la Révolution, utilisé comme salon de jeu et salle d'audience, cette pièce fut redécorée en 1786 pour Marie-Antoinette dans le style néo-classique inspiré par les fouilles d'Herculanum et de Pompéi. Le plafond est peint d'un ciel avec Minerve couronnant les Muses, les murs, les portes et la frise sont ornés d'arabesques et de motifs à l'antique, les dessus de porte comprennent des peintures imitant des bas-reliefs (Sacrifices à Mercure) et des motifs en plâtre (sphinges et caducées). Cette pièce devint, sous Napoléon 1er, le grand salon de l'Impératrice dont le mobilier est intégralement conservé de nos jours. Les deux fauteuils étaient destinés aux souverains. Les dames s'asseyaient sur les chaises ou sur les tabourets, en fonction de leur rang, et les messieurs restaient debout.


CHAMBRE DE L’IMPÉRATRICE
Depuis la reine Marie de Médicis (épouse d'Henri IV) jusqu'à l'impératrice Eugénie, toutes les souveraines de France occupèrent cette chambre. Le décor actuel date de différentes époques. Le plafond de bois doré est du XVIIe siècle et son agrandissement au dessus de l'alcôve du XVIIIe siècle. Les portes et dessus de porte ont été réalisés pour Marie-Antoinette. Le mobilier est celui que connut l'impératrice Joséphine (le lit fut exécuté pour Marie-Antoinette mais elle n'eut pas le temps de l'utiliser). La balustrade, d'époque Empire, est une survivance de l'étiquette de l'Ancien Régime. Elle servait à délimiter l'espace privé de la souveraine. La somptueuse soierie des murs et du mobilier a été retissée à Lyon, de 1968 à 1986, d'après les modèles originaux du XVIIIe siècle, utilisés sous Napoléon 1er.



SALLE DU TRÔNE
On entre ici dans l'ancien appartement du Roi, devenu l'appartement de l'Empereur. Cette pièce fut la chambre du Roi, du XVIIe siècle jusqu'à la Révolution, et représentait le siège même de la royauté. C'était une chambre de parade qui imposait le plus profond respect aux courtisans, même en l'absence du Roi. Napoléon 1er conserva cette fonction de lieu symbolique du pouvoir en transformant la pièce en salle du Trône. L'ameublement fut conforme aux directives de l'étiquette impériale, souhaitant renouer avec le cérémonial de l'Ancien Régime. Sous un dais, le trône domine la salle dans laquelle sont disposés les pliants et la table de prestation de serment.
Dette salle est aujourd'hui en France l'unique salle du Trône existant avec son mobilier.


SALLE DU CONSEIL
Au XVIIIe siècle, Louis XV fit de cette pièce le grand cabinet d Roi, ou cabinet du Conseil, et renouvela entièrement son décor. Le plafond, orné de toiles peintes par Boucher, représente au centre Le Char d'Apollon, entouré aux quatre angles de groupes d'enfants figurant Les Saisons. Tout autour de la pièce, sur les lambris, douze figures en camaïeu bleues et roses personnifient les vertus qui doivent inspirer le Roi en son Conseil : la Force, la Justice, la Clémence, la Prudence..., et sur les portes elles figurent les Saisons et les Éléments. La pièce fut remeublée pour napoléon 1er. Lors des conseils, l'Empereur s'asseyait sur un des fauteuils et les ministres sur les chaises.


CHAMBRE DE L'EMPEREUR
Cette salle et les survivants sont situés dans le bâtiment construit sous le règne de Louis XIV le long de la galerie François 1er, napoléon fit de cette pièce, ancien "cabinet à la poudre" (lieu servant à la toilette du roi), sa chambre à coucher. Le décor créé pour Louis XVI (boiseries, cheminées et tableaux en dessus de porte) a été conservé mais fut enrichi pour l'Empereur par les peintures en grisaille d'or du peintre Moench. Le mobilier fut installé en 1808-1809. Il est recouvert d'un velours chiné tissé et rebrodé à l'identique de 1988 à 1995. Le fond couleur prune jugé trop sombre par Napoléon avait été brodé à sa demande d'un fil jaune afin de l'éclaircir. Le tapis orné de trophées militaires a été tissé à Aubusson en 1809. Cette chambre devint la chambre à coucher des souverains de Napoléon 1er à Napoléon III.



PETITE CHAMBRE A COUCHER DE L'EMPEREUR
Du décor de l'ancien cabinet de travail de Louis XVI subsistent la cheminée, les dessus de porte et des boiseries. D'abord chambre à coucher de Napoléon, cette pièce devint ensuite son cabinet de travail. Il pouvait facilement se reposer grâce au lit de camp installé ici en 1811.Les garnitures des meubles en soie verte et brocart rouge, la tenture de l'hémicycle et la draperie "à la romaine" en brocart ponceau (rouge coquelicot) et or courant sous la corniche, ont été retissées et reposées à l'identique de 1984 à 1995. Le grand bureau mécanique de Jacob Desmalter a été conçu à la demande de Napoléon qui désirait pouvoir étaler ses papier. La peinture au plafond date de 1818. C'est une allégorie du retour des Bourbons en France ; elle représente la Clémence royale arrêtant le cours de la justice.


SALON PARTICULIER DE L'EMPEREUR DIT SALON DE L'ABDICATION
Cette pièce est célèbre entre toutes par le souvenir qui s'y attache. C'est sur le guéridon situé au milieu de la salle que Napoléon semble avoir signé son acte d'abdication le 6 Avril 1814, avant de faire ses adieux à ses troupes dans la cour d'entrée du château. Le brocart rouge et or à motif de lyres et de rosaces garnissant les murs et les sièges a été retissé à l'identique de 1986 à 1994. Le mobilier a été mis en place en 1808.


PASSAGE DES BAINS
Ce passage doit son nom à la salle de bains installée pour Napoléon en 1806 et visible depuis la porte gauche. La baignoire en cuivre étamé garnie de mousseline, le bain de pieds en tôle vernie et les siège en acajou sont ceux que connut l'Empereur. Le passage des bains servait de petite salle à manger comme l'indique la table à abattants livrée en 1810.


SALON DES AIDES DE CAMP DE L'EMPEREUR
Les Aides de camp assuraient auprès de Napoléon un service de garde rapprochée. Installé à partir de 1806, l'ameublement est plus simple car il correspond au règlement imposé par l'Empereur. Les sièges sont en bois peint couverts d'une tapisserie de Beauvais. Les encoignures avaient été anciennement exécutées pour les tantes de Luis XVI pour leur château de Bellevue (près de Saint-Cloud). Les autres meubles datent de la période impériale.


ANTICHAMBRE DE L'EMPEREUR
Chambre des bains sous Louis XVI, cette pièce devint une antichambre en 1808 lorsque fut percée la porte donnant dans la galerie François 1er (porte située dans le mur face aux fenêtres). Le décor a été modifié sous Louis-Philippe (pose des dessus de porte) et sous Napoléon III avec la pose de deux grands tableaux de Vien (à gauche) Hector déterminant Pâris à prendre les armes, 1783, et de Brenet (à droite) Les Dames romaines offrant leurs bijoux au Sénat, 1785. L'ameublement, très simple, est celui mis en place en 1808.
La pendule italienne à dix cadrans de Napoléon 1er s'y trouve : elle indique l'heure, les jours de la semaine, le signe des jours, le quantième du mois, les phases de la lune, les équinoxes, les solstices, les années bissextiles et les signes du zodiaque. Plus de détail sur le site patrimoine horloge.


ESCALIER FRANÇOIS 1er


Suite du Château de fontainebleau :

- Musées Chinois et Napoléon 1er  
- Chapelle de la Trinité et les jardins  



Source :
Visite sur place
Site non officiel sur le château de Fontainebleau
Blog que je trouve super bien fait : le blog de Didier
De nombreuses et magnifiques photos : 20000 lieux 

Ecrit par Balkiara, le Samedi 20 Janvier 2018, 14:54 dans la rubrique "Journées Culturelles".

Repondre a cet article

Commentaires

dragonia

dragonia

21-01-18 à 05:34

heureusement que tu es là pour la post-visite car tout est tellement beau qu'à plusieurs moments je ne savais plus où regarder : les plafonds, les tableaux, les marquetteries, la vaisselle, les textes explicatifs...
il aurait fallu des heures en plus ou une 2ème visite mais c'est un peu loin, donc merci pour toutes ces informations complémentaires et merci à Didier aussi


Espace connexion

Nom d'utilisateur
Mot de passe

Mot de passe oublié ?

Où discute-t-on activement ?

Au fil des mois !