Joueb.com
Envie de créer un weblog ?
ViaBloga
Le nec plus ultra pour créer un site web.
Débarrassez vous de cette publicité : participez ! :O)

BALKIARA LA GRANDE GUERRIERE PHILOSOPHE

Si mes écrits vous dérangent, sachez que vous n'êtes pas obligés de venir les lire.

Page principale

Château de Vaux le Vicomte - Seine et Marne

--> L'intérieur du château

Photos prises en Décembre 2017, Décembre 2016, Décembre 2015, Juin 2014, Décembre 2013 et Décembre 2012

Le domaine de Vaux le Vicomte fut créé pour Nicolas Fouquet (surintendant des finances de Louis XIV) par André Le Nôtre (jardinier paysagiste), Louis Le Vau (architecte) et Charles Le Brun (peintre décorateur).
Cette œuvre est la plus parfaite harmonie entre architecture et paysage de tout le 17ème siècle ; elle devint le modèle dont l'Europe entière s'inspira.

Son inauguration a eu lieu le 17 Août 1661 et dès lors suscita la convoitise du Roi Soleil qui fit emprisonner Nicolas Fouquet à vie à la suite d'un procès rocambolesque. Louis XIV saisit alors la totalité de ce que contient le château. Il a fallu dix ans à Mme Fouquet pour récupérer son bien où elle se retira avec son fils. En 1705, elle le vend au Maréchal de Villars qui le conservera jusqu'à ce que son fils le vende au Duc de Praslin dont les descendants le vendent un siècle plus tard (dont 30 ans d'abandon).

Alors que le jardin n'est plus qu'un souvenir, le château, lui, est vide et en mauvais état. En 1875, le domaine est vendu aux enchères à Monsieur Alfred Sommier, armateur, qui le restaure jusqu'à lui redonner son aspect d'origine : son œuvre sera poursuivie par ses enfants et aujourd'hui ses descendants, avec l'aide de leurs enfants, continuent ce qui a commencé il y a 140 ans.

En 1968, Patrice de Vogüe ouvre la propriété aux visiteurs afin de financer les travaux d'entretien. En 2012, il passe la main et cède la gestion à ses fils (faux jumeaux), Jean-Charles et Alexandre de Vogüe, qui sont déterminés à accroitre son rayonnement sur les scènes culturelles françaises et internationales.

LE CHÂTEAU



Antichambre du Surintendant Fouquet
En 1641, Nicolas Fouquet acquiert l'ancien château de Vaux et les terres attenantes. Il devient ainsi "Seigneur du Vicomté de Vaux et de Melun" avec l'ambition 'établir en ces lieux sa résidence principale, un château d'apparat dévolu au "loisir galant".
Nommé Surintendant des Finances en 1653, Nicolas Fouquet fut l'un des grands mécènes de son siècle en assurant à des artistes renommés (La Fontaine, Madame de Sévigné, Scarron) une rente en échange de dédicaces flatteuses.
Cette antichambre est la première des trois pièces constituant les appartements privés de Nicolas Fouquet. L'accès à la chambre se faisait par une porte dérobée et la circulation entre les pièces par de petits couloirs encore empruntés aujourd'hui.
La décoration et l'ameublement de cette pièce sont des reconstitutions récentes réalisées pour l'ouverture au public du premier étage du château e 1980.

Au mur, des gravures d'époque : Almanachs, vues par Van der Meulen et rares gravures colorées. Très important cabinet en placage d'ébène par Jean Macé (1602-1672) (1ère photo ci-dessous). Les pratiquants de cette technique de marqueterie sont encore de nos jours appelés "ébénistes". Face à la cheminée, grande armoire en chêne naturel et abondamment sculptée où sont entreposées les archives de Nicolas Fouquet (2ème photo ci-dessous).

Le cabinet d'ébène très richement orné est estampillé Jean Macé (1602-1672). Ce meuble d'apparat très en vogue au XVIIème, souvent équipé de tiroirs secrets ou de systèmes de fermetures ingénieux, était destiné à conserver de petits objets.
Les 1ère et 2ème photos le 2.12.2017, 3ème photo le 3.12.2016, 4ème photo en Juin 2014



Le bureau de type Mazarin est en marqueterie de cuivre et ébène. Il présente une double entretoise en X (partie reliant les pieds entre eux).
1ère photo le 2.12.2017, 2ème photo le 3.12.2016, 3ème photo le 1.9.2018
 

1er tableau : "L'Ambassade de Venise en Turquie" a été exécuté par Gentile Bellini (1429-1507). Ces trois tableaux sont des reproductions contemporaines des toiles les plus célèbres collectionnées par Nicolas Fouquet.
2ème tableau : "Vénus et l'Amour" peint par Lambert Sustris (1520-1584).
3ème photo : juin 2014
j

Le Cabinet du Surintendant Fouquet
Le cabinet est la pièce permettant au maître des lieux de se retirer de la vie publique pour travailler, seul ou à plusieurs, dans la plus grande discrétion.
Ici, la part belle est faite aux œuvres d'art et au mobilier précieux. Des tambours (pièces de passage) ont été ajoutées au XVIIIème, et permettent aujourd'hui d'exposer les plus belles reliures de la collection de Nicolas Fouquet.

1661 : cabinet de l'appartement du Surintendant Fouquet
1705 : cabinet ou chambre pour les invités du Maréchal de Villars
1767 : division et aménagement en tambour d'entrée, chambre et réduit de chaise de l'appartement pour les invités des Ducs de Praslin
1875 : chambre à coucher du Baron de Barante
1898 : chambre à coucher du Comte Robert de Vogüe
1936 : chambre à coucher du Comte Jean de Vogüe
1984: restauration de l'état 1767

Le cabinet au XVIIème siècle :
Le cabinet, très en vogue dans la première moitié du XVIIème, est un meuble à deux corps dont la partie supérieure est souvent munie de vantaux centraux ouvrant sur de nombreux tiroirs, destinés à recevoir de petits objets précieux. Au centre se trouve le "caisson", pièce maîtresse représentant en perspective un théâtre, une grotte ou un décor architectural.
La partie basse est constituée de pieds en colonnes tournées, sculptées ou baguées soutenant la partie haute.
La structure est constituée d'une caisse en bois local, recouverte de plaques d'ébène ou de bois noirci préalablement sculptées. Le plaquage peut être réalisé en écailles ou en laque (sève de l'arbre sumac), et présenter des motifs marquetés de matières précieuses comme l'ivoire, le bronze, la nacre ou le lapis-lazuli.
La spécificité de ce meuble d'apparat est l'extrême finesse de sa réalisation alliant sculpture et marqueterie. Posséder un cabinet est une marque de richesse et permet d'impressionner ses invités. Les savoir-faire liés à la conception et à l'ornementation de ces cabinets voient apparaître une nouvelle corporation d'artisans du bois : les ébénistes.

Bureau Mazarin en marqueterie de bois contrastés.
Important cabinet en ébène et bois noirci du XVIIème siècle et au-dessus un portrait de Thomas Corneille (1625-1709).
Sur le bureau : la pendule de voyage dite "Capucine", en écaille de tortue et laiton, a été confectionnée entre 1650 et 1690 par Balthazar martinot d'après la technique de marqueterie Boulle (écaille de tortue et cuivre) et motifs "à la Berain" (arabesques). Restaurée en 2017 grâce au mécénat de Franciane et Alain BOURS-TAMINIAU.

Au-dessus de la cheminée, réplique ancienne du portrait allégorique de Mme Fouquet par Le Brun "La Fidélité coupe les ailes de l'Amour afin qu'il ne s'envole pas" : portrait allégorique de Marie-Madeleine de Castille, seconde épouse de Nicolas Fouquet, est une réplique d'époque exécutée par l'atelier de Le Brun. Un écureuil, emblème de Nicolas Fouquet, surveille la scène. L'original se trouve aujourd'hui au musée d'Art de Ponce à Porto-Rico.

Statue d'Orant : bronze de la fin du 19e siècle ; réplique d'un antique. L'Orant (ou statue d’Éphèbe) représente une figure en posture de prière. L'original de cet antique comptait par les œuvres préférées de Nicolas fouquet et fut dissimulé, par un domestique, lors de son arrestation. Vendu par les héritiers du surintendant, il a été acquis au fil du temps par divers notables et a traversé l'Europe au titre de butin,au gré des victoires militaires. Il se trouve aujourd'hui au Pergamon Museum de Berlin.

Le 2 Décembre 2017
Photo 1 : statue d'Orant
Photo 2 : cabinet en ébène et bois noirci, présentant des similitudes avec celui de l'Antichambre Fouquet, date du XVIIème siècle.
Photo 3 : bureau Mazarin


Le 3 Décembre 2016


1er tableau : réplique ancienne du portrait allégorique de Mme Fouquet par Charles Le Brun "La Fidélité coupant les ailes de l'Amour"
2ème tableau : "Cincinnatus" par Nicolas Colombel (1644-1717)


Juin 2014
     

Chambre du Surintendant Fouquet

Au XVIIème siècle, les chambres sont constituées de deux parties : l'alcôve qui accueille le lit et la chambre proprement dite avec la cheminée.
Thèmes mythologiques et référence bibliques inspirent les décors d'époque. La chambre de Nicolas Fouquet ne fait pas exception : au centre du plafond, Jean Cotelle représente Apollon apportant la lumière au monde : Jupiter, Junon,Diane et Cybèle dans les médaillons aux angles ; et dans l'alcôve, une coupole en trompe l’œil sépare les allégories de l'Aurore et du Crépuscule. Les représentations bibliques ou encore la présence d'un prie-Dieu et d'un crucifix témoignent de la foi de Nicolas Fouquets, fervent catholique.
Pendant les travaux, le Surintendant dormait dans l'aile opposée du château ; lorsque cette chambre ut terminée, il n'eut d'occasions d'y dormir avant son arrestation.

1661 : chambre à coucher de l'appartement du surintendant Fouquet
1705 : chambre pour les invités du maréchal de Villars
1764 : division et aménagement en antichambre, chambre, garde-robes et réduit de chaise de l'appartement pour les invités des Ducs de Praslin
1875 : chambre à coucher et cabinet de toilette de la Baronne de Barante
1898 : chambre à coucher et cabinet de toilette de la Comtesse Robert de Vogüe
1984 : restauration de l'état

Crucifix en écaille de tortue, ébène, buis et argent, et son Christ sculpté à la manière de François Duquesnoy (1594-1642) (mouvement baroque) datent du milieu du XVIIème siècle.
Lit et chaises de style XVIIème siècle.

Tapisseries de la Tenture "Les Mois" (appelées improprement "Mois Lucas").
Les quatre tapisseries des Mois Lucas, en laine, soie, fils d'or et d'argent, sont des copies réalisées au XVIIème siècle par l'atelier des Gobelins, d'après les tapisseries créées par Charles Le Brun pour Nicolas Fouquet. Après l'arrestation du Surintendant, les tapisseries originales furent récupérées par le Roi, avec l'ensemble des tapisseries de Vaux-le-Vicomte, pour garnir Versailles. Elles restèrent dans la collection royale jusqu'en 1787, date à laquelle elles furent détissées pour en récupérer les fils d'or et d'argent afin de financer la guerre contre l'Angleterre.
Les quatre copies accrochées aujourd'hui dans la Chambre de Nicolas Fouquet ont été réalisées pour le Comte de Toulouse (fils légitime de Louis XIV et de Madame de Montespan) dont les armes et celles de son épouse figurent dans les angles. Le nom des mois apparaît dans un médaillon central en haut de chaque tenture.

Le 2 Décembre 2017


Le 3 Décembre 2016



1ère tableau : "l'Adoration des Bergers" par Jacopo Bassano (1517-1592)
2ème tableau : "Le Christ au Sépulcre" attribué à Trophime Bigo (1579-1649)
3ème tableau : "Chambre de Justice" réunie pour condamner Fouquet. Assemblée le 16 XII 1661 au Palais de Justice à Paris

 
Juin 2014


Cabinet de Madame Fouquet
Le plafond : les paysages et les personnages ailés ainsi que les tours crénelées (armes de la famille de Mme Fouquet, née Castille) ont été peints avant 1661 à l'exception de l'ovale central resté inachevé.
Cabinet d'écaille rouge attribué à Pierre Gole (1620-1684).
La marqueterie qui lui donne cette couleur vive, en écaille de tortue, est ici d'un rouge vif. Cette couleur est révélée par les pigments naturels contenus dans la colle utilisée pour assembler les motifs de marqueterie.
Lit de repos du XVIIème siècle en bois sculpté.
Pendule "à la poupée" en marqueterie d'étain et de cuivre, époque XVIIème siècle.
Chenets en cuivre du XVIIème.

Le 2 Décembre 2017


Le 3 Décembre 2016



Juin 2014
  

Cabinet La Fontaine
1661 : espace inclus dans la grande chambre à coucher de Madame Fouquet
1705 : après division de la chambre de Madame Fouquet, sur ordre du Maréchal de Villars, chambre ou cabinet pour ses invités
1767 : cabinet et grade robe de l'appartement pour les invités des ducs de Praslin
1875 : chambre pour les enfants de Monsieur Alfred Sommier
1898 : chambre pour les enfants de la Comtesse Robert de Vogüe
1984 : restauration de l'état 1705-1766
2012 : espace dédié à Jean de la Fontaine

Buste de Jean de la Fontaine, modelé en terre cuite par Houdon, célèbre sculpteur français du XVIIIème siècle, il se détache devant les six feuilles d'un paravent de Savonnerie illustrant certaines fables du poète : le cerf se mirant dans l'eau, le coq et le renard, le coq et la perle, le corbeau et le renard, le loup et la cigogne, le renard et les raisons.


Chambre Louis XV
1661 : espace inclus dans la grande chambre à coucher de Madame Fouquet
1705 : chambre pour les invités du Maréchal de Villars
1767 : division et aménagement en chambre, antichambre et réduit de chaise de l'appartement pour les invités des Ducs de Praslin
1875 : chambre pour les enfants de Monsieur Alfred Sommier
1909 : chambre à coucher de Monsieur Edmé Sommier
1984 : restauration de l'état présumé de 1705 à 1766

Lit à crosse en bois sculpté d'époque Louis XV, estampillé Leroy, maitre-ébéniste (1720-1780).
Mobilier en bois sculpté d'époque Régence, garni de tapisserie au petit point.
Table de chevet en marqueterie de bois de rose, estampillée Migeon, maitre-ébéniste (1701-1758).
Petit fauteuil d'enfant d'époque XVIIIème siècle.
Coffre en laque.

Le 2 Décembre 2017

Le 3 Décembre 2016


Photo 1 : "Charlotte Elisabeth de Bavière" Princesse Palatine - Duchesse d'Orléans (1652-1722) par Hyacinthe Rigaud
Photos 2 et 3 prises en Juin 2014
 

Chambre Louis XVI
1661 : espace inclus dans l'antichambre de l'appartement de Madam Fouquet
1705 : antichambre ou chambre pour les invités du Maréchal de Villars
1767 : Chambre à coucher de l'appartement pour les invités des Ducs de Praslin
1875 : chambre à coucher de Madame Alfred Sommier
1909 : chambre à coucher de Madame Edmé Sommier
1984: restauration de l'état 1767-1874

Portrait de César de Choiseul, Duc de Praslin (qui acheta Vaux le Vicomte en 1764), attribué à Roslin.
Lit d'alcôve en bois sculpté peint, d'époque Louis XVI.
Chaises longue brisée en bois sculptée peint estampillée Jacob, maitre ébéniste (1739-1815).
Chaises lyre en bois sculpté et peint, époque Louis XVI.
Table de chevet en acajou du XVIIIème siècle.
Commode du XVIIème siècle.

Le 2 Décembre 2017

Le 3 Décembre 2016


Juin 2014
   

Chambre des Muses
La chambre des Muses fait partie de l'appartement d'apparat de Nicolas Fouquet. Elle doit son nom aux neufs Muses qui animent le plafond conçu par Charles Le Brun. L’œuvre centrale, le Triomphe de la Fidélité, évoque l'allégeance du Surintendant à Louis XIV durant la Fronde. On y découvre la Fidélité, au centre en blanc, reconnaissable à ses attributs (le chien, le miroir, la clef et le sceau), soutenue par Clio (en bas en orange), Muse de l'Histoire et de la Renommée : autour de l’œuvre centrale apparaissent les huit autres muses, regroupées deux par deux sur le plafond à voussures, nouvelle forme de plafond offrant plus d'espace de décoration que le traditionnel plafond à la française (à poutres et solives apparentes).
Cette chambre d'apparat a la particularité de disposer d'une alcôve avec une estrade surélevée qui devait accueillir le lit d'apparat de Fouquet mais qui resta inachevée. Dans cette alcôve se trouve une autre toile de Le Brun : La Nuit, personnalisée par la divinité Diane déployant avec grâce ses voiles bleutés.
Plafond restauré d'octobre 2016 à mars 2017 grâce au mécénat d'Alexis GREGORY.

Cinq tapisserie de la célèbre tenture "Aminte et Sylvie", tissées au Faubourg Saint-Marcel vers 1630 pour le Cardinal Barberini, légat du pape auprès de Louis XIII.
Dans l'alcôve : les commodes "Mazarines" par Boulle (XVIIème siècle), ornées aux angles de femmes ailées en bronze doré, dessus marbre antique et reposant sur huit pieds.

Le 2 Décembre 2017 : "Les délices de Vatel"



Cabinet en placage de ronce de noyer, ivoire, bois exotique et marqueterie date du XVIIème siècle

Le 29 Décembre 2015


Juin 2014
 

Décembre 2013


Décembre 2012 : les sapins de glace


Cabinet des jeux
Le petit cabinet des jeux, qui fut celui de Fouquet, comporte un plafond de Le Brun représentant le Sommeil. La voussure et le lambris sont ornés d’un décor comportant divers animaux. Une glace n’est pas d’origine.

Le 2 Décembre 2017 : "l'Art de la table"

Juin 2014
 

Décembre 2013


Décembre 2012
   
 
Grande Chambre Carrée

Le 2 Décembre 2017 : "La maison d'Hansel et Gretel"




Le 3 Décembre 2016 : "La Reine des Neiges"


  

Le 29 Décembre 2015




Décembre 2013


Décembre 2012 : les sapins des princesses

Antichambre d'Hercule

Plafond : Triomphe d'Hercule attendu sur l'Olympe, par Charles Le Brun.

Le 2 Décembre 2017 : "Nos petits chefs Vatel"


Le 3 Décembre 2016 : "Peter Pan"





Le 29 Décembre 2015

j

Juin 2014
Tableaux : en commençant par le tableau au-dessus de la cheminée, puis de gauche à droite :
- Médaillon ovale en cuir de Louis XIV
- Agar chassée par Abraham, par Lazzaro Baldi (1624-1709)
- Cincinnatus, par Nicolas Colombel (1644-1717)
- Paysage avec Dadiv et les Trois héros, réplique d'époque du tableau de Claude Gellée, dit Le Lorrain (1600-1682)
- Maréchal de Luxembourg, toujours victorieux et dont les drapeaux conquis à l'ennemi ornaient la nef de la cathédrale de Paris en telle quantité que les Parisiens l'appelaient "le tapissier de Notre Dame"
Tapisseries :
- La septième tapisserie de la série Aminte et Sylvie : "Aminte suivie de Tircis, délivre Sylvie prisonnière d'un satyre qui s'enfuit"
- La sixième tapisserie de la série Aminte et Sylvie exposées dans la Chambre de Muses : "en présence de Daphné, Nerine, Tiris, Ergaste et Elphin et d'une nombreuse compagnie, Sylvie tente, par se charmes, de ramener Aminte à la vie"
- Masquant une porte au fond de la pièce, une portière de "Renommées". L'écureuil, emblème du Surintendant Fouquet, a été substitué à la couleuvre de Colbert qui s'était approprié ces tapisseries tisées à Maincy pour Fouquet.
Sculptures, au centre :
- Réduction en bronze de la statue équestre de Louis XIV, érigée par Girardon au centre de la place Vendôme. Le socle en bois sculpté et partiellement doré a été exécuté par Slodtz, élève de Girardon
- Hercule terrassant Achelous, et Hercule vainqueur de Nessus, bronzes du XVIIème siècle (sur les tables ovales),bronzes d'après Jean de Bologne
- Enée portant son père Anchise et suivi de son fils Ascanio, fuyant Troie détruite par Perrault (entre les fenêtres)
- Buste en bronze du roi Henri IV (XIXème siècle)


Le Grand Salon
Le salon central, qui est l'ancienne salle de garde. c'est une pièce unique pour son originalité car sa forme est ovale, comprend deux étages. Cette pièce est de 19 mètres de long, 14 de large et 18 mètres de haut.

Le 2 Décembre 2017 : "La forêt en sucre"




Le 3 Décembre 2016: "La forêt enchantée - Hansel et Gretel"
Photos prises à 15 heures :





Photos prises à 18 heures :


Le 29 Décembre 2015
Une grande roue à l'ancienne de 14 mètres de hauteut



Juin 2014
 
 
Décembre 2013
   

Décembre 2012


Antichambre du Roi ou Bibliothèque
Le plafond : son décor, inspiré par Charles Le Brun, combine des sujets en trompe l’œil et des décorations en stuc peint ou doré. Le sujet central, exécuté au début du XIXème siècle, occupe un espace laissé encore vacant lors de l'arrestation de Nicolas Fouquet.

Le 2 Décembre 2017 : "Le Buffet Imaginaire de Peter Pan"



 


Le 3 Décembre 2016 : "Hansel et Gretel"




Le 29 Décembre 2015


Juin 2014
Exceptionnel bureau en ébène par Boulle, dont quatre des pieds se terminent en pattes de lion. Les angles sont ornés de femmes ailées en bronze doré.
Le corps de bibliothèque a été mis en place par le Duc de Praslin avant la Révolution Française.
Fauteuils recouverts de housses du XVIIème siècle d'origine génoise et ornées de rares broderies d'application.
Paire de lustres du XVIIème siècle, en cristal de roche.
Au sol de cette antichambre, l'un des 93 tapis tissés par l'atelier de la Savonnerie pour la Grande Galerie du Louvre.
Au-dessus de la cheminée, tapisserie royale produite par l'atelier des Gobelins appelée aussi Portière des "Renommées" glorifiant les Armes de France et de Navarre.


Décembre2013


Décembre 2012


Chambre du roi
La chambre du roi (tradition d'aménager une telle pièce lorsque la cour royale était itinérante) est également inachevée : même s'il s'agit de la pièce la plus richement décorée du château (stucs rehaussés de feuilles d'or notamment des lions moulés représentant la puissance royale, trophées), Louis XIV n'y a jamais dormi. Sur la frise de palmettes à la base de la corniche du plafond, des coquilles Saint-Jacques alternent avec les écureuils, élément du blason des Fouquet, aux coins de cette frise des palmettes représentent une tour à trois créneaux, blason de Marie-Madeleine de Castille, seconde épouse de Fouquet. Aux angles de la voussure sont des stucs en forme de figures ailées, d'anges casqués, de guirlandes encadrant les lettres « F » (Fouquet) entrelacées dans des écus d’argent ; au plafond se trouve une peinture de La Vérité soutenue par le Temps, et dans les lunettes sont représentées des dieux symbolisant le génie de Fouquet : Bacchus pour l’Abondance, Mars pour la Valeur, Mercure pour la Vigilance et Jupiter pour la Puissance. Léda, Diane, des cavaliers combattants, et les Parques sont présents dans des médaillons octogonaux. L’alcôve de la chambre n’est pas achevée, car le plafond n’est pas peint, de même que le cabinet du roi : encadré par des commodes, un grand lit de style Régence comporte une tapisserie brodée représentant l'histoire l’histoire de Psyché.

Le 2 Décembre 2017 : "La Crèche"



Le 3 Décembre 2016 : "Le Noël du petit joueur de violon"

Il s'agit d'un conte de Camille Lemonnier écrit en 1873. Pour le connaitre dans son intégralité : Le Noël du petit joueur de violon"



Le 29 Décembre 2015


Juin 2014

Décembre 2013

Décembre 2012


Cabinet de la Duchesse de Villars, anciennement le cabinet du roi
Tableaux :
- Portrait allégorique de la Duchesse de Villars par Charles Coypel
- Portrait de Louis XV attribué à l'entourage de Van Loo
Mobilier :
- Important cabinet en marqueterie d'étain et d'ivoire sur fond d'ébène, décoré de plaques de pierres paysagères. Le centre, coiffé d'un fronton supporté par deux colonnes, sépare deux séries de 5 tiroir chacune. La base de ce cabinet précieux comporte 3 tiroir soutenu par 4 torse "en gaine" en bois doré représentant les saisons, posé sur une tablette d'entrejambe, elle-même reposant sur 6 pieds sculptés.
- Meuble à hauteur d'appui en marqueterie de style Boulle, exécuté fin XVIIIème ou début XIXème siècle.
Décors :
- Le plafond orné de stucs est demeuré inachevé en raison de l'arrestation de Nicolas Fouquet.
- Au temps du Maréchal de Villars, cette pièce devint le cabinet de son épouse, la Duchesse de Villars, qui utilisait la Chambre du Roi comme chambre à coucher.

Le 2 Décembre 2017


Le 3 Décembre 2016 : "Les contes bleus" "Les contes de fées"



Le 29 Décembre 2015
j

Juin 2014


Décembre 2013

Cabinet des bains
Le texte suivant est copié sur le site sur le château de Vaux-le-Vicomte
Le décor de la coupole du cabinet des bains a été réalisé par Louis Visconti au début du 19ème siècle. Le plafond de forme circulaire s'inspire de décors du 17ème siècle.

Juin 2014


Décembre 2012
j

Salle des buffets
Le texte suivant est copié sur le site sur le château de Vaux-le-Vicomte
Cette pièce agrémentée de son "buffet" (pièce voûtée où l'on disposait les plats avant de les servir) est probablement l'ancienne salle à manger de Fouquet. Au centre des neuf caissons du plafond "La Paix ramenant l'Abondance" encadré par les quatre éléments en camaïeu bleu & or et les quatre saisons en camaïeu gris : Apollon ou le Feu, Tritons et Naïades ou l'Eau, Flore ou la Terre, Diane ou l'Air.
Les boiseries présentent un décor d'arabesques, de rinceaux et de grotesques inspirés des loges de Raphaël au Vatican. Au-dessus de la glace, les attributs de la Guerre font face aux fleurs et aux fruits, symboles de Paix. Aux pieds des lambris, des jeux d'enfants. Cette décoration est la première réalisée à Vaux par Le Brun dont on voit le buste sur la cheminée.

Le 2 Décembre 2017 : "La Table de Noël"


Le 3 Décembre 2016




Le 29 Décembre 2015




Juin 2014


Décembre 2013


Décembre 2012


La table du personnel

Le 2 Décembre 2017

j

Le 3 Décembre 2016
 
Le 29 Décembre 2015
 
Juin 2014

Décembre 2013


Décembre 2012


Cuisine

Le 2 Décembre 2017



Le 3 Décembre 2016



Le 29 Décembre 2015



Juin 2014



Décembre 2013
 

Décembre 2012



L'Homme au Masque de Fer
Le Masque de Fer est resté 34 ans en prison sous le nom d'Eustache DAUGER. Ses risons furent successivement :
- Pignerol (où était le Surintendant Fouquet)
- Exiles, également dans le Alpes
- L'Ile Sainte-Marguerite, au large de Cannes
- La Bastille enfin, où il est mort, masqué, en 1703.
Aucun prisonnier n'a été l'objet d'une correspondance aussi volumineuse et d'instructions royales aussi nombreuses, adressées notamment à Mosieur de Saint Mars, qui a été successivement gouverneur des prisons de Pignerol, d'Exiles, de Sainte-Marguerite et de la Bastille.

Le budget consacré à l'entretien du Masque de Fer dans ses prisons est l'un des plus importants consacré à un détenu sous l'Ancien Régime. Les instructions ministérielles le concernant stipulaient :
- qu'il soit bien traité,
- qu'il ne communique avec personne,
et qu'il soit tué si son visage était aperçu.
Les rois Louis XV et Louis XVI, interrogés par leurs familles, ont toujours refusé de répondre clairement aux questions concernant l'identité du masque de Fer. Pourtant Louis XVIII déclara : "Je sais le mot de cette énigme : c'est l'honneur de notre aïeul Louis XIV que nous avons à garder."

Sous l'Ancien Régime, dans les prisons où les visites étaient fréquentes, certains nobles, incarcérés pour des peines de courtes durées portaient un masque en tissu foncé pour ne pas être reconnus par les visiteurs occasionnels et préserver ainsi leur réputation. Le Masque de Fer, cadenassé, que le prisonnier ne pouvait pas enlever, est probablement une légende qui a d'ailleurs fortement contribué à amplifier celle de l'homme masqué dont aujourd'hui encore on cherche l'identité.
Ni Voltaire, ni Michelet, ni Topin, ni Marcel Pagnol, ni Mongrédien, ni aucun autre historien n'a à ce jour pu irréfutablement démontrer l'identité du Masque de Fer ; tous sont réduits à proposer des hypothèses.

Le 2 Décembre 2017


Le 3 Décembre 2016



Le 8 Décembre 2012


Sources :
- Visite sur place
- Site du château de Vaux le Vicomte
- Le JDD (Journal Du Dimanche)

Ecrit par Balkiara, le Samedi 16 Août 2014, 01:49 dans la rubrique "Journées Culturelles".

Repondre a cet article

Commentaires

dragonia

dragonia

28-08-14 à 08:16

merci pour ce travail de documentation illustré par tes photos, j'ai l'impression de compléter notre visite avec un guide agréé !


Espace connexion

Nom d'utilisateur
Mot de passe

Mot de passe oublié ?

Où discute-t-on activement ?

Au fil des mois !