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BALKIARA LA GRANDE GUERRIERE PHILOSOPHE

Si mes écrits vous dérangent, sachez que vous n'êtes pas obligés de venir les lire.

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Journée du Patrimoine 21.9.2014

--> AMTUIR Musée des Transports Urbains

La collection réunie par les membres de l'AMTUIR (Association pour le Musée des Transports Urbains Interurbains et Ruraux) comprend aujourd'hui plus de 170 véhicules ayant sillonné Paris et la France mais également certaines villes étrangères : omnibus et tramway à chevaux, tramways à vapeur urbains et ruraux, à air comprimé, électriques, trolleybus, autobus et métro.Depuis plusieurs années, à l'occasion des journées du patrimoine, l'AMTUIR ouvre ses portes pour permettre au public de découvrir une partie de cette collection exceptionnelle.

Quelques véhicules dans la cour

   
   


Le Funiculaire de Meudon
En 1893, Meudon est une ville de 6 000 habitants, en plein développement. Dominée par la coupole de l'observatoire récemment construite sur les ruines du Château Neuf incendié en 1871, la ville s'étend sur un peu plus de 1 000 hectares.
Les activités artisanales et industrielles ont petit à petit remplacé la culture traditionnelle de la vigne, les quartiers se sont individualisés selon les occupations et le niveau social de leurs habitants. Des lotissements sont apparus ici et là, modifiant profondément le paysage urbain et des rues nouvelles favorisent chaque jour un peu plus la circulation. Ville active, bourdonnante de mille activités, Meudon s'ouvre vers l'extérieur grâce au passage de deux lignes de chemin de fer récemment ouvertes(Ligne Paris-Versailles en 1841, ligne des Moulineaux en 1887). Les aménagements du fleuve permettent une navigation régulière et un trafic important.
Si pour les Meudonnais, Meudon est une ville à part entière, complexe et multiple, pour les parisiens, elle est synonyme de détente, de loisir et d'air pur. Les bois de Meudon, les guinguettes du bord de l'eau, les petits restaurants, le vin frais, les canotiers, tous les plaisirs de la campagne accompagnent le nom de Meudon dans l'imaginaire populaire. Comme dans un tableau impressionniste ou dans un fim de Jean Renoir, familles, jeunes gens et grisettes prennent le bateau au Pont de l'Alma pour une brève croisière menant vers les délices dominicaux de la détente et de la chlorophylle. Mais Meudon est situé au sommet d'un coteau et la pente est raide depuis les bords de Seine jusqu'à Bellevue et la forêt.

 

1ère photo : autobus Schneider de type H n°534 de 1916
La CGO, Compagnie Générale des Omnibus, conçut ce nouvel autobus à partir d'un châssis Schneider de type PB2 perfectionné, équipé d'un nouveau moteur baptisé H, étudié et mis au point dans ses ateliers, et d'une carrosserie modernisée. Le premier autobus H circula la 1er juin 1916 sur la ligne E, Madeleine-Bastille.
1269 exemplaires circuleront dans Paris. Ils seront réformés en 1937. Le Schneider H, reconstitué à partir d'un châssis-moteur, est entré au Musée le 19 octobre 1959 offert à l'AMTUIR par la RATP.

2ème photo : autobus Renault de type PN n°1347 de 1927
Premier modèle d'autobus construit en série par Renault, il présentait de nombreuses innovations techniques, notamment le châssis surbaissé permettant de supprimer la marche de la plateforme arrière, caractéristique des autobus PB2 et H, et aussi certains défauts, refroidissement insuffisant et graissage délicat.
377 exemplaires seront mis en circulation par la Société des Transports en Commun de la Région Parisienne, STCRP. Ceux qui ne seront pas détruits au cours de la seconde guerre mondiale seront réformés en 1950.
Le PN qui avait été transformé en car de camping fut racheté à un garagiste de Courbevoie le 21 juillet 1958 et est entré au Musée après avoir été remis dans son état d'origine.
3ème photo : autobus Renault TN6 C2 n°2883
C'est la dernière commande d'autobus à 6 cylindres passée par la STCRP à Renault en 1934.
250 châssis sont livrés. 90 reçoivent une caisse fermée pour le service à un agent, les 160 autres sont équipés de la caisse à plate-forme arrière pour le service à deux agents et destinés à Paris. Cette caisse est quasi identique à celle des TN4A1 et TN4A2 précédents.
45 voitures seront équipées d'un moteur diesel Hispano et 45 autres d'un moteur diesel Panhard fin 1952 et début 1953, c'est le cas de la voiture n°2883.
Don de la RATP, le Renault TN 6 C2 n°2883 est entré au Musée le 27 Février 1969.
   

1ère photo : autobus Renault TN6 C2 n°2788
C'est la dernière commande d'autobus à 6 cylindres passée par STCRP à Renault en 1934.
250 châssis sont livrés. 90 reçoivent une caisse fermée pour le service à un agent, les 160 autres sont équipés de la caisse à plate-forme arrière pour le service à deux agents et destinés à Paris. Cette caisse est quasi identique à celle des TN4A1 et TN4A2 précédents. (90 voitures seront équipées d'un moteur diesel Panhard ou Hispano en 1952 et 1953).
2ème photo : autobus SAVIEM SC10 U B1 n°7269
Paris - Banlieue - RATP - en service de 1975 à 1990
Le SC10 est la réponse de SAVIEM, filiale de la Régie Nationale des Usines Renault, à l'appel d'offre d'autobus standard français" défini en commun par la RATP et l'UTPUR (les exploitants des réseaux des grandes villes de Province). SAVIEM devenue R.V.I. (Renault Véhicules Industriels) en construira plus de 11 000.
Le SC10 n°7269 mis en service en 1975 est de type "banlieue à un agent" très représentatif du parc de la RATP qui en a acquis 5894 exemplaires de 1964 à 1988.
Donné par la RATP à l'AMTUIR, il est entré au Musée en 1990.
3ème photo : SUISSE - NEUCHATEL Tramway hippomobile n°2 de 1894
Fin décembre 1984, après deux années de déboires de la traction mécanique à gaz, la ligne n°1, Neuchâtel-Saint Blaise, s'en remet au cheval avec six voitures légères construites par la SIG.
Cette exploitation éphémère prendra fin en 1897 avec l'électrification de la ligne. Les six petites voitures hippomobiles transformées seront réutilisées comme remorques dont 4 jusqu'en 1964.
Remise dans son état d'origine et offerte à l'AMTUIR et par les TN, tramways de Neuchâtel, la voiture n°2 est entrée au Musée le 19 Janvier 1967.
   

1ère photo : Motrice système Mékarski n°18 de 1879
Alors que Paris expérimentait la traction à vapeur dès 1875, la ville de Nantes a eu le privilège d'être la première ville au monde à être équipée d'un réseau de tramways fonctionnant à air comprimé, système proposé par l'ingénieur Mékarski. Une première série de 22 motrices inaugurent le réseau début 1879, suivie d'une seconde série de 32 motrices à deux essieux capables de tirer une remorque.
Retirée de la circulation en 1917, elle fut confiée à la SNCF et, offerte par celle-ci à l'AMTUIR, elle est entrée au Musée à Malakoff le 13 Juillet 1959.
2ème photo : Strasbourg - Réseau des tramways - Tricycle graisseur de voies
Afin de réduire les frottements générateurs de grincements et d'une usure prématurée du matériel et de la voie, il est nécessaire de graisser les faces internes des rails, en particulier dans les courbes.
C'est ainsi que la CTS au début des années 1940 mit au point un tricycle graisseur des voies, les tramways de l'époque n'étant pas équipés pour cette opération.
Ce tricycle comporte : une roue arrière motrice sur pneus toujours en appui sur la chaussée, quatre roues sur fer et deux roues avant sur pneus, alternativement relevées ou abaissées pour se déplacer sur route ou sur fer.
Le graissage se fait par l'intermédiaire de patins frottant sur les faces internes de la gorge des rails et recevant l'huile goutte à goutte descendant par gravité depuis un réservoir.
3ème photo : Motrice n°114 de 1935
La motrice 114, mise en service en 1935, appartenait à une série de 60 motrices, numérotées de 101 à 160, construites entre 1931 et 1935 à partir d'un modèle de 1905 dans les ateliers de la Compagnie des tramways de Bordeaux (TEOB).
Les motrices 101 à 145, dont la 114 du Musée, étaient équipées pour l'alimentation électrique par trolley et par caniveau souterrain axial.
La 114, retirée du service le 7 décembre 1957 à la fermeture du réseau, est entrée au Musée à Malakoff le 4 Juillet 1958, offerte par la ville de Bordeaux.
   

Motrice SPRAGUE THOMSON N°1079
Livrée durant l'hiver 1927/1928 pour améliorer le débit des lignes les plus chargées, elle fait partie d'une série de 62 motrices (n° 1037 à 1098).
Ces motrices sont les premières à être dotées de 4 moteurs de traction de 175 CV permettant la composition de trains totalisant 8 moteurs au lieu de 6 auparavant.
Cette motrice prêtée par la RATP sera dès son retour aux ateliers de Vaugirard, restaurée et mise aux normes actuelles afin de pouvoir circuler à nouveau sur le réseau Métro. Elle sera utilisée comme motrice de réserve pour la rame historique conservée par la RATP.
Elle a parcouru environ 2 232 000 km soit 56 fois le tour de la terre ou 6 fois la distance de la terre à la lune.
Longueur : 14,20 m  Largeur : 2,45 m  Hauteur : 3,50 m  Poids : 40 tonnes
   
 

1ère photo : autobus Renault de type TN4F à gaz de ville n°3158 de 1935
Fin Août 1934, Renault livre à la STCRP 285 châssis d'autobus TN4F équipés de moteurs dérivés du TN4A et plus fiables. Ces moteurs équiperont ou rééquiperont tous les TN4. A noter que pour la première fois, les TN4F sont équipés de deux phares placés de chaque côté de la calandre. Ils seront réformés en 1970.
Au début de la seconde guerre mondiale, la STCRP devant faire face au manque de carburant adaptera environ 500 bus, TN6, TN4F et TN4H, pour l'utilisation du gaz de ville non comprimé ; ils seront en service jusqu'à la libération, puis remis dans leur état d'origine.
Le TN4F n°3158, habillé en bus à gaz pour le film "Les guichets du Louvre" est entré au Musée le 31 Décembre 1973, offert à l'AMTUIR par la RATP.
2ème photo : autobus CHAUSSON APU 53 n°1111
Issu du célèbre autocar CHAUSSON AP 52, la partie arrière arrondie style autocar est abandonnée au profit d'un fond droit allongeant le véhicule de 160 mm. C'est la première version à trois portes, dont deux larges à quatre vantaux qui accélère la rotation des passagers et réduit les temps d'immobilisation aux arrêts. L'APU 53 est le premier autobus bâti sur ce principe, qui sera ensuite appliqué au SOMUA OP563? berliet pcp 10 et trolleybus VETRA VBF.
Les premières versions du Chausson APU 53 possédaient des nervures en bas de caisse héritées des modèles précédents ; ensuite le bas de caisse fut pourvu de panneaux unis pour en faciliter le lavage et l'entretien, dont la 1111.
Don de la RATP, l'APU 53n°1111 est entré au Musée le 31 Décembre 1971.
3ème photo : LE HAVRE - Trolleybus Vétra-Renault n°15 de type VBRh de 1951
Le réseau de trolleybus du Havre fut créé en 1946 avec trolleybus CS60 pour l'exploitation de trois lignes partant de la gare SNCF.
Une série de cinq trollebus neufs fut acquise par le réseau du havre en 195. Ils furent réformés en décembre 1970 lors de la fermeture du réseau.
Offert à l'AMTUIR par le Conseil Général de la Seine-Maritime, après remise en état par le réseau du Havre, le VBRh n°15 est entré au Musée le 24 Juin 1971.
   

1ère photo : POITIERS - Trolleybus Vetra de type CS 35 n°21 de 1939
Ce véhicule unique - un prototype - fut livré à la Compagnie des Tramways de Poitiers, CTP, en novembre 1939 pour être remisé pendant près de 4 ans avant de pouvoir inaugurer la première ligne de trolleybus de la ville le 9 Août 1943.
Mais la même année le n°21 est réquisitionné par l'armée allemande pour être expédié dans la ville de Siegen.
Début 1946 marque son retour à Poitiers où il sera réformé le 4 mars 1964 lors de la suppression du réseau des trolleybus remplacés par des autobus.
Entré au Musée le 28 janvier 1969, offert à l'AMTUIR par la CTP.
2ème photo : autocar SAURER type BL n°222
Lausanne - TCRL (Suisses) en service de 1932 à 1960
La société suisse SAURER avait une usine en France à Suresnes et ses autocars étaient assez répandus en milieu rural.
Le Saurer BL est entré au Musée le 19 mars 1971, offert par les Transports en Commun de la Région Lausannoise.
3ème : photo : autocar BERLIET PLB 6 n°324
Dépt de Saône et Loire - RTSL-  en service de 1956 à 1987
Pour modemiser son offre commerciale aux trans porteurs et collectivités BERLIET propose une nouvelle gamme de véhicules destinée à concurrencer RENAULT et CHAUSSON. Frère des autobusPLR standard et PBR à trois essieux ; le PLB 6 est le modèle destiné aux trafics interurbains. Cet autocar a circulé sur les lignes de la RTSL. Régie des transports de Saône et Loire, jusqu'au 1987.
Donné à l'AMTUIR par le Conseil général de Saône et Loire lors de la suppression de la RTSL et son emplacement par Les Rapides de Saône et Loire, société du groupe PROGECAR en 1987, qui deviendra ensuite TRANSDEV. Il est entré au usée le 21 Mai 1989.
Restauré à l'occasion de ses 60 ans par la société PROCARS de Provins en 2010 il réintègre la collection pour la nuit des Musées 2011.
   

1ère photo : autocar CHAUSSON APH 2-522 n°598
Dépt de Saône et Loire - RTSL - en service de 1960 à 1987
C'est le célèbre autocar CHAUSSON AP 52 dans la version construite au moment de la concentration avec SAVIEM.
En version interurbaine, cet autocar a circulé sur les lignes de la RTSL, Régie des transports de Saône et Loire, jusqu'en 1987.
L'APH 2-522 n°598 est entré au Musée le 20 Mai 1989, donné à l'AMTPUIR par le Conseil général de Saône et Loire lors de la suppression de la Régie Départementale des Transports de Saône et Loire et son remplacement par Les Rapides de Saône et Loire, société du groupe PROGECAR en 1987, qui deviendra ensuite TRANSDEV et depuis 2011 VEOLIA-TRANSDEV.
2ème photo : autocar CHAUSSON APH 2-50 n°51
VFD - Voies Ferées du Dauphiné - en service de 1951 à 1972
En ce début des années 50, CHAUSSON, la firme d'Asnières, l'usine est à Gennevilliers, est le premier fabricant d'autocars et d'autobus français. Le modèle AP1 né en 1945 va très vite évoluer et devenir le symbole du redémarrage de l'industrie de l'autocar en France. Son radiateur avancé va le faire surnommé "le nez de cochon" jusqu'à l'apparition du modèle AP52, fin 1951, intégrant une nouvelle face avant arrondie et plus esthétique.
Ce car interurbain a circulé sur les lignes des VFD, Voies Ferrées du Dauphiné, en remplacement des tramways.
L'APH 2-50 est entré au musée le 1er Juin 1975 acquis par l'AMTUIR auprès des Constructions Métalliques et Entreprises de Lyon.
3ème photo : autobus RENAULT TN6 C2 n°2788
Paris - STCRP puis RATP - en service de 1934 à 1969
C'est la dernière commande d'autobus à 6 cylindres passée par la STCRP à RENAULT en 1934.
250 châssis sont livrés. 90 reçoivent une caisse fermée pour le service à un agent, les 160 autres sont équipés de la caisse à plate-forme arrière pour le service à deux agents et destinés à Paris. Cette caisse est quasi identique à celle des TN4A1 et TN 4A2 précédents. 90 voitures seront équipées d'un moteur diesel Panhard ou Hispano en 1952 et 1953. La voiture n°2788 est équipée du moteur Renault à essence.
Don de la RATP, le RENAULT TN 6 C2 n°2788 est entré au Musée le 31 Décembre 1968.
   

Autobus CITROËN C6 G1 2T. Long n°2

1932, André CITROËN est le premier constructeur européen d'automobiles, il lance sa division poids lourds. Le C6 G1 2 Tonnes Long est le premier autocar "tout acier" fabriqué en série à l'usine de Levallois. Fabriqué à plus de 1 600 exemplaires il équipe la Société des Transports CITROËN nouvellement créée ainsi que ses filiales et autres sociétés correspondantes.
CITROËN propose également un autobus à plateforme arrière ouverte réalisé sur ce même châssis en partenariat chez les carrossiers, à ossature bois et panneaux métalliques.
Dès 1932 le réseau TCVL, Transports en Commun de la Ville de Lourdes, fait circuler l'autobus C6G1 n°2 sur la ligne Gare-Grotte-Pic de Jer.
Retiré du service en1965, il est entré au Musée le 17 Avril 1966.

 

Omnibus à chevaux à Impériale n°7 de 1863
L'omnibus n°7 fait partie d'une série de 9 véhicules construits en 1863 sur le modèle parisien de 1855 pour le Service général des omnibus de Toulouse concédé à la Compagnie Eugène Pons. Retiré du service en 1905.
Offer à l'AMTUIR par la STCRT, Société des Transports en Commun de la Région de Toulouse, il est entré au Musée de Malakoff le 24 Octobre 1957.

 

1ère photo : autobus RENAULT de type TN4H BAR n°4317 de 1938
En 1936, pour faire face à l'accélération de la suppression totale des tramways, au trafic attendu pour l'exposition universelle de 1937 et à la nécessité de remplacer les autobus Schneider de type H roulant encore après 20 ans de service, la STCRP passe commande aux usines Renault de 970 autobus TN4H. Ces autobus reprennent le moteur des TN4F, mais tranchent résolument avec leurs prédécesseurs, esthétique, empattement plus long, cabine de conduite avancée, meilleure suspension, accroissement du nombre de places assises pour une capacité totale inchangée de 50 voyageurs.
153 de ces autobus à plate-forme vestibulée à accès arrière, les TN4H BAR, seront destinés à la banlieue.
Les derniers TN4H BAR ont circulé jusqu'en 1971. Le TN4H BAR est entré au Musée le 2 Septembre 1970, offert à l'AMTUIR par la RATP.

2ème photo : Taxi RENAULT KZ11 Vivaquatre
En 1933, la Compagnie de taxis prisiens G7 commande une version spéciale de la Vivaquatre Renault : la KZ 11 dont 1 878 exemplaires, sur 2400 au total, furent mis en service pour la seule compagnie G7.
Ce véhicule est spécialement étudié pour la commodité du transport de la clientèle : accès facile, banquette arrière de 2-3 places, deux strapontins en vis à vis, toit ouvrant. Le chauffeur est dans un compartiment isolé des voyageurs, à côté de lui se trouve un large emplacement à bagages, la porte avant droite peut se replier ouverte sur l'aile, permettant ainsi le transport d'objets encombrants.
Livrée rouge et noire, finition soignée, ligne au goût du jour pour l'époque, commodité, le "G7" qui a connu le succès et l'engouement du public, a fait partie du paysage urbain durant un quart de siècle, les derniers ont disparu en 1960.

3ème photo : Locomotive à vapeur bicabine 030 Blanc-Misseron n°3
Tramways départementaux des Deux-Sèvres.
La bicabine 030 Blanc Misseron est un représentant des locomotives de type Tubize qui équipèrent plusieurs réseaux de tramways à vapeur à voie métrique ou à voie normale dont le Paris-Saint Germain et le Paris-Arpajon.
Elle fut mise en service en 1897 à l'ouverture du réseau des TDS, Tramways départementaux des Deux-Sèvres, qui compta jusqu'à 200 km.
Le dernier tronçon du réseau ferré des TDS, exploité par l'usine de Melle pour le transport su trucks à voie métrique de wagons-citernes fut abandonnée en 1975.
Le Blanc-Misseron termina sa carrière à Melle en 1955.
Donnée à l'AMTUIR par le Conseil général du département des Deux-Sèvres, elle est entrée au Musée le 14 Juin 1971.

   

Motrice n°47 de 1938 - Dijon
Mise en circulation le 4 Septembre 1938. Retirée du service le 1er Décembre 1961 lors de la suppression du réseau de tramways de la ville de Dijon. Série de 8 motrices numérotées de 41 à 48.
Entrée au Musée le 28 Avril 1962, offerte par la ville de Dijon, remise entièrement en état en 1978 par la STRD,Société des transports de la Région Dijonnaise.

 

1ère photo
: remorque n°19 de type baladeuse de 1880-1890 - Fontainebleau
De type entièrement ouverte, elle fut mise en service à l'ouverture du réseau de la ville de Fontainebleau en 1896. Quelques unes furent transférées sur le réseau de Cannes en mars 1924, à la suite de l'incendie qui anéantit la totalité du matériel roulant de cette ville. Les autres terminèrent leur service avec la fin du réseau de tramways de Fontainebleau le 31 Décembre 1953.
Elle est entrée au Musée le 7 Février 1959, après avoir été rachetée à un ferrailleur de Maisons-Alfort.
2ème photo : motrice PCC n°1311 de 1971
Pays-Bas - La Haye
Mise en service en 1971, réformée en 1993, cette motrice est issue d'une série de 204 exemplaires construits entre 1969 et 1974 et retirés après 20 ans de service à la suite de la modernisation du réseau. Offerte par la compagnie HTM, Gemengd Bedriff Haagshe Tramweg-Maatschappij, et premier représentant au Musée des tramways de type PCC dont la conception novatrice aux États-Unis date des années 1930, elle est entrée à Saint-Mandé le 10 Septembre 1993.
3ème photo : motrice n°701 de 1929 - Lille - réseau urbain
Série de 7 motrices numérotées de 701 à717.
La 701 était un prototype sorti en1929 offrant deux particularités :
- un unique moteur à récupération à deux induits, suspendu longitudinalement sous le châssis, attaquant les essieux extrêmes par arbre à cardan,
- à l'origine, un essieu central solidaire d'un chariot directeur (procédé GRYSPEERT) guidant les deux essieux extrêmes pivotants, puis remplacement en 1950 du chariot directeur par deux galets formant avec chacun des essieux extrêmes des bogies (=

chariot situé sous un véhicule ferroviaire, sur lequel sont fixés les essieux  et donc les roues) à trois roues, fait exceptionnel.
Mise hors service en 1964. Entrée au Musée le 7 Novembre 1964, grâce à un don de la CGIT (Compagnie Générale Industrielle de Transport de Lille).
   

Les tramways PCC


1ère photo : motrice n°127 de 1914 - Nantes
Issue d'une série de 80 motrices livrées au réseau de Nantes entre 1913 et 1914, elle fit partie d'un lot de 36 motrices qui furent modernisées dans les ateliers de la CTM, Compagnie des Transports de Nantes, entre 1936 et 1950 : allongement du châssis de deux mètres, fermeture de la cabine de conduite avec portes coulissantes ou pliantes.
Mise en service en novembre 1914. Retirée de la circulation lors de la suppression du réseau de tramways de Nantes le 25 janvier 1958.
Entrée au Musée à Malakoff le 12 Mars 1958 offerte par la CTN.
2ème photo : motrice n°1 de 1896 - Versailles - Réseau urbain
Mise en service en 1896, elle a cessé de rouler le 3 Mars 1957, date de la suppression du réseau de tramways de Versailles. En 1896, la SVTE, Société Versaillaise de Tramways Électriques, s'équipe de 29 motrices à plates-formes extrèmes ouvertes. En 1924, huit de ces motrices seront transformées par la Société Franco-Belge, ainsi qu'une neuvième en 1929. Les caisses seront reconstruites et les plates-formes vestibulées. la nouvelle série sera numérotée de 1 à9.
Première pièce du Musée, elle y est entrée le 16 Mars 1957, après acquisition auprès de l'EDF de Versailles, grâce aux contributions d'amateurs de transports qui ont fondé l'AMTUIR à la même date.
Le Musée s'est installé en 1957 dans une aile du dépôt RATP de Malakoff où, détail curieux, était venu se garer, exactement vingt ans avant, le dernier tramway de Paris ; c'était le 16 Mars 1937.
3ème photo : motrice n°386 de type MARCINELLE de 1926
Série de 12 motrices numérotées de 381 à 392 dont la caisse est semblable à celle des motrices G ou L de Paris, mais montée sur bogies
(= chariot situé sous un véhicule ferroviaire, sur lequel sont fixés les essieux et donc les roues) à roues inégales. La motrice tracte toujours une remorque du même type pour former une rame homogène de grande capacité non réversible.
Affectée à la ligne 7, de Perrache à Cusset, l'une des lignes les plus chargées d'Europe, puis sur la ligne 4.
Mise en service en 1926. Retirée du réseau en 1958.
Vendue par les TCRL, Transport en Commun de la Région Lyonnaise, elle est entrée au Musée le 28 Juillet 1958.
   

1ère photo : trolleybus VETRA-BERLIET VBH85 n°1707
Lyon - TCRL - en service de 1963 à 2000
Le VETRA-BERLET VBH85 est le dernier trolleybus de la firme VETRA, il est construit entièrement chez BERLIET. Livré au réseau de Lyon en 21 exemplaires en 1963. Rénovés en 1984/85 il n'en restait que 7 en 1999.
La décoration intérieure et extérieure a été particulièrement soignée et la carrosserie arbore l'ancienne livrée des tramways de l'OTL au début du siècle : rouge bordeaux et crème avec des filets dorés et l'ancien monogramme OTL.
Ils sont remplacés par 7 nouveaux trolleybus MAN-Hess-Kiepe Electrik entre octobre 1999 et janvier 2000.
Le VHB 85 n°1707 retiré du service début 2000 et donné à l'AMTUIR par la communauté urbaine de Lyon, restauré avec soins par les TCRL, est arrivé au musée début Août 2009.
2ème photo : autobus FLOIRAT Z10 n°251
Mulhouse - TCM - en service de 1954 à 1977
Après le second conflit mondial, la reconstruction du réseau des tramways de Mulhouse impose pour des raisons de coût d'avoir recours à l'autobus. Seul l'industriel Sylvain Floirat répond au cahier des charges très strict des techniciens des tramways de Mulhouse : l'autobus portera le nom de ses créateurs le FLOIRAT-Mulhouse.
40 exemplaires seront construits et seul Mulhouse utilisera ce véhicule. Il tractera souvent une remorque augmentant ainsi sa capacité en portant sa longueur à 20 mètres. Exploité à l'origine par deux agents il possède une porte arrière à quatre vantaux. Dès 1958 cette porte est supprimée et l'entrée des voyageurs passe en libre service et l'exploitation est assurée par un seul machiniste-receveur.
Offert par les Transports en Commun de Mulhouse (TCM), il est entré dans la collection le 6 Novembre 1977.
 

Source : visite sur place

Ecrit par Balkiara, le Mardi 11 Novembre 2014, 00:54 dans la rubrique "Journées Culturelles".

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