Château de Vaux-le-Vicomte 8.12.2012 et 2.12.2017
--> Musée des Equipages
Le 2.12.2017
Le 8.12.2012
Photo 1 : Char romain d'apparat - Réplique du XIXème siècle du char en marbre conservé au musée du Vatican
Photo 2 : Dormeuse - circa 1805 - Attelée à 2 ou 4 chevaux menés en poste construite pour le Général LE GRAND DE MERCEY (1755-1828). Dépôt à Vaux le Vicomte consenti par ses descendants.
La Dormeuse est une adaptation typiquement française apportée aux Berlines. Le panneau arrière (et quelquefois le panneau avant) s'ouvrait pour agrandir l'espace intérieur de la voiture de telle sorte que l'on puisse y disposer un matelas et s'y allonger commodément. L'étanchéité du panneau ouvrant de la carrosserie est assurée par un soufflet en cuir.
La première Dormeuse a probablement été construite sous Louis XV pour le Maréchal de Richelieu (1696-1788). Tous les chefs militaires de l'ancien Régime et de l'Empire ont utilisé de telles voitures qui leur permettaient de prendre un peu de repos sans pour autant cesser de rouler de jour et de nuit.
Photos 1 et 2 : Dormeuse - circa 1805 : idem photo 2 mais prise le 2.12.2017
Photos 1 et 2 : le 8.12.2012
Wrouch par A.F. Clochez à Paris vers 1840. Attelée à 2 ou 4 chevaux menés en Poste en ou Guide.
Cette sorte de calèche, ayant appartenu à Henry-Abdon Daras, avait été donnée à la ville d’Angoulême en 1905 par la famille Daras et dorénavant trouvait difficilement sa place dans les salles du Musée du fait de sa catégorie artisanale et de son époque.
La Wouch d’Angoulême est suspendue par des ressorts en "C", typiques des voitures d'ancien Régime. Elle peut être menée "en poste" ou par un cocher ; elle comporte un siège arrière pour un valet et une malle de toit et un coffre secret.
Ce véhicule se transforme en voiture de ville, de voyage, en berline, en landau. Le premier modèle de cette voiture "à transformation" est sorti des mains du carrossier Gaillard lequel précisait dans sa notice : tous les mouvements et changements de cette calèche s'opèrent en six minutes par un seul homme !
Le musée des Équipages de Vaux le Vicomte a assuré la restauration de cette rare voiture avec pour consigne, le maintien de tous les éléments anciens susceptibles d'être sauvés et la conservation des couleurs d'origine.
La Wouch d'Angoulême sera présentée à Vaux le Vicomte à dater du 25 Aout 2004 à côté des 22 autres voitures exposées.
Périodiquement, la voiture sera présentée dans ses différentes versions.
Photo 3 : le 2.12.2017
Photo 1 : le 2.12.2017 Chaise de poste, XVIIIème siècle, attelée à 1 ou 2 chevaux
Attelage en guides
Très tôt et concurremment aux équipages menés en poste, l'usage s'est développé des cochers (ou des propriétaires), "menant" les chevaux depuis la voiture elle-même par l'intermédiaire de longues guides en cuir.
Si cette manière de mener est assez simple avec un attelage à un cheval ou en paire, elle nécessite un long apprentissage pour mener en grandes guides quatre ou six chevaux. Le meneur qui tient quatre ou six guides dans la même main, la gauche, doit pouvoir maintenir l'allure de chacun des chevaux, remédier à l'écart de l'un d'eaux, maintenir la cohésion de l'attelage et assurer le passage sans accrochage de l'encombrant équipage.
C'est un art : l'esthétique prend le pas sur l'utilitaire.
C'est également un sport : entrainement du meneur et dressage des chevaux sont indispensables.
Photos 1 et 2 : le 8.12.2012 Coureuse vers 1840 par A. Getting à Paris
Le 8.12.2012
Photo 1 : Chaises à Mules - Chaise du XVIIIème siècle construction Française ou Portugaise.
La Chaise à Mules (de ville ou de voyage), portée plus souvent par des mules que par des chevaux. Le Maréchal de Vauban voyageait ainsi. Une version plus encombrante, appelée Litière, était équipée d'une couchette, appréciée des grands voyageurs et des malades. Arrimées aux flancs des mules, les chaises ou litières jouissaient d'une suspension "animale", à l'exclusion de toutes autres.
Photo 2 : Grande Calèche attelée à 2 ou 4 chevaux par LOWE (1850)
Le 8.12.2012
Photo 1 : Voiture à Orangers - 1880 - Attelée à 2 ou 3 chevaux
Photo 2 : Briska de voyage attelé à 2 ou 4 chevaux par FULLER (Bath-Angleterre)
Le 8.12.2012
Photo 1 : Voiture à gibier du Château de Laversine - Dépôt du Baron Elie de Rothschild.
Photo 2 : Break de Chasse par BELVALLETTE Frères, à Paris vers 1880. Attelé à 2 ou 4 chevaux. Menés par son Propriétaire ou par un cocher.
Le Forgeron
De la forge et de son outillage
N'est pas forgeron qui veut. Si jamais proverbe fut vrai, ce fut celui qui dit : c'est en forgeant qu'on devient forgeron. L'art du forgeron ne peut s'acquérir dans un traité : c'est au feu et le marteau en main que l'on apprend le métier.
La Forge la plus simple rassemble un maître forgeron et son frappeur. les grosses pièces, telles que les essieux les plus importants nécessitent l'aide de plusieurs frappeurs que le forgeron prend souvent parmi les ouvriers charrons les plus habiles ou les limeurs.
L'apprenti qui veut devenir forgeron doit d'abord apprendre à manier le marteau. A cet effet, et pour ne pas consommer inutilement du charbon et du fer, il se sert d'un morceau de plomb. Lorsqu'il saura faire un carré, il apprendra à forger "rond", "en tringle" etc...
Lorsque le maître forgeron aura "enlevée la pièce en la modelant au marteau jusqu'au plus petit détail, la lime n'aura presque plus rien à faire, la pièce étant bien "parée".
Le 8.12.2012
Fers et aciers
Le fer est très employé dans le charronnage et sa qualité ne doit laisser rien à désirer. Il doit résister, sans allongement permanent, à un effort de traction de 16 kg au millimètre carré et ne se rompre que sous un effort excédant 35 kg au millimètre carré.
Le fer se soude avec lui-même une température de 1 200 et 1 300 degrés. A cette température on observe que le fer en chauffant, de rouge devient blanc ; c'est le "blanc soudant".
L'acier est un composé de fer et de carbone, la proportion de carbone étant de 1 à 2 %.
L'acier possède toutes les propriétés du fer, mais en plus une grande élasticité. Son extrême dureté découle de la "trempe", opération qui consiste à refroidir brutalement dans l'eau la pièce d'acier qui vient d'être travaillée et encore rougeoyante.
A titre d'exemple, les ressorts des véhicules sont réalisés en acier.
Construction des voitures
Adaptée à la dimension des chevaux dont disposait le client, la réalisation d'une voiture d'attelage mettait en œuvre le talent de divers artisans : charrons, menuisiers, selliers, tapissiers, peintres, comme il en existait, il y a encore quatre-vingt ans, dans presque tous les villages de quelque importance. Dans les villes, ces divers métiers avaient été rassemblés dans un atelier commun à l'initiative d'entrepreneurs appelés carrossiers.
Les voitures sortant de leurs ateliers sont signées sur les chapeaux de roue. Certains accessoires, tels que les essieux, les ressorts, les lanternes, étaient fabriqués par des spécialistes qui fournissaient tous les carrossiers.
Une voiture hippomobile est constituée de deux parties bien distinctes : le train et la caisse.
Le 8.12.2012
Photo 1 : Petit Duc - Panier par Jacob Lohner et Co Vienne Autriche vers 1880 attelé à 2 poneys.
Photo 2 : Drag par Kellner à Paris vers 1880 attelé à 4 chevaux menés par son propriétaire.
Le 8.12.2012
Photo 1 : Pompe à incendie
Photos 2 : Berline de Ville à 4 lanternes par W. Kings et C°-Londres. Attelée à 2 ou 4 chevaux menée par un cocher "1840"
Le 2.12.2017 : Berline de Ville à 4 lanternes par W. Kings et C°-Londres. Attelée à 2 ou 4 chevaux menée par un cocher "1840"
Le 8.12.2012
Photo 1 : Grand Coupé de Gala par Ehrler à paris vers 1830 Attelé à 2 ou 4 chevaux menés par un cocher. Voiture à 8 ressorts.
Photo 2 : Calèche du Comte Molé premier Ministre (1836-1839) du Roi Louis Philippe par
Ehrler à Parsi vers1830. Attelée à 2 ou 4 chevaux. Menés par un cocher.
Source : visite sur place
Ecrit par Balkiara, le Lundi 5 Décembre 2016, 18:04 dans la rubrique "Journées Culturelles".