Maison de Victor Hugo : exposition temporaire
--> Paris, le 3 Mars 2018
LA FOLIE EN TÊTE
Que Victor Hugo fut un dessinateur autodidacte, soucieux de ne jamais apparaître comme un artiste professionnel, nous invite à explorer ces nouveaux territoires de l'art qui se sont ouverts au XIXe siècle.
Que Victor Hugo fut, par deux fois, confronté à l'expérience douloureuse de la folie à travers son frère et sa fille, nous invite à explorer ce terrain qui connaît une vraie révolution au XIXe siècle.
Le geste symbolique de Philippe Pinel qui, en pleine Révolution française, enlève leurs chaînes aux aliénés instaure, face à la seule logique d'enfermement, la volonté de soigner. Ce traitement plus humain traduit un nouveau regard porté sur la folie. Le désir de comprendre la maladie suscite l'intérêt pour la parole du malade, puis pour ses créations plastiques, d'autant que les activités artistiques sont encouragées par les aliénistes, partisans les plus novateurs de ce "traitement moral" qui s'appuie sur l'occupation des patients.
Dès lors, certains psychiatres vont conserver les productions de leurs malades ou en collecter dans d'autres asiles. D'abord archives d'études, ces ensembles vont constituer de véritables collections et faire naître parfois une ambition muséale. Ainsi, ces créations fragiles acquièrent peu à peu le statut d’œuvre d'art.
C'est cette histoire que souhaite évoquer cette exposition à travers quatre collections psychiatriques qui se répartissent entre l’Écosse, la France, la Suisse et l'Allemagne et s'échelonnent des années romantiques à la Seconde Guerre mondiale.
Le concept d'art brut que jean Dubuffet invente en 1945, plonge ses racines dans ce travail accompli depuis plus d'un siècle et auquel nous rendons ici un double hommage : aux patients artistes qui ont créé et aux psychiatres qui nous ont permis de voir.
Charles Robert Maturin, Melmoth the Wanderer, 1820, chapitre III :
"L'ouvrage était un mémoire sur le moyen de rebâtir la ville de Londres, après le grand incendie, avec les pierres que l'on ferait enlever des monuments druidiques du nord de l'Angleterre. Le manuscrit était orné de plusieurs dessins grotesques, et on lisait en marge ces mots : "J'aurais fait ces dessins avec plus de soin, mais on n'a pas voulu me donner de canif pour tailler ma plume".
Stanton posa le cahier, et en prit un autre. Celui-ci paraissait avoir été écrit par un fanatique, du temps de la révolution. Ne rêvant que prosélytes, il voulait que l'on convertît de force les ambassadeurs turcs. Entre les pages, on voyait des découpures représentant ces ambassadeurs ; elles étaient faites de la manière la plus ingénieuse. Les cheveux et la barbe étaient surtout d'une délicatesse extrême ; mais le mémoire se terminait par l'expression des regrets de l'écrivain, de ce qu'on lui avait ôté ses ciseaux. Il se consolait néanmoins en songeant que le soir il saisirait un rayon de lune, qu'il aiguiserait contre la ferrure de sa porte, et qu'il ferait ensuite des découpures, merveilleuses."
Photo 1 : "La Conscience, vers 1868", François Nicolas Chifflart, fusain sur papier
Photo 2 : "Adèle Hugo, 1862", Edmond Bacot, tirage sur papier albuminé
Photo 3 : "Fracta Juventus, 1864", Victor Hugo. Plume, encre brune et lavis sur crayon de graphite, fusain, aquarelle, gouache, réserves par utilisation d'un papier découpé sur papier
Photo 1 : "Partitions autographes" Adèle Hugo, manuscrit sur papier ligné
Photo 2 : "Maison où est décédée Adèle Hugo, 1915", Züpinger. Tirage sur papier albuminé
Eugène et Adèle
Eugène Hugo montre dès l'adolescence des signes de la maladie qui va le conduire à son internement jusqu'à sa mort en 1837. Adèle Hugo, après sa poursuite d'un amour sans retour, sera ramenée en France, en 1872, pour être aussi internée jusqu'à son décès, en 1915.
Ainsi le drame de la folie frappe deux fois Victor Hugo, à travers son frère et sa fille. L'adolescent poète, Eugène, qui rivalisait avec son cadet est réduit au silence. Un silence où sombreront aussi les compositions musicales d'une jeune fille que l'exil de son père a commencé à mettre en marge du monde. Un silence dont Victor Hugo recouvre à son tour la folie qui n'apparaît pas dans son œuvre, alors qu'elle fascine les romantiques et qu'un auteur tel Charles Nodier en fait l'explication rationnelle de l'irrationnel dans ses contes comme La Fée aux miettes (récit d'un lunatique de l'asile d’Édimbourg) ou Inès de Las Sierras (histoire d'une cantatrice guérie de sa folie par ce que l'on appelait pas encore "l'art-thérapie").
La valeur donnée par toute la génération romantique au paroxysme des passions et de la sensibilité, la proximité tant proclamée du génie et de la folie ont contribué à l'évolution du regard sur la maladie mentale par la fascination qu'elle suscitait après des siècles de rejet.
Reste chez Victor Hugo une douleur cachée, comme une culpabilité secrète à laquelle on a souvent associé la figure de Caïen.
LA COLLECTION DU Dr BROWNE Crichton Royal Hospital, Dumfries
Créée en 1838, l'hôpital de Crichton en Écosse, a pour premier médecin-chef le Dr W.A.F. Browne (1805-1885). Celui-ci peut y mettre en œuvre les nouvelles méthodes - promues par Philippe Pinel et Étienne Esquirol - qui ne visent plus à faire de l'asile un lieu d'enfermement mais une maison de soins à travers ce que l'on nomme le "traitement moral" de la maladie mentale. L'occupation du patient par le travail où les activités artistiques y jouent un rôle clé. Ce dispositif est facilité à Crichton, qui accueille un grand nombre de patients appartenant aux classes aisées et cultivées. A côté des cours de dessins où l'on fait copier des gravures, la création personnelle est encouragée. Au fil des ans, le Dr Browne va rassembler une collection d’œuvres produites par les malades de Crichton ou des établissements qu'il visite lors de ses tournées d'inspection. Il les fera relier dans de gros volumes où il les classe, séparant les œuvres réalisées lors des ateliers des productions qui manifestent l'action de la maladie. Ce qui subsiste de cet ensemble a été retrouvé en 1983 et est maintenant conservé aux archives de Dumifries and Galloway. La collection de Crichton constitue l'un des premiers témoignages de l'intérêt porté aux œuvres des malades mentaux.
Photo 1 : "Stylised Figure, s.d.", Joseph Askew, crayon et aquarelle sur papier
Photo 2 : dossier de William Bartholomew, patient n°338
Photo 3 : "The Ruined Temple, vers 1854", Joseph Askem, aquarelle sur papier
Joseph Askew (1825-1904)
Après avoir pratiqué le commerce en Amérique du Sud, John Askew est interné à Crichton, à 28 ans, le 9 Août 1853. Il y mourra en 1904. Le Dr Browne diagnostique une manie de persécution que le malade attribue lui-même à des pratiques de magnétisme dont il aurait été victime. Il commence à dessiner à partir de 1855. Le Dr Browne consigne ses progrès et la sûreté de son trait en 1857. Si ses premières se démarquent des gravures qu'on l'incite à copier, celles plus tardives des années 1860 sont des œuvres d'imagination.
Photo 1 : "Val Saint Nicolas, Switzerland, vers 1854", Joseph Askew, crayon, encre et aquarelle sur papier
Photo 2 : "The Confessional Press", J.G.
Photo 3 : "Girl in a Landscape, 1861", William Bannerman, aquarelle sur papier
Photo 1 : "Romantic Highland Scene with Kilted Youth and Two Young Women, s.d.", William Bannerman, aquarelle sur papier
Photo 2 : "Portrait of John Smith, vers 1867-1869", William Bartholomew, crayon, plume et encre sur papier
Photo 3 : "Sketch of three Gentlemen, vers 1856-1864", William Bartholomew, crayon et encre sur papier
COLLECTION DU Dr MARIE
Auguste Marie (1865-1934), psychiatre novateur et humaniste crée la première colonie familiale française en 1892 afin de sortir le malade de l'asile, Médecin-Chef de l'hôpital psychiatrique de Villejuif en 1900, il est nommé à Sainte-Anne en 1920 où il termine sa carrière en 1929.
Ayant visité les asiles d’Écosse et notamment Crichton, peintre amateur lui-même, il s'intéresse aux productions des malades et réunit une collection personnelle qui, en 1908, compte déjà 1 500 œuvres. Parallèlement, à Villejuif, il décore l'asile de nombreuses peintures et tente d'organiser, avec des patients, un musée dont on ne connait qu'une photographie publiée en 1910.
Mais la collection ne sera vraiment connue que par les publications qui y puiseront (celle de Marcel Reja en 1907 ou de Jean Vinchon en 1924) et elle gagnera un statut "artistique" avec les expositions présentées à la galerie Vavin-Raspail en 1927 et à la galerie Max Bine en 1929 (où André Breton achète Objets d'aliénés). De surcroît, ses limites demeurent mouvantes : les œuvres proviennent de différentes institutions, les dons et les échanges jouent un rôle important dans sa constitution et les ventes entament sa dispersion du vivant du Docteur. Toutefois, un ensemble important de huit cent soixante-neuf pièces est acquis auprès de sa veuve par Jean Dubuffet, qui rejoint ensuite la Collection de l'Art Brut, à Lausanne.
La collection du Dr Marie est un des premiers exemples du passage des productions des malades, de l'archive à l’œuvre d'art et du lien qui s'établit avec les milieux artistiques d'avant-garde.
Photo 1 : "La Folie et le mysticisme", Albert G., dit le baron de Ravallet, 25 Juin 1905. Encre sur papier
Photo 2 : "Le Fiacre", L. Serizo de Mayo, s.d., encre sur papier
Photo 3 : les 3 tableaux : "Sans titre", Anonyme, pastel sur papier
Photo 1 : "L’Élection de Montmartre, 23 Novembre 1890", Xavier Cotton. Encre de Chine, aquarelle, crayon de couleur sur papier
Photo 2 : "Sans titre : Homme portant la camisole de force", s.d., Georges Meunier. Lavis d'encre sur papier
Photo 3 : "Réorganisation de la fanfare de l'asile, s.d.", Anonyme. Mine de plomb et encre sur papier
Photo 1 : "Objets d'aliéné, avant 1929", Anonyme. Boîte en bois, verre, bojets divers
Photo 2 : "Médecin en chef (Exécution) Sésame ouvre-toi, s.d.", Le Latiniste. Mine de plomb, crayon de couleur, encre sur papier
Photo 3 : "Composition aux fleurs", Le Voyageur français. Peinture à l'eau sur papier à dessin
Photos 1, 2 et 3 : "Sans titre, s.d.", Le Voyageur français. Peinture à l'eau sur papier à dessin
Photo 1 : "Le pays des météores, s.d.", Le Voyageur français. Peinture à l'eau sur papier à dessins
Photo 2 : "Sans titre,s.d.", anonyme. Mine de plomb et encres bleue et brune sur papier
Photo 3 : "Februaris,s.d.", anonyme. Fusain, encres rouge et dorée sur papier
Photo 4 : "Maius, s.d.", Anonyme. Fusain, encres rouge, noire et dorée sur papier
Photo 1 : "Sans titre, 1915", Adolf Wölfi. Mine de plomb et crayon de couleur sur papier
Photo 2 : "Augustus, s.d.", Anonyme. Fusain, encres dorée sur papier
COLLECTION WALTER MORGENTHALER
Entre 1908 et 1930, plusieurs psychiatres suisses collectionnent les œuvres de leurs patients, certains pour des raisons scientifiques ou thérapeutiques, d'autres pour le simple plaisir de collectionner. L'ensemble constitué par le Dr Waldau Morgenthaler (1882-1965) à l'hôpital psychiatrique de la Waldau, près de Berne, est le plus documenté et le plus conséquent en Suisse. Morgenthaler arrive à la Waldau en 1907, d'abord comme volontaire ; il revient en 1913, cette fois-ci en tant que médecin. Pour l'exposition nationale de 1914, il se voit confier la présentation de l'hôpital psychiatrique, dont l'objectif est de montrer au public les progrès de la psychiatrie. Une fois l'exposition terminée, la constitution d'un musée paraît être la solution idéale. Morgenthaler se sert d'un espace pour ses cours destiné aux soignants. Avec le temps, cette pièce abritera sa collection et, à partir de 1916, deviendra également l'atelier d'Adolf Wölfi, à qui Morgenthaler consacrera sa fameuse monographie, Ein Geisteskranker als Kuünstler, en 1921.En 1928, le musée contient deux mille six cents oeuvres cataloguées. Après la mort de Wölfi s'y ajoutent vingt cinq mille feuilles - cahiers, écrits, compositions, dessins et collages - de ce dernier ainsi que des donations d'autres cliniques. En dehors de son activité de collectionneur, ce que l'histoire retiendra de ce psychiatre est sa contribution au changement du traitement des malades mentaux par le personnel médical.
Photo 1 : "Livre de cuisine, 891-1909", Constance Schwartzlin-Berberat". Encre sur papier, 64 pages
Photo 2 : "Sans titre : Second cahier noir du 161e, 24 au 26 Septembre, 1891-1909", Constance Schwartzlin-Berberat. Encre sur papier, 20 pages
Photo 3 : "Sans titre, s.d.", Emma Marti. Mine de plomb et crayon de couleur sur papier
Photo 1 : "Sans titre : profil de l'homme X, 26 Mai 1923", Hans Fahrni. Mine de plomb et crayon de couleur de papier
Photo 2 : "Sans titre : profil de l'homme VII, 14 Novembre 1924. Mine de plomb et crayon de couleur sur papier
Photo 3 : "Sans titre : profil de l'homme VII "Le père de Fritz Walter comme officier en France", 19 Décembre 1922"., Hans Fahrni. Mine de plomb et crayon de couleur sur papier
Photo 4 : "Sans titre : profil de l'homme VI, s.d.", Hans Fahrni. Mine de plomb sur papier d'emballage
Photo 1 : "Sans titre : trois femmes I, s.d.", Oskar Büttikofer. Mine de plomb sur papier
Photo 2 : "Sans titre : deux femmes IV, s.d.", Oskar Büttikofer. Mine de plomb sur papier
Photo 3 : "Sans titre : trois femmes II, s.d.", Oskar Büttikofer. Mine de plomb sur papier
Photo 4 : "Sans titre : Rose des vents, vers 1914", Ernst Bollin. Mine de plomb sur carton
Photo 1 : "Sans titre : composition avec hommes, animaux, maisons et blasons, s.d.", Friedrich Kohler. Mine de plomb sur papier d'emballage
Photo 2 : "Sans titre : maisons animaux, s.d.", Friedrich Kohler. Mine de plomb et crayon de couleur sur papier d'emballage
Photo 3 : "Sans titre : maison, vaches et homme, s.d.", Friedrich Kohler. Mine de plomb et crayon de couleur sur papier d'emballage
"Sozialist 1922", Karl Schneeberger. Assemblage du carton, papier, papier revue, métal, bois, fil et ruban
Photo 1 : "Sans titre : modèle d'avion, 14 mars 1917", Karl Schneeberger. Assemblage du carton, métal, bois, ficelle
Photo 2 : "Sans titre : feuille 18, 26 Mars 1919", August Klett. Mine de plomb et aquarelle sur papier
Photo 3 : "Blatt III. : Die Hahnenrepublik in der Sonne hielt einen kostümfreien Hausball" ["IIIe feuille : La république des coqs dans le soleil a donné dîner et danse sans déguisement"], 21 Octobre 1923, August Klett. Mine de plomb, aquarelle et craie sur papier
Photo 1 : "Rudolf Stratz et son épouse,1er Septembre 1920", Hermann Heinrich Behle. Mine de plomb et crayon de couleur sur papier glacé (revue)
Photo 2 : "Der Burgmeister Höllenthor [La mort et le soldat, litt. Le Maire des Portes de l'Enfer], s.d.", Hermann Heinrich Friedrich Behle. Mine de plomb et aquarelle sur papier
Photo 3 : "Sucrerie Heilbronn (fuille 14), 23 Mars 1919", August Klett. Mine de plomb, aquarelle et blanc opaque sur papier
COLLECTION HANS PRINZHORN
Dans son livre Expressions de la folie (Bildnerei des Geisteskranken, 1922), le médecin allemand Hans Prinzhorn (1886-1933) présente une collection de dessins, de peintures et de sculptures d'environ quatre cent cinquante patients hospitalisés dans des asiles d'Europe, réunie avec le soutien de son supérieur Karl Wilmanns, entre 1919 et 1922 à la clinique psychiatrique de Heidelberg. L'étude de Prinzhorn n'entend pas instituer des frontières entre la pathologie et l'esthétique ; bien au contraire, elle veut étendre le champ figuratif. La collection est exposée en 1929 à paris et voyage jusqu'en février 1930. Entre 1930 et 1933, "L'Art des malades mentaux", une autre importante exposition des œuvres de la collection Prinzhorn, est présentée dans au moins neuf villes allemandes. A l'automne 1933, le directeur de la clinique de Heidelberg, Karl Wilmanns, est renvoyé pour avoir insulté Hitler. L'établissement sera repris par Carl Schneider (1891-1946), qui deviendra directeur du programme T4, visant l'extermination d'adultes handicapés physiques et mentaux. Parmi les 70 000 à 80 000 victimes de ce programme, mortes dans les chambres à gaz, se trouvent au moins vingt et un artistes de la collection Prinzhorn. Les œuvres de la collection elle-même sont utilisées par la propagande nazie en tant que matériel comparatif pour promouvoir l'idée de la dégénérescence de l'art des avant-gardes "voir expositions de l'"art dégénéré" entre 1937 et 1941). Il faudra attendre 2001 pour que cet ensemble devienne un musée public associé à la clinique psychiatrique universitaire de Heidelberg. La collection Prinzhorn comprend aujourd'hui plus de cinq mille œuvres.
Photo 1 : "Hexe [Sorcière], vers 1911-1913, August Natterer. Mine de plomb sur papier à lettres
Photo 2 : "Rockverwandlungen [Transformations de jupe], s.d., August Natterer. Mine de plomb sur papier
Photo 3 : "Sans titre : couchée avec aura, s.d., Else Blankenhorn. Huile sur toile
Photo 1 : "tête d'un dignitaire, entre 1907 et 1925", Johann Karl Genzel. Huile sur bois
Photo 2 : "tête masculine avec couronne, entre 1909-1925", Johann Karl Genzel. Huile sur bois, comblé par endroits par plâtre et mastic
Photo 3 : "Militarisme, vers 1914-1915", Johann Karl Genzel. Lazure brun sur bois
Photo 4 : "Die Frau mit dem Storch [Femme avec cigogne] ou Jesin, s.d.", Johann Karl Genzel. Lasure rouge brun et peinture sur bois
Photo 1 : "Madone avec l'Enfant-Christ, vers 1919", Peter Meyer. Mine de plomb, stylo plume et gouache sur carton
Photo 2 : "Nazareth, s.d.", Peter Meyer. Mine de plomb, encre et gouache sur carton
Photo 3 : "Bitte um ein Stück Kuchen !" ["Je demande un morceau de gâteau"], 1919", Helene Philomena Klara Katinka Maisch. Mine de plomb et aquarelle sur papier
"Sans titre, s.d.", Gabriele Urbach. Fil de coton à broder et fil de coton sur canevas.
Photo 1 : "Sans titre, entre 1909-1916", Franz Karl Bühler. Craie grasse et craie (lavis) sur papier
Photo 2 : "Deutsche Reichsfahne. parodie [Drapeau du Reich. Parodie], 1888", Valeri Nelkenstock. Broderie, aquarelle et encre sur toile de coton
Photo 3 : "plateau [avec carafe et arrosoir], probablement 1913-1915", Hedwig Wilms. Fil de coton dans technique de nouage et crochet
Source :
Visite sur place
Ecrit par Balkiara, le Dimanche 25 Mars 2018, 23:31 dans la rubrique "Journées Culturelles".