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BALKIARA LA GRANDE GUERRIERE PHILOSOPHE

Si mes écrits vous dérangent, sachez que vous n'êtes pas obligés de venir les lire.

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Journée du Patrimoine 21.9.2014

--> Brou-sur-Chantereine : exposition sur la guerre 1914-1918 au château

Exposition, dans le Château de Brou, d'objets, d'écrits et de photos sur la guerre de 14/18, recueillis auprès de la population breuilloise.
Article faisant suite à celui sur le château de Brou-de-Chantereine.
 
1ère photo : n°1
des Journaux de Guerre ré-édité en 2014
2ème photo : Journal Universel "L'Illustration" du 17 Octobre 1914
3ème photo : "le Roi Albert au milieu de ses soldats" (Journal Universel du 17.10.1914)
   

1ère photo : "les derniers efforts pour la défense d'Anvers"
(Journal Universel du 17.10.1914)
2ème photo : "le tricot du combattant"
(Journal Universel du 17.10.1914)
3ème photo :
Journal Universel "L'Illustration" du 22 Août 1914
   

1ère photo : "correspondance militaire" (Journal Universel du 22.8.1914)
2ème et 3ème photos : "l'arrivée en France et la visite à Paris du Général French"
   

1ère photo : "les vicissitudes de la guerre"
(Journal Universel du 22.8.1914)
2ème photo : "visions de la guerre" (Journal Universel du 22.8.1914)
3ème photo : "Les forces navales de la France, de l'Angleterre et de l'Autriche-Hongrie dans la Méditerranée" (Journal Universel du 22.8.1914)
   

1ère photo : un page
du Journal Universel du 22.8.1914
2ème photo : "les prisonniers" dessin de Georges SCOTT
3ème photo : registre du 1er Mai 1907 à Juin 1929
   

Coupe papier sculpté pendant la guerre, bracelet du Soldat Cochet et bouton d'un uniforme
   

1ère photo : Textes de courriers d'époque
2ème photo : photo de la 3ème compagnie - 1er peloton
3ème photo : cartes d'époques
   

1ère photo : Journal Hebdomadaire "Le Miroir" du Dimanche 4 Août 1918
2ème photo : "dans une église bombardée et éventrée" - Le Miroir du 4.8.1918
3ème photo : "l'aviation de bombardement : NOS appareils" - Le Miroir du 4.8.1918
   

1ère photo : "l'aviation de bombardement : LEURS appareils" -
Le Miroir du 4.8.1918
2ème photo :
Journal Hebdomadaire "Le Miroir" du Dimanche 18 Avril 1915
3ème photo : "différents modes d'évacuation des blessés"- Le Miroir du 18.4.1915
   

1ère photo : "dernières étapes jusqu'au lit de l'hôpital" -
Le Miroir du 18.4.1915
2ème photo : "la basilique d'Albert démolie par les obus"
3ème photo : "soldats dans une tranchée"
   

1ère et 2ème photos : photos d'époque
3ème photo : une trompette
   

L'offensive allemande de 1914 :


LA BATAILLE DE LA MARNE - 5 au12 Septembre 1914

Contexte
Suite à l'attentat de l'héritier du trône d'Autriche-Hongrie François Ferdinand à Sarajevo le 28 juin 1914, l'Europe toute entière entre en guerre : on parle de Première Guerre Mondiale qui oppose la Triple-Entente (France, Royaume-Uni, Russie) à la Triple-Alliance (Allemagne, Autriche-Hongrie et Italie). Aux prémices de cet affrontement international, la situation militaire est en faveur des forces allemandes qui remportent alors une série de batailles, que ce soit sur le front de l'Ouest de l'Europe notamment en Belgique, Lorraine comme sur le front Est. Les armées franco-britanniques, dominées numériquement sont ainsi contraintes de se retirer en France. Lorsque l'armée allemande s'approche dangereusement de Paris, les alliés (Triple-Entente) décident alors d'arrêter leur retraite et, sous les ordres du commandant en chef français Joffe, de reprendre l'offensive : vient alors la célèbre "Bataille de la Marne". Il convient de distinguer deux affrontements successifs: la première Bataille de la Marne et la deuxième Bataille de la Marne.

La Première Bataille de la Marne
Cet affrontement a lieu du 5 au 12 Septembre 1914, entre d'une part l'armée allemande et d'autre part l'armée française accompagnée du corps expéditionnaire britannique.
Cette célèbre bataille débute dans la matinée du 5 Septembre lorsque la VIe armée française, déployée au nord-est de Paris sous les ordres du général Joseph Maunoury, attaque sur son flanc droit la Ire armée allemande du général Alexander von Kluck, qui vient de dépasser Meaux et marche vers le sud en évitant Paris. Lorsque Kluck se retourne contre elle, une brèche de 48 kilomètres s'ouvre entre ses troupes et la IIe armée allemande. Les Alliés exploitent alors immédiatement cette faille en y jetant la Ve armée française et les troupe du corps expéditionnaire britannique.

Les 7 et 8 Septembre, arrivés de Paris, six mille soldats viennent renforcer les troupes de Maunoury (maréchal français), transportés sur le lieu de la bataille par des véhicules réquisitionnés : omnibus, voitures de maitre et taxis (les célèbres "taxis de la Marne", au nombre de 600). C'est la première opération de transport de troupes motorisé de l'histoire. Le 8 Septembre, la Ve armée française du général Franchet d'Esperey une attaque surprise de nuit contre la IIe armée allemande et élargit encore la brèche dans le dispositif allemand.

Le 10, les Allemands entament une retraite générale qui se termine au nord de l'Aisne où ils se retranchent ; c'est le début d'une guerre de tranchées qui caractérisera le front occidental tout au long des trois années suivantes.

Cet affrontement s'est notamment caractérisé par 5 batailles plus précisément,e l'ouest vers l'est de la Marne, à savoir :
- la bataille de l'Ourcq qui désigne les combats du 5 au 9 Septembre sur la rive droite de la Marne, entre Nanteuil-l-Haudouin et Meaux, entre la 6e armée française (commandée par le général Maunoury) et l'aile droite de la 1ère armée allemande (du général von Kluck)
- la bataille des deux Morins qui fait référence aux combats du 6 au 9 Septembre en Brie champenoise, d'abord sur le Grand Morin puis que le Petit Morin, entre d'une part le corps expéditionnaire britannique (commandé par le maréchal French) et la 5e armée française (du général Franchet d'Espèrey) et d'autre part la gauche de la 1re armée allemande (du général von Kluck) et la droite de la IIe armée (du général von Bülow).
- la bataille des Marais de Saint-Gond qui désigne les combats du 6 au 9 Septembre, entre Sézanne et Mailly-le-Camp, entre d'une part la 9e armée française (commandée par le général Foch) et d'autre part la gauche de la IIe armée allemande du général von Bülow et l'aile droite de la IIIe armée du général von Hausen.
- la bataille de Vitry qui se caractérise par les affrontements du 6 au 10 Septembre en Champagne crayeuse, de part et d'autre de la ville de Vitry-le-François entre l'aile gauche et le centre de la 4e armée française commandée par le général de Langle de Cary et l'aile droite de la IVe armée allemande du duc de Wurtemburg et l'aile gauche de la IIIe armée allemande du général von Hausen.
- la bataille de Revigny qui fait référence aux combats du 6 au 12 Septembre au sud de l'Argonne, autour de Revigny-sur-Ornain, entre l'aile droite de la 4e armée française formée du 2e corps d'armée, l'aile gauche de la 3e armée française commandée par le général Sarrail et l'aile gauche de la IVe armée allemande et de la Ve armée allemande (du prince héritier de Prusse).

1ère photo : livre "Le Destin de Charles Péguy" de Marcel Péguy
2ème photo : affiche sur les taxis de la Marne
3ème photo : poste à galène
   

1ère photo : soldat français 1914
2ème photo : 1914-1918 René CHIPAUX pilote aux commandes
3ème photo : camion de la T.S.F.
   

1914 / 1918 LA TSF ET LA GUERRE

L'Armée de Terre
Dès la déclaration de guerre, la très rapide invasion de la Belgique et du Nord de la France qui amène les vagues d'assaut ennemies jusque sur la Marne, menaçant Paris, rend inutilisable une grande partie des lignes télégraphiques et téléphoniques existantes et montre combien sont difficiles et précaires la mise en place et l'exploitation des lignes "de campagne", trop vulnérables.
La TSF est le seul moyen permettant à l'état-major de communiquer rapidement avec les troupes en opérations, où qu'elles se trouvent. L'ennemi peut, bien sûr, intercepter les messages, mais il suffit de les lui rendre incompréhensibles en recourant au chiffrement.
Un immense effort est alors entrepris par la Télégraphie Militaire et par les industriels pour étudier très rapidement et fabriquer en série les émetteurs et les récepteurs dont doivent être dotées le plus possible d'unités. Le récepteur est un simple poste à galène, associé à un amplificateur à 3 lampes TM (Télégraphe Militaire). L'énergie pour alimenter le poste est fournie par des batteries d'accumulateurs que l'on recharge au moyen d'une dynamo actionnée par un pédalier de bicyclette. L'antenne est un simple fil isolé tendu entre deux piquets. Chacun des appareils constituant le poste de TSF de campagne doit être facilement transportable à dos d'homme. Sans toutefois être à l'épreuve des balles, le matériel doit résister aux chocs, aux secousses et aux intempéries.

L'Aviation
De petits émetteurs sont installés à bord des avions d'observation ce qui leur permet de signaler, sans délai, les mouvements de troupes à l'arrière des lignes ennemies et aussi de guider le tir des batteries d'artillerie puisque, d'avion, on voit très bien où tombent les obus.
Les vibrations, le bruit, les "parasites" produits par le moteur rendent impossible la réception à bord ; les avions à ce moment peuvent seulement émettre.
Très vite on y remédie et la base peut guider les mouvements des escadrilles en donnant par radio des ordres aux pilotes.
La réalisation des postes d'avion pose de nombreux problèmes ; on manque de place à bord ; le poids est l'ennemi de l'aéronautique ; on ne peut déployer une grande antenne ; il n'y a pas de source d'électricité disponible ; les vibrations soumettent le matériel à rude épreuve. Ces difficultés sont très vite résolues et dès 1917 un poste d'avion se compose de trois blocs : l'émetteur que l'on case où on peut, le manipulateur et le récepteur (muni de son casque) à portée de main du pilote ou du radio-navigant ; l'énergie est fournie par une génératrice éolienne placée sous une aile et entraînée par le déplacement d'air dû aux mouvements de l'appareil ; l'antenne est un fil tendu sous le fuselage.
Un tel poste a une portée de 30 à 150 km selon l'altitude et le relief du terrain pour un poids total, génératrice comprise, ne dépassant pas 15 kg.



Les Chars
Les chars d'assaut sont sourds et pratiquement aveugles aux ordres venant de l'arrière ; on ne peut guider leurs mouvements que par TSF et les postes de char sont d'une conception assez voisine de celle des postes d'avion. Les chars constituent un affût mobile d'artillerie dont on peut régler le pointage par TSF à partir d'avions.
Ils sont aussi des engins de reconnaissance susceptibles de transmettre par radio de précieux renseignements.

La Marine
L'effort entrepris avant-guerre pour doter de la TSF les vaisseaux de guerre et beaucoup de navires marchands est poursuivi ; l'utilisation de la radio s'intensifie, mais les hostilités n'entraînent pas une modification profonde de la conception des postes, déjà parfaitement adaptés à leurs conditions d'emploi.
Ceux-ci bénéficient cependant des immenses progrès techniques accomplis, notamment grâce aux lampes qui augmentent la sensibilité des récepteurs.

Les liaisons internationales
Les services postaux, télégraphiques et téléphoniques traversant les territoires ennemis ne sont plus utilisables. Pour communiquer avec nos alliés russes, pour joindre nos postes diplomatiques dans certains pays neutres, il faut emprunter des voies détournées, lentes et peu sûres (quand elles existent).
Seule la TSF est disponible, d'où l'importance capitale des grandes stations comme la tour Eiffel ou Lyon-La-Doua.

Les colonies
Nos possessions d'outre-mer fournissent en abondance des matières premières stratégiques, des produits alimentaires. Elles sont aussi une réserve de troupes fraiches et très combatives. Par voie de mer, le temps d'acheminement des ordres est sensiblement le même que celui nécessaire au transport des troupes et des marchandises vers la métropole. Si les ordres sont transmis par radio, on gagne plusieurs semaines.

LA GUERRE DES ONDES

Dès la Première Guerre mondiale mais bien plus encore par la suite, les belligérants n'utilisent pas seulement la TSF comme moyen de transmission mais aussi une véritable arme : on tente de brouiller les transmissions des armées ennemies, de transmettre à l’adversaire de faux renseignements et de faux ordres, tendant ainsi de redoutables pièges ; les agents secrets communiquent avec ceux pour qui ils espionnent. Plus tard, la radio-diffusion deviendra un instrument de propagande ; nous en reparlerons.

L'INDUSTRIE
C'est la toute nouvelle industrie radioélectrique française, regroupée autour de la SFR pilotée par les services de la Télégraphie Militaire (lieutenant-colonel Ferrié), qui, dès 1915, fabrique en série les lampes TM, dérivées de l'Audion de Lee De Forest, et construit, également en série, les émetteurs et les récepteurs, fixes ou mobiles, dont vont être équipés les unités combattantes, les camions, les chars, les avions, les navires des Forces françaises et des Armées alliées. Notre matériel est alors considéré comme le meilleur.

LE LANGAGE DES TRANCHÉES

 

1ère photo : la guitoune = la tente
2ème photo : le perlot = le paquet de tabac
3ème photo : la cagna = la chambrée
   

1ère photo : obus sculpté
2ème photo : obus, balle , grenade
3ème photo : médailles militaires
   

1ère photo :
Journal Hebdomadaire "Le Miroir" du Dimanche 21 Juillet 1918
2ème photo : "pour répondre aux raids aériens allemands" - Le Miroir du 21.7.1918
3ème photo : exemplaires du Journal Universel "L'Illustration"
   

1ère photo : "Le Petit Parisien" du mardi 12 Novembre 1918
2ème photo : gravure
 

1ère photo : piège à cheval
2ème photo : cadre de décorations
 


Autres articles lors des Journées européennes du Patrimoine, le 21.9.2014 :
Brou-sur-Chantereine (Seine et Marne) :
- Le Château
- Spectacle "revivez une classe "comme en 14"

- "Saynètes" mairie et la Glacière


Source : visite sur place, textes recopiés sur place


Ecrit par Balkiara, le Vendredi 10 Octobre 2014, 23:09 dans la rubrique "Journées Culturelles".

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