BALKIARA LA GRANDE GUERRIERE PHILOSOPHE

Découverte Mutuelle

--> Un Petit Nid d'Amour

La lecture des textes qui vont suivre est fortement déconseillée aux mineurs (c'est-à-dire les moins de 18 ans) : je ne pourrai pas être tenue responsable des effets secondaires occasionnés par leur lecture 

Ces textes, écrits sur un des JR où nous (Démogron et moi)  jouons avec des persos dont les noms varient d’un jeu à l’autre, ont été transposés pour les souvenirs de Balkiara.
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Plongeant son regard mouvant dans le sien, un regard d'eau claire, d'un bleu azur, Démogron n'était plus qu'à une dizaine de centimètres de Balkiara et ses mains se posèrent sur la table, derrière la jeune femme.
- M'accorderez-vous une danse, Madame ?

Lui souriant galamment, le géant enveloppa sa taille de sa main droite tandis que leurs mains s'étreignaient. Malgré l'absence de musique, le géant semblait transporté, valsant avec grâce et légèreté, les yeux clos et un léger sourire flottant sur ses lèvres.

Balkiara se laissa faire et très rapidement, elle se retrouva contre Démogron. Et ils commencèrent à valser, tantôt à droite tantôt à gauche, c’était enivrant ! Elle ferma les yeux et se laissa transporter par son cavalier. Elle était comme dans un rêve, ou plutôt son rêve avait l’air d’être devenu réalité ! C’était merveilleux ! Prise dans le tourbillon de la danse et le parfum du géant, elle se colla encore plus à lui et posa sa tête sur son épaule. Elle entendait même la musique, les violonistes faisaient chanter les notes ; il s’agissait bien entendu de son imagination, mais elle était projetée dans un autre monde !

Lorsque le géant ouvrit les yeux, tournoyant toujours avec sa cavalière, il la trouva abandonnée, sa gorge offerte et tout son corps exprimant le bonheur que lui procurait cette valse. Humant le doux parfum qui l'auréolait, il embrassa son cou délicatement. Balkiara se voyait avec une robe brodée d’or et des escarpins dorés eux aussi. Elle valsait avec un prince… peut-être même un roi… elle adorait se sentir dans les bras de Démogron. On pouvait ressentir la puissance de son étreinte et cela la rassurait un peu. Elle éprouvait même du plaisir et imaginait toutes sortes de plaisirs… Elle était tellement grisée par le tournoiement qu’elle perdit connaissance et tomba évanouie dans les bras du géant. Il retint doucement la belle, et la prit dans ses bras, sans un mot et sans un haussement de sourcil. Montant les escaliers avec la jeune femme évanouie, il disparut à l'étage.

L'étrange couple entra dans la chambre, et le géant déposa la jeune femme inconsciente sur le vaste lit à baldaquin. Il était aisé de remarquer que cette chambre avait été nettoyée récemment et, même s'il subsistait quelques moutons de poussière par endroit, elle était accueillante et chaleureuse. Une épaisse peau d'ours trônait au milieu de la pièce, un petit cabinet de toilette occupait le mur ouest, et une bibliothèque aux ouvrages superbement reliés se trouvait en face de la porte. Le géant fit un grand feu dans la cheminée, puis s'installa dans un profond fauteuil entre l'âtre et le lit, attendant son réveil.

Balkiara ne tarda pas à s’éveiller. Elle ouvrit les yeux et s’étira. Elle regarda autour d’elle et ne reconnut pas la pièce. Elle se mit alors assise et vit Démogron.
- Mais que m’est-il arrivé ? C’est bien la première fois que je perds connaissance ! Je suis vraiment confuse ! Mais où suis-je ? Je ne voudrais pas te causer plus de dérangement, peut-être as-tu des choses à faire et je ne voudrais pas être un obstacle !
Elle se mit à rire. Elle était toujours vivante et Démogron était extrêmement galant !
- Si tu savais ce à quoi j’ai pensé ! J’ai même honte des idées qui me sont passées par la tête !

Le géant balaya les excuses de la jeune femme d'un geste de la main. Balkiara se mit à plat ventre, face à Démogron. Elle l’observa un moment, il était très beau et elle en éprouva un frisson tout le long de son corps. Elle chassa quelques idées qui lui venaient à l’esprit et qui n’était pas très correctes pour une jeune femme !!
Un mystérieux sourire vint s'allonger paresseusement sur les lèvres du singulier personnage. Puis il se leva, et alla s'asseoir au bord du lit de la jeune femme qui tremblait visiblement.
- Mets-toi donc au lit, lui intima-t-il en soulevant les lourdes couvertures, il faut te mettre au chaud.

Balkiara obéit et se mit sous les lourdes couvertures comme il le lui proposait. Elle grelottait toujours un peu. Elle le regardait, admirative et le trouvait moins effrayant. Démogron déposa les fourrures sur le lit, les caressant d'un doigt, l'air absent. Balkiara sortit son bras et posa sa main sur celle de Démogron. Elle fut surprise de la froideur de celle-ci.
- Mais toi aussi, tu es gelé. Tu devrais te mettre sous… enfin je veux dire… euh ! te réchauffer !
Elle bafouillait, ne sachant plus comment rattraper ce qu’elle avait failli dire. Inviter un homme à venir sous les couvertures avec elle, était tout simplement inconcevable. Mais que lui arrivait-il donc ? Elle était attirée par lui tout en étant un peu craintive. Elle ne réussissait pas à expliquer ce mélange de sentiments.

Démogron regarda gentiment la jeune femme, une lueur d'indulgence amusée perçant dans son regard.
- Je te remercie, mais je supporte très bien le froid !
Ignorant sa gêne, il resta assis sur le lit ! Elle se rendit compte qu’elle avait toujours la main sur celle de Démogron et la retira rapidement. Le vent soufflait et une branche, une brindille ou autre chose heurta la fenêtre. Balkiara fut surprise et sursauta en poussant un petit cri. Elle faillit se réfugier dans les bras de Démogron, et s’arrêta net dans son élan à quelques centimètres du géant.

Ignorant le malaise visible de la jeune femme qui ne savait trop que faire, le géant la prit dans ses bras et la berça lentement. Leurs parfums se mêlèrent, sa bouche était tout près de l'oreille de la belle, et il sentait son petit coeur effrayé battre la chamade, tout contre sa poitrine. Balkiara se laissa faire, car elle avait vraiment besoin de se sentir rassurée et quoi de plus sécurisant que les bras d’un homme. C’était la première fois que quelqu’un la réconfortait ainsi. C’était inexplicable, mais cette sensation était tellement agréable qu’elle y prenait goût. Caressant gentiment les cheveux de la jeune femme blottie contre lui, le géant hésita, puis s'écarta quelque peu, prenant le beau visage de la jeune elfe dans ses mains, et lui sourit. Il écarta une mèche qui tombait devant le visage de la belle, puis se leva en la tenant par la main.
- Viens avec moi ! Proposa t-il faisant mine de sortir de la chambre.

Ils quittèrent la pièce et Démogron lui fit visiter leur nouvelle demeure. A leur retour dans la chambre, Balkiara était emmitouflée dans le manteau de Démogron. Elle lui lâcha la main et courut vers le lit sur lequel elle plongea littéralement en riant. Puis elle se mit sur le dos.
-J’avais trop envie de le faire ! Elle est géniale cette chambre et tout ce château est extraordinaire. Le moins qu’on puisse dire est que ça me change!
Elle ferma les yeux pour profiter pleinement du moelleux des fourrures sur lesquelles elle était allongée. Démogron resta debout et la regarda avec un sourire attendri. Balkiara se releva sur les coudes, tandis que Démogron se rassit dans le fauteuil près du feu, sans la quitter des yeux.

Avant de s’endormir, Balkiara détailla un peu plus Démogron. Il était d’une rare beauté et extrêmement attirant. Il y avait un petit quelque chose en lui et cette attirance pour cet homme qu’elle ne connaissait que depuis peu était inexpliquée.
Pour sa part, Démogron l'aimait déjà. Etrange constatation, venant d'un être dont le coeur n'avait été qu'un glaçon depuis des décennies ; mais... après tout, était-ce inconcevable ? Comme un vieillard au seuil de la mort, il apprenait sans doute à apprécier les femmes...
Il se leva et se dirigea vers la bibliothèque. Il prit un livre avec la ferme intention de veiller sa protégée, mais un ouvrage tomba d'un des rayonnages. Etrangement, il ne se sentit pas l'envie de le rattraper avant qu'il ne heurte le sol avec un bruit sourd...

Balkiara fut réveillée par le bruit du livre. Elle s’étira et se mit assise sur le lit, regardant de tous côtés. Lorsqu’elle vit Démogron, elle fut rassurée.
- J’ai cru un moment que tu avais disparu car tu n’étais qu’un rêve ! Mais tu as l’air bien réel ! C’est formidable, l’être que je me suis inventé depuis si longtemps s’est enfin matérialisé ! N’est-ce pas extraordinaire !
- Excuses-moi, murmura le géant en venant à nouveau s'asseoir sur le bord du lit.
Il tendit une main hésitante, et écarta les mèches de cheveux qui lui tombaient devant les yeux.
- Tu peux te rendormir, petite fille, je veille sur toi !
Quelle était belle, à demi-réveillée... De nouveau il hésita, et de nouveau il termina son geste, l'embrassant doucement sur le front, comme l'aurait fait une mère dont l'enfant vient de faire un cauchemar.

Balkiara se mit à rougir et lorsqu’il écarta la mèche, elle fut parcourue d’un frisson.
- Tu veux essayer quelques robes ayant habillé les plus nobles femmes de cette région du monde ? Proposa t-il en se levant.
Il se plaça devant le coffre au pied du lit, et en sortit une splendide robe carmin, légèrement défraîchie, mais resplendissante. Balkiara se leva à son tour et s’approcha en souriant.
- Comme cette robe est magnifique ! On dirait une robe de princesse ! Je n’en avais jamais vu auparavant ! Je peux l’essayer, tu en es sûr ?
Et sans attendre la réponse, elle enleva ses vêtements et prit la robe carmin. Mais au lieu de la passer, elle la plaça devant elle et se mit à tournoyer.
- C’est magique ! C’est merveilleux ! Encore mieux que dans mes rêves !

Elle avait ôté sa robe sans plus de cérémonie, découvrant un corps à damner le plus pieux des prêtres misogynes. Démogron rosit en posant son regard sur une poitrine aux courbes pleines et généreuses, et n'osa baisser les yeux plus bas. Alors qu'elle tournoyait, manifestant une joie enfantine, il ne put s'empêcher de contempler sa belle chute de reins et pensa : Encore mieux que dans mes rêves...

Balkiara s’arrêta de virevolter en riant et alla en courant vers Démogron. Elle l’embrassa sur la joue et décida de mettre la robe. Elle la passa au dessus de sa tête et la fit glisser le long de son corps. Puis elle se tourna en relevant ses cheveux.
- Tu veux bien attacher les boutons ?

Le géant déglutit, jeta un bref coup d'oeil à l'avant de son pantalon de toile noire, et acquiesça. Il attacha le premier bouton d'une main tremblante, puis au fur et à mesure de la descente, ses doigts retrouvèrent leur assurance. Avant de fermer le dernier, dans l'échancrure au niveau des fesses, il déposa un baiser dans le bas du dos de la belle. Un délicieux frisson de désir et d'inquiétude le parcourut, et il se demanda comment allait elle réagir...

Balkiara sentait ses mains très douces et lorsqu’il déposa un baiser, son corps fut parcouru d’un frisson. C’était une sensation très agréable et elle eut envie qu’il recommence ! C’était une émotion inconnue pour elle, mais elle avait éprouvé du plaisir. Elle se retourna face à lui et mit sa main sur sa joue.
- Comme tu as des gestes doux ! C’est très agréable .

Démogron prit le visage de Balkiara entre ses mains, et l'embrassa avec fougue. Balkiara lui rendit son baiser tout aussi fougueusement. Elle vivait un moment merveilleux et se fichait de sa réputation puisque personne ne serait jamais au courant. Elle marqua une pause et le regarda tendrement. Puis elle se colla contre lui et l’embrassa à n’en plus finir, tout en l’enlaçant.

Alors que leurs langues se mêlaient en un délicieux ballet, le géant enlaçait la jeune femme, si frêle, si douce, si fraîche ! Ses mains courraient dans son dos, caressant sa nuque, faisant sauter un bouton, caressaient la douce étoffe qui enveloppait une délicate paire de fesses.
- Sois mienne, souffla t-il avant de reprendre contact avec ses lèvres charnues.

Elle adorait sentir son corps contre le sien, ses mains la parcourant, son baiser interminable… Elle commença à passer ses mains sur son torse après avoir craqué les boutons de sa chemise. Elle était prise d’une fièvre amoureuse inexpliquée et s’abandonna dans les bras de son amant. Elle était littéralement subjuguée par Démogron !
- Je veux bien t’appartenir ! Je n’ai jamais rencontré un être tel que toi ! Tu seras le premier à me cueillir et je suis ravie que ce soit par un être tel que toi !
Démogron déboutonna la robe avant d’embrasser de nouveau la jeune femme avec amour. La soulevant avec délicatesse comme si elle n'était que plume, il l'allongea sur le lit et la contempla un instant, émerveillé. S'allongeant à ses côtés, il l'embrassa à nouveau, faisant glisser lentement la robe, découvrant sa splendide poitrine.

Ecrit par Démogron et Balkiara, le Vendredi 6 Avril 2007, 21:38 dans la rubrique "Les souvenirs de Balkiara".