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BALKIARA LA GRANDE GUERRIERE PHILOSOPHE

Si mes écrits vous dérangent, sachez que vous n'êtes pas obligés de venir les lire.

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Maison de Victor Hugo : l'escalier

--> Paris, le 3 Mars 2018

 


"Apothéose de Victor Hugo", Henry Cros (1840-1907). Bas-relier en pâte de verre, 1902-1905, commandé par Paul Meurice en Décembre 1902 et mis en place définitivement en 1905.
Pour cette Apothéose de Victor Hugo l'auteur s'est inspiré du poème "Le cheval" du recueil Les Chansons des rues et des bois (1865) représentant le poète monté sur Pégase, tourné vers l'aurore, avec la use Thétys ou Castalle, le génie, la pensée et les rimes décrites comme deux sœurs se tenant la main.



Porte d'appartement : de style renaissance, cette porte épiscopale ou abbatiale a été transformée en armoire gothique et provient de la villa de Paul Meurice à Veules les Roses.


"Entre Hernani et Ruy Blas, deux siècles de l'Espagne sont encadrés ; deux grands siècles, pendant lesquels il a été donné à la descendance de Charles Quint de dominer le monde ; deux siècles que la Providence, chose remarquable, n'a pas voulu allonger d'une heure, car Charles Quint naît en 1500, et Charles II meurt en 1700. En 1700, Louis XIV héritait de Charles Quint, comme en 1800 Napoléon héritait de Louis XIV. Ces grandes apparitions de dynasties qui illuminent pas moments l'histoire sont pour l'auteur un beau et mélancolique spectacle sur lequel ses yeux se fixent souvent. Il essaie parfois d'en transporter quelque chose dans ses œuvres. Ainsi il a voulu remplir Hernani du rayonnement d'une aurore, et couvrir Ruy Blas des ténèbres d'un crépuscule Dans Hernani, le soleil de la maison d'Autriche se lève ; dans Ruy Blas, il se couche."
Victor Hugo, Préface à Ruy Blas

Photos 1  : "Ruy Blas à la Comédie Française en 1905".
Albert-Lambert fils en Ruy Blas par André Rouveyre (1879-1962).
Photo 2 : texte de Ruy Blas, acte 3 scène 2

Photo 3 : "Hernani à la Comédie Française en 1887". Mme Segond-Weber en doña Sol
Photo 4 : "Hernani à la Comédie Française en 1877". Mounet-Sully en Hernani


Photo 1 : "Hernani à la Comédie Française en 1877". Sarah Bernhardt en do
ña Sol
Photo 2 : "Hernani eu Théâtre Maly à Moscou en 1889". Alexandre Loujine en don Carlos.
Photo 3 : "Hernani à la Comédie Française en 1927". Décors de Maxime Dethomas
Photo 4 : "Hernani au Théâtre Griboedov à Tbilissi (Géorgie) en 1940. La mort d'Hernani


Photos 1 et 2 : "Ruy Blas à la Comédie Française en 1938". Mise en scène : Jean Hugo. Décors et costumes : Jean Hugo
Photo 3 : "Ruy Blas à la Comédie Française en 1879". Mounet-Sully en Ruy Blas



"Ruy Blas au Théâtre National de Chaillot (TNP) en 1954". Mise en scène : jean Vilar. Décors et costumes : Léon Gischia, Camille Demangeat. Gérard Philippe en Ruy Blas et Gaby Sylvia en reine
  

Photo 1 : "La Mort de Baudin", Jean-Paul Laurens (1838-1921). Commande de paul Meurice pour l'ouverture du musée en 1903. Épisode du deuxième jour du coup d’État de Louis-Napoléon Bonaparte, le 3 Décembre 1851 à la barricade Saint-Antoine, relaté dans "Histoire d'un crime" (1877).
Photo 2 : "Victor Hugo", François-Nicolas Chifflart (1825-1901)
Photo 3 : "La maison de Victor Hugo avenue d'Eylau à Paris", Eugène Bourgeois (1855-1909).


Photo 1 : "Gavroche ramassant des balles pour la barricade", Adolphe Willette (1857-1926). Huile sur toile, 1902
Photo 2 : "La chambre à coucher de Victor Hugo à hauteville House", Pierre-Georges Jeanniot (1848-1934). Huile sur toile, vers 1902
Photo 3 : "Le look-out à hauteville House", Pierre-Georges Jeanniot (1848-1934). Huile sur toile, vers 1902


"Esmeralda, 1839", Charles Steuben (1788-1856)
Au Salon de 1833, le premier qui suit la publication en 1831 de Notre-Dame de Paris, pas moins de six envois prennent pour sujet le roman et témoignent de son succès qui sera durable puisque l'on comptera plus d'une quarantaine d’œuvres présentées au Salon jusqu'à la fin du siècle.
C'est à celui de 1839 (n°1942) que Charles Steuben propose sa vision sensuelle de l'héroïne du roman, avec sa chèvre Djali, sous le regard de Quasimodo, dramatiquement rejeté dan l'ombre. Le succès l'encourage sans doute à revenir sur le roman de Victor Hugo au Salon de 1841 (n°1839) avec La Esmeralda donnant une leçon de danse à sa chèvre.
Comme toutes les œuvres rencontrant le succès au Salon, La Esmeralda de Steuben a été très souvent copiée pour répondre à la demande de collectionneurs peu fortunés mais aussi parce que la copie faisait partie de l'apprentissage de la peinture au XIXe siècle.
La petite version présentée ici a été acquise en 1928 comme "esquisse présumée de Charles Steuben". Cette étude offrant peu de variantes iconographiques avec l’œuvre finale, doit-on vraiment la considérer comme une esquisse ou comme une réplique réduite ? Peut-on en confirmer l'attribution à Steuben ? La restauration devrait apporter des éléments de réponse.
Le plus grande version, donnée par le danseur jacques Chazot en 1967, fut toujours considérée comme une copie d'époque à laquelle la restauration devrait rendre une certaine qualité.



Source :
Visite sur place 

Ecrit par Balkiara, le Jeudi 29 Mars 2018, 21:25 dans la rubrique "Journées Culturelles".

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