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BALKIARA LA GRANDE GUERRIERE PHILOSOPHE

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Lisieux : les Buissonnets et le Carmel

--> Le 6 Mars 2016

LA MAISON DES BUISSONNETS

Pour Thérèse, elle est le "nid gracieux de mon enfance" bien que cette partie de sa vie, qui va de quatre ans et demi à quatorze ans, comme « la période la plus douloureuse de mon existence ». C’est, en effet, aux Buissonnets qu’elle a vécu l’entrée au Carmel de ses deux grandes sœurs qui avaient joué auprès d’elle le rôle de seconde maman après la mort de Madame Martin.

Quelques mètres avant d'arriver à la maison des Buissonnets, une statue de Sainte-Thérèse



Trois mois après le décès de Zélie, Louis Martin et ses cinq filles quittent Alençon pour Lisieux, où son beau-frère, Isidore Guérin, est pharmacien. Louis Martin loue cette maison, trouvée par Isidore, de 1877 à 1889. La maison se trouvait alors à la périphérie de Lisieux, sur la paroisse Saint-Jacques, dans un quartier calme appelé "Village du Nouveau Monde" ! Elle avait cent ans, mais était en parfait été. Entourée de murs avec un petit parterre par devant et un jardin par derrière, avec des arbres.

Avant de la maison :
La propriété est avenante et spacieuse. La maison conserve une grande partie du mobilier et des objets de la famille.



A côté de la maison, un kiosque où l'on pompait l'eau du puits.


Arrière de la maison :
Il y avait une basse-cour et un un potager qui donneront à M. Martin de l'occupation, en plus de l'entretien de la maison et de la gestion des biens.


Le rez-de-chaussée comporte :

- une salle à manger lambrissée de chêne : s
ur la cheminée se trouve l'horloge est signée Louis Martin. C'est là que Thérèse a pris le repas de sa première communion et le dernier avant son entrée au Carmel.


- le vestibule avec la cheminée où Sainte-Thérèse déposait ses souliers la nuit de Noël et qui évoque la grâce de Noël 1886 


- un bureau exigu et une cave, que l'on ne peut pas visiter.

A l'étage, les chambres de Louis et de ses filles, dont celle où la Vierge a souri à Thérèse en la guérissant d'une étrange maladie Dans la dernière pièce sont exposés des vêtements et jouets de Thérèse.

La chambre de Thérèse où le dimanche 16 Mai 1883 elle fut guérie par
le sourire de la Vierge. Thérèse regarde la statue de Marie et voit la Vierge lui faire un sourire : "Son ravissant sourire m'a pénétré au fond de l'âme !". Au-dessus du lit la "chevelure de Sainte-Thérèse" est exposée : il s'agit de la chevelure à laquelle Thérèse a dû renoncer au moment de prendre l'habit, comme toutes les religieuses entrant au Carmel. Les cheveux ont été précieusement conservés par ses proches et la façon dont ils sont recomposés nous permet d'imaginer l'arrière de la tête de Thérèse.



La chambre de Louis Martin


Pièce où sont exposés des objets familiers de la famille Martin : jouets. bijoux, vêtements dont la robe de communion de Thérèse.



Dans le jardin, une statue montre Thérèse demandant à son père, le 29 Mai 1887 jour de Pentecôte,  l'autorisation d'entrer au Carmel à 15 ans.
Elle dit à son père : "Je crois que Jésus m’appelle à être Sœur aussi !" Thérèse raconte : "Il a pleuré, mais il ne me dit rien ; il ne voulait pas m’empêcher de donner mon cœur à Jésus !"


Thérèse est trop jeune pour entrer au carmel et Monseigneur Hugonin refuse car elle est trop jeune. Le 20 Novembre 1887, lors d'un voyage à Rome pour un pèlerinage, Thérèse demande au Pape Léon XIII "Très Saint-Père, j'ai une grâce à vous demander, permettez-moi d'entrer au Carmel à 15 ans !". Le 2 Janvier 1888 le Pape lui dit "Si Dieu le veut, tu pourras y aller !". Le 9 Avril 1888, Thérèse entre au Carmel.

Anecdote :
Le 26 Juin 1884, Monsieur Martin offrit à Thérèse un bel épagneul blanc qu'ils appelèrent Tom. Il devint un joyeux et fidèle compagnon pour Thérèse qui l'aimait beaucoup. Lorsqu'en 1889 on amena quelques meubles au carmel en provenance des Buissonnets, Tom, qui était du voyage se précipita sans hésiter dans l'enceinte du Carmel et lécha affectueusement le visage de Thérèse.
 

LE CARMEL fondé en 1838.

1ère photo : Sainte-Thérèse agenouillée, par Louis Richomme (1883-1975)

Par trois fois Louis Martin conduit une de ses filles au Carmel : Pauline en 1882, Marie en 1884 et Thérèse en 1888. Céline entre au Carmel après la mort de Louis en 1894. Léonie entre à la Visitation de Caen en 1899.

Dès l'âge de 9 ans, Thérèse confie à la prieure du Carmel son désir de devenir carmélite comme sa sœur Pauline. En 1888, elle entre au Carmel et reçoit le nom de Thérèse de l'Enfant Jésus, en souvenir de Teresita de Jésus, nièce de Thérèse d'Avila, entrée au cloître à 9 ans. Elle revêt l'habit en janvier 1889. Durant les neuf années de vie religieuse, Thérèse est affectée à différents emplois : lingerie, réfectoire, sacristie, atelier de peinture, poterie. Elle sera chargée de composer poèmes, cantiques, prières et des recréations pieuses.

En 1893, Pauline (Mère Agnès de jésus) est élue prieure de la communauté. Céline entre à son tour au Carmel, après avoir veillé jusqu'au dernier jour sur Monsieur Martin, atteint de maladie mentale et paralysé. Ainsi les quatre sœurs Pauline, Marie, Thérèse et Céline, se retrouvent. En 1895, Pauline demande à Thérèse de rédiger ses souvenirs d'enfance qu'elle achève un an plus tard.

En 1897, alors qu'elle est atteinte de tuberculose, elle écrit sur sa vie spirituelle. Elle meurt le 30 Septembre 1897. Le journal local annonce presque anonymement : "décès de marie-François Thérèse Martin, 24 ans 9 mois, religieuse au Carmel, rue de Livarot". Depuis la publication de ses mémoires, Thérèse est connue et aimée dans le monde entier. Et le monde entier vient lui rendre hommage à Lisieux.

Le 26 mars 1923, les restes de la future bienheureuse, désormais considérés comme des reliques, furent transférés en grande pompe vers la chapelle du carmel de Lisieux. Ils furent placés dans deux coffrets, l’un en argent et l’autre en bois de rose, tous deux conservés dans une châsse. Pour fêter la béatification, le reliquaire fut porté en procession dans Lisieux, suivi d’un cortège de 30 prélats, 800 prêtres et plusieurs dizaines de milliers de personnes. C’est donc bien au carmel, situé au centre-ville, que repose la sainte, et pas à la basilique qui lui est consacrée.

Châsse de Saint Thérèse : les restes mortels de Thérèse reposent dans un coffret sous sa statue.  Au-dessus de la châsse, dans une niche de marbre, la statue de la Vierge du Sourire qui  appartenait à la famille Martin,celle-là même qui, le 13 mai 1883, aux Buissonnets, guérit la petite Thérèse par « son ravissant sourire ».

 
A l’entrée de la chapelle, une plaque signale que sous sa chasse repose trois de ses sœurs : Pauline (Révérende mère Agnès de Jésus : 1861-1951), Marie (Sainte Marie du Sacré-Cœur : 1860-1940) et Céline (Sainte Geneviève de la Sainte-Face : 1869-1959). La chapelle contiguë à celle de sa chasse est recouverte d’ex-votos. Après la seconde guerre mondiale, ses reliques firent le tour des grandes villes de France. L’année du cinquantenaire de sa mort, en 1947, elles furent vénérées au Parc des princes, à Paris. En 1994, en préparation du centième anniversaire de sa mort, les reliques de sainte Thérèse voyagèrent à nouveau en France.

La Nef et l'orgue
 

Statue de Saint Joseph et l'enfant Jésus


Sources :
Visite sur place et documentation prise à ce moment-là

Pour m'aider à la rédaction :
"La lumière de Dieu"
Le blog de Lucile
Le Carmel de Lisieux

 

Ecrit par Balkiara, le Vendredi 11 Mars 2016, 15:41 dans la rubrique "Journées Culturelles".

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