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BALKIARA LA GRANDE GUERRIERE PHILOSOPHE

Si mes écrits vous dérangent, sachez que vous n'êtes pas obligés de venir les lire.

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Retrouvailles après l'emprisonnement de Démogron

En entendant la porte, Balkiara se retourna et vit entrer Démogron. Son cœur se mit à battre très rapidement et des larmes de joie se mirent à perler sur ses joues. Le moment de surprise passé, elle s'élança vers lui et lui sauta dans les bras.
- Démogron ! Tu m'as tellement manqué !
Maaike les regarda tous les deux et ne put s’empêcher de penser
*Alors c'est lui Démo !!! Quel couple bien étrange !*

Le visage grave de Démogron s'éclaira, il prit Balkiara dans ses bras, et la serra contre lui
- Bonjour, toi ! lui murmura t-il en lui souriant, tu sais que tu m'as manqué, grande guerrière ? 
Il lui déposa un baiser sur le bout du nez et plongea son regard changeant dans les yeux de l'elfe
- Quoi de neuf pendant mon... voyage d'agrément ? demanda t-il avec un sourire étrange. Balkiara le regarda amoureusement et lui déposa un baiser furtif sur les lèvres. Puis elle lui prit la main et la posa sur son ventre
- Il n'y a que ça de nouveau et de très important. Sinon, Messire Finrod est de nouveau dans son état de sommeil. Il m'a nommée chef de la garde et régente de Neraka en attendant ta libération.
Balkiara put sentir une autre main se poser sur son ventre (c’était Valkya) et le caresser chaudement, mu par une très grande tendresse. En voyant son amie imaginaire agir de la sorte, Maaike ne put réprimer un petit rire *Ah celle-là !! Trop sensible*.

Un sourire heureux s'épanouit sur les lèvres du géant. Un VRAI sourire, pas une de ces manifestations de joie sauvage, pas de sourire carnassier et arrogant. Juste un large et beau sourire. Et les ombres qui obscurcissaient son visage semblèrent se dissipées. Le voile de ténèbres se déchira, comme soufflé par un éclatant soleil et Démogron parut, peut-être pour la première fois de sa vie, réellement heureux. Ses yeux, quelques heures plus tôt, encore hantés par le funeste destin qui lui était promit, semblaient rire de bon cœur et ils enveloppèrent Balkiara dans un cocon de bonheur protecteur
-
Je t'aime, lui murmura t-il avant de l'embrasser.

Balkiara se blottit contre lui, comme elle avait pris l'habitude de le faire
- Tu m'as beaucoup manqué et j'ai envie de t'avoir pour moi toute seule ! Emmène moi dans une chambre, s'il te plaît, et rattrapons le temps perdu ! » Lui demanda-t-elle avec un regard langoureux. Démogron la serrait contre lui, et il ferma les yeux, attendrit par cet amour qu'elle manifestait. Si douce, si aimante, si câline. Il songea un instant à la Balkiara furie, à ses crises phénoménales et à ses airs de dur à cuir. Puis il prit doucement l'elfe dans ses bras, toujours blottie contre lui, et monta les escaliers en lui souriant, ignorant Maaike qui se déhanchait comme une succube, pour attirer l'attention de l'elfe noir.

Dans la chambre

Démogron poussa du pied la porte de la première chambre qu'il trouva, entra avec Balkiara toujours blottie dans ses bras, et referma d'un coup de talon. Il déposa son aimée sur le large lit, vint se coucher à ses côtés, et l'embrassa avec ferveur
-
Je t'aime Balkiara, ô combien je t'aime ! 
-
Moi aussi, je t'adore ! je n'ai jamais aimé autant et je te resterai fidèle pour l'éternité ! elle lui rendit son baiser et ôta ses vêtements s'offrant à lui !
- ça fait trop longtemps ! 
Le géant se dévêtit, se colla à sa compagne, l'embrassant dans le cou, sur les épaules ; visitant sa poitrine de ses lèvres, et chacune de ses caresses était une promesse de langoureux plaisirs. Un géant et une elfe, un destin troublant, un amour étrange, et une nuit passée au septième ciel...

Balkiara réagissait à chaque caresse et à chaque baiser de son amant. Elle redécouvrait le corps musclé du géant qui lui avait fait défaut si longtemps. Elle prenait plaisir à le parcourir de ses doigts agiles...
- Ne me quitte plus, ne t'éloigne plus de moi aussi longtemps, car je serais capable des pires folies uniquement pour être auprès de toi ! 
Elle s'endormit contre lui, le serrant très fort, probablement par peur de le perdre à nouveau. Démogron contemplait l'elfe cramponnée à lui, en tentant de reprendre son souffle. Il posa sa tête contre celle de Balkiara, et déposa un doux baiser sur ses lèvres entrouvertes
-
Je t'aime Balkiara, mais nous savons tous deux que notre amour sera semé d'embûches et d'épreuves, peuplé de longues absences et de manques mutuels... Mais je t'aime, et c'est tout ce qui compte ! Le géant resta ainsi de longues minutes, à songer à leur avenir, en caressant la peau de pêche de l'elfe qui avait élue domicile dans son cœur.




Ecrit par Démogron et Balkiara, le Mardi 5 Décembre 2006, 01:04 dans la rubrique "Histoire d'un Amour Eternel".

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