Zoo de Paris (Vincennes) 3ème partie : Sahel-Soudan
--> Les 6 et 28.9.2014 - 8.7.2017
SAHEL-SOUDAN 45 2015 m²
4 milieux : savane arborée, savane arbustive, savane rase et delta.
44 espèces dont la girafe d'Afrique de l'ouest, le rhinocéros blanc, l'autruche, le babouin de Guinée, l'oryx algazelle, le grand koudou, l'addax, le marabout d'Afrique.
Traversez la savane sahélo-soudanienne, lieu au dynamisme insoupçonné
Vastes étendues d'herbes sèches, éléphants, lions et troupeaux d'herbivores... Cette image classique de la savane est bien réductrice. Rase, arborée ou arbustive selon les régions, elle se transforme au fil des saisons et abrite une faune bien plus variée. Ce milieu dynamique évolue au grès du climat, des pluies, des actions des animaux et des humains. Quatre mois par an, la pluie s'abat sur la savane malienne. Pendant cette période, il tombe jusqu'à 600 mm d'eau. Autant qu'en un an à Paris ! Imaginez les répercussions sur la composition et la répartition de la faune et de la flore.
Paradoxalement, la vie de la savane est liée au feu. D'origine naturelle ou humaine, son action est déterminante sur la composition végétale. Certaines graines ne germent même qu'après le passage d'un feu.
Les termites aident au recyclage de la matière organique, insectes pollinisateurs... Toute une faune peu visible participe à la dynamique de cet écosystème.
Sauvages ou domestiques, les animaux participent à la dynamique des paysages. Un dicton Masaï dit que la vache crée de l'arbre et l'éléphant de l'herbe. La première élimine les broussailles favorables à la propagation du feu et donc à la destruction des arbres ; le second, au contraire, écrase les jeunes plants.
Protéger la nature, un équilibre à trouver
La savane, comme tout écosystème, est un milieu riche et complexe, où nombre d'espèces interagissent entre elles et avec les sociétés humaines qui l'habitent. La sauvegarde de ce milieu est un enjeu majeur pour la communauté internationale. Suffit-il de l'entourer de barrières pour le protéger ? Comment préserver tant d'espèces emblématiques sans mettre en péril la survie d'êtres humains ?
A chaque situation, ses questions et ses solutions
L'herbe est toujours plus verte de l'autre côté de la barrière ! Les richesses naturelles, et parfois financières, que les réserves abritent sont l'objet de multiples convoitises. Protéger un espace, c'est aussi gérer son environnement proche. Sans cela, la création d'une réserve risque d'entrainer la surexploitation des terres voisines, engendrant une pression écologique supplémentaire.
"L'homme doit seulement découvrir qu'il est solidaire de tout le reste" T. Monod, naturaliste
La mise en place des "réserves de biosphère" de l'UNESCO repose sur l'implication combinée des politiques, des communautés locales et des scientifiques. Leur gestion allie protection de la biodiversité, développement social et économique et respect de la diversité culturelle locale.
610 réserves de biosphère en 2012, dont 7 dans la région sahélo-soudanienne et 11 en France.
BABOUIN DE GUINEE (Papio papio)
Taille : femelle 55 cm pour 13 kg mâle 75 cm pour 19 kg
Lieu de vie : Savane, forêts, prairies Nourriture : Fruits, petits animaux
Gestation : 6 mois Durée de vie : jusqu'à 25 ans
Les babouins vivent en grands groupes où plusieurs mâles adultes contrôlent déplacements et reproduction et assurent la protection de tous. Pour chercher leur nourriture et se reposer, les groupes se dispersent en harems : un mâle adulte, 3 ou 4 femelles et leurs petits. Entre elles, les femelles se soumettent à une dominante qui transmet son statut social à ses filles.
Les babouins ont développé un système de communication élaboré, qui participe au maintien de l’organisation sociale. Aux cris, postures et comportements s’ajoutent des mimiques faciales, des mouvements plus fins des lèvres et même des yeux.
Les fesses de la femelle babouin sont également un moyen de communication. Nues avec une peau dure et enflée, elles deviennent encore plus rouges et gonflées en période de reproduction. En un coup d’œil, le mâle sait que le moment de s’accoupler est venu !
LA GIRAFE (Girafa camelopardalis)
Taille : 3,5-5,5 m pour femelle 550-1 180 kg mâle 1 900 kg
Lieu de vie : Savane Nourriture : Folivore
Gestation : 14-15 mois Durée de vie : jusqu'à 20-25 ans
Quand la girafe se nourrit aux branches de l'acacia siffleur, elle affronte des adversaires de taille... des fourmis ! Profitant du nectar produit par cet arbre, ces insectes mordent quiconque approche les feuilles. La girafe, elle, est défendue par les pique-bœufs, qui la débarrassent des fourmis ! Les acacias sont décidément bien armés contre les animaux folivores : épines, substances irritantes et indigestes dans les feuilles... En cas de surconsommation, il existe même une communication chimique qui renforce la production de ces substances chez les arbres voisins.
Aucun mammifère de la savane n'est à la hauteur de la girafe pour attraper les belles feuilles tout en haut des arbres ! Et quelle langue ! Longue de 45 cm, fine : elle glisse entre les épines pour cueillir les pousses les plus tendres.
Imaginez les particularités anatomiques nécessaires à la girafe, le plus haut des animaux terrestres, pour propulser du sang jusqu'à son cerveau, faire face à la différence de pression sanguine quand elle se baisse pour boire, éviter les œdèmes dans les pattes... Certaines solutions ont inspiré la NASA (National Aeronautics and Space Administration) pour concevoir les combinaisons anti-gravité des astronautes.
Le mâle girafe est un peu trop entreprenant avec les femelles du groupe. Dès qu'elles sont en chaleur, tous les 15 jours, il se presse de les courtiser et n'hésite pas à écarter ses concurrents à coups... de cou. Pour limiter les incidents, ils sont isolés.
La girafe ne dort profondément, couchée au sol, qu'une vingtaine de minutes par nuit. Le reste du temps, elle se repose plutôt debout, prête à fuir si un prédateur surgit.
Un prédateur ? A part les lions, peu d'animaux osent défier le puissant coup de patte d'une girafe adulte. Les jeunes sont des proies plus faciles et seul un girafon sur deux atteint l'âge d'un an. La girafe est en revanche impuissante face à la raréfaction de l'acacia. Or cette source de nourriture tend à disparaitre avec l'extension des zones cultivées et la désertification.
Si les girafes pouvaient parler, elles en auraient des histoires à dévoiler sur le zoo... Depuis son ouverture en 1934, plusieurs générations ont assisté à tous les évènements marquants du part. Le déménagement dans ce bâtiment moderne a marqué la naissance du nouveau zoo. Au fil du temps, elles ont vu évoluer les méthodes de travail. Les équipes ne cessent d'améliorer leurs connaissances et leur savoir-faire pour s'occuper de nos mascottes. Retour sur quelques moments de la vie de ce groupe historique : trois girafes en 1934, une quinzaine aujourd'hui et plus de 150 girafons nés ici depuis 1939 ! Ce groupe de la sous-espèce Giraffa camelopardalis antiquorum, est l'un des plus grands d'Europe et nombre d'individus issus de cette lignée sont dispersés à travers le continent européen.
Longtemps, les girafes ont vécu seules. Aujourd'hui, elles partagent un enclos de 10 000 m² avec les doudous et les autruches, mais cela ne s'est pas fait du jour au lendemain.
Personne ne peigne la girafe au zoo ! En revanche, on lui apprend à lever une patte ou à monter sur une balance. Par ces entraînements quotidiens, les soigneurs animaliers renforcent leurs liens avec ces animaux et facilitent l'intervention du vétérinaire. Grâce au training, quelques soins se font maintenant sans anesthésie.
Qui ne connait pas Zarafa ?
Cette girafe, offerte par l'Egypte au roi Charles X, est arrivée à Paris en 1827 après un long périple sur mer et sur terre. Elle est vite devenue la star de la capitale. Aujourd'hui encore, le succès des girafes ne se dément pas.
L'AUTRUCHE (Struthio camelus)
Taille : femelle 1,75-1,90 m pour 90-110 kg mâle 2,10-2,75 pour 100-150 kg
Lieu de vie : Savane Nourriture : Omnivore
Incubation : 40 jours Durée de vie : jusqu'à 40 ans (50 en captivité)
Paré de ses plumes noires et blanches, le mâle accomplit sa danse nuptiale. Battements d'ailes, révérences, mouvements circulaires du cou scandés de bruits sourds... Quel spectacle !
Un harem bien hiérarchisé
Polygame, le mêle s'accouple avec plusieurs femelles. La première séduite, dominante, participe au choix de ses concubines. Toutes pondent dans un nid commun, mais seule la dominante aide le mâle à couver. Avec son bec, elle place ses oeufs au centre du nid, là où ils seront mieux protégés. Après l'éclosion, plus de distinction, les autruchons sont tous élevés ensemble.
LE MARABOUT D'AFRIQUE (Leptoptilos crumeniferus)
Taille : 3 m pour 5-9 kg
Lieu de vie : Savane Nourriture : Carnivore, charognard
Incubation : 30 jours Durée de vie : jusqu'à 25 ans
Une drôle de cigogne... Le marabout est un oiseau facile à reconnaitre : grand, lourd, chauve, il possède un sac gulaire sous son bec puissant et vole comme un héron, avec le cou plié.
... qui a tout du vautour !
Cet échassier, grégaire, partage souvent son festin avec les vautours. Comme eux, il se sert des courants thermiques pour planer et repérer les charognes. Son cou nu lui permet de ne pas souiller ses plumes quand il plonge sa tête dans une carcasse. Et gare aux insectes, petits rongeurs, lézards ou serpents qui passent à sa portée ; il est aussi un bon chasseur !
LES GRUES COURONNEES (Balearica pavonina)
Taille : 1-1,20 m pour 3-4 kg et 1,80 à 2 m d'envergure
Lieu de vie : Savane
Nourriture : Insectes, reptiles, petits mammifères mais aussi vers de terre et plantes
Monogame, les grues couronnées se retrouvent cependant en grandes colonies en dehors de la période de reproduction.
Les parades nuptiales consistent en un bruyant ballet entre les deux partenaires, qui courent en agitant les ailes et poussant de grands cris. Au Zoo, cette parade a lieu aux alentours de mars.
Chaque femelle pond 2 à 3 œufs dans un nid construit au sol, et les deux parents couvent à tour de rôle durant 4 semaines. Au zoo, les œufs sont systématiquement mis en couveuse et les jeunes, très faibles à l’éclosion, grandissent vite et sont adultes à 10 semaines.
LE GRAND KOUDOU (Tragelaphus strepsiceros)
Taille : 1-1,5 m pour femelle 120-210 kg mâle 190-300 kg
Lieu de vie : Savane arborée, forêt Nourriture : Herbe, feuilles, fruits
Gestation : 7-8 mois Durée de vie : jusqu'à 14 ans (20 ans en captivité)
A la fraîche ! Discret, le koudou est actif le matin et le soir. Aux heures les plus chaudes, il se repose à l'ombre d'arbres et arbustes, souvent près d'un point d'eau.
Beauté convoitée : en terrain accidenté et boisé, ses sabots lui donnent une grande aisance. Agile malgré sa corpulence, il est capable de franchir des obstacles de 2,50 m de haut et échappe facilement aux prédateurs. Sur terrain plat, c'est une autre histoire ! Sa course, gauche et lente, en fait une proie facile. Traqué par les chasseurs pour ses cornes (trophées) et sa viande, il voit ses effectifs décliner hors des zones protégées.
ADDAX (Addax nasomaculatus)
Taille : 1,05-1,15 m pour 70-150 kg
Lieu de vie : Désert, savane aride Nourriture : Herbivore
Gestation : environ 9 mois Durée de vie : jusqu'à 28 ans en captivité
Mâle ou femelle ? Tous deux portent des cornes spiralées qui mesurent jusqu'à un mètre de long. Et même si le mâle est un peu plus corpulent, pas facile de les distinguer !
Chaud moi ? Jamais ! couché à l'ombre d'une dune, l'addax attend la nuit pour être actif.
Nomade du désert l'addax parcourt les dunes en quête des graminées qui lui procureront la nourriture et l'eau suffisant à ses besoins. Autrefois, il se déplaçait par groupes d'une vingtaine d'individus. Aujourd'hui, avec une population réduite à moins de 300 addax, il arrive de croiser des animaux isolés. Les programmes de conservation et de réintroduction sauveront-ils cette espèce d'une disparition annoncée ?
ORYX ALGAZELLE (Oryx dammah)
Taille : 1,10-1,25 m pour 150-200 kg
Lieu de vie : Désert, savane aride Nourriture : Herbivore
Gestation : 8-8,5 mois Durée de vie : jusqu'à 27 ans en captivité
Ultimes survivants... aucun oryx algazelle n'a été observé dans la nature depuis 1983. On estime donc que cette espèce est éteinte à l'état sauvage. Quelques milliers d'individus en captivité suffiront-ils pour éviter l'extinction définitive ?
Chronique d'une disparition : au début du XXe siècle, on observait encore de grandes migrations d'oryx algazelles à la saison sèche. Ces animaux, en quête d'eau et de nourriture, se réunissaient par milliers. Mais chasse de loisir, compétition avec le bétail, désertification n'ont cessé de s'amplifier depuis les années 1950, causant d'irrémédiables dommages aux populations.
Retour possible au Sahel ? Relâcher des oryx nés en captivité dans le milieu naturel ? Pas si simple ! Le protocole est strict et la réintroduction se fait en douceur, par étapes. En zoo, les animaux sont utilisés pour améliorer nos connaissances et servent de réservoir de diversité génétique.
RHINOCÉROS BLANC (Ceratotherium simum)
Taille : 1,50-1,80 m pour 2000-3500 kg
Lieu de vie : Savane arborée, forêt Nourriture : Herbivore
Gestation : environ 17 mois Durée de vie : jusqu'à 40 ans (50 en captivité)
Blanc ? Mais il est gris ! Sa peau est certes plus claire que celle du rhinocéros noir, mais ce qualificatif vient d'une traduction erronée de son nom afrikaans widje, qui décrit la forme de ses lèvres et non sa couleur.
D'où vient-il ? Le rhinocéros blanc, espèce africaine, compte deux sous-espèces, l'une dite du Nord, l'autre du Sud. Celle présentée ici ne vient pas de la région sahélo-soudanienne. Braconnage, commerce illégal de la corne, conflits humaines... ont malheureusement décimé cette population et seuls quelques individus, issus de réintroduction, subsisteraient encore aujourd'hui dans cette zone.
ZÈBRE DE GRÉVY (Grevy's zebra)
Taille : 1,30-1,60 m pour femelle 250-325 kg mâle 350-450 kg
Lieu de vie : Savane sèche, semi-aride Nourriture : Herbivore
Gestation : 13-14 mois Durée de vie : jusqu'à 25 ans (30 en captivité)
Très menacé : le zèbre de Grévy peut se passer de boire plusieurs jours, un avantage, certes, mais insuffisant pour faire face à la sécheresse et au surpâturage que connait la région. D'autant que ces menaces surviennent sur des populations déjà décimées par la chasse et réduites à moins de 2 000 individus.
Il a beau être le plus grand des Équidés, le zèbre de Grévy ne fait pas le poids contre un rhinocéros ! A la moindre alerte, les zèbres peuvent se réfugier ici, derrière ces pieux qui bloquent le passage des rhinos.
Il existe trois espèces de zèbres, distinctes notamment par la taille e leurs représentants, le nombre et la forme de leurs rayures. L'espèce ici présente a été décrite en France, grâce à l'étude d'un individu offert par un empereur éthiopien au président Jules Grévy en 1882.
LION D'AFRIQUE (Panthera leo)
Taille : 80-110 cm pour femelle 110-170 kg mâle 140-215 kg
Lieu de vie : Savane arborée, forêts Nourriture : Carnivore
Gestation : 3-4 mois Durée de vie : femelle 14-20 ans mâle 7-12 ans
Le roi des animaux... le lion mâle, avec son imposante crinière, impressionne. Il est le plus grand carnivore africain et ne craint aucun prédateur... ou presque.
... a-t-il trouvé plus fort que lui ?
Depuis 1950, ses effectifs auraient chuté de moitié : protection des troupeaux, traditions, loisirs... les prétextes pour le chasser sont nombreux. Il est aussi victime de maladies transmises par ses proies (tuberculose) et des transformations du milieu qui isolent les groupes et les repoussent vers les zones de moindre densité humaine. Le destin du roi de la savane est désormais lié à l'homme.
Plongez dans le delta, oasis temporaire d'eau et de verdure au cœur du Sahel
L'eau est indispensable à la vie. Sa présence ou son absence rythment l'existence des végétaux et des animaux. Dans le delta intérieur du Niger, chaque année, la crue du fleuve inonde 20 000 km² de plaines et provoque une explosion extraordinaire de vie en pleine zone sahélienne. Une profusion qui a permis le développement de grandes civilisations autour des cités mythiques de Bombouctou ou Djenné.
Des millions de migrateurs, fuyant les conditions hivernales, trouvent dans le Delta les conditions idéales de survie. protéger ces zones profite donc à la biodiversité mondiale.
La tradition a enseigné aux Peuls, Bozos, Songhays, ethnies du Delta, le respect du rythme du fleuve pour profiter de ses richesses. Ils exploitent ainsi les ressources selon le calendrier des eaux.
Vétérinaire, un travail d'équipe et de terrain
Ici, les vétérinaires disposent d'un matériel performant pour soigner les animaux. Avec des salles d'examen, de chirurgie, d'imagerie, de quarantaine, une pharmacie, un laboratoire pour les analyses... c'est une véritable clinique qui accueille les pensionnaires du zoo !
Appareil d'anesthésie gazeuse
Pour endormir un animal, le vétérinaire choisit souvent l'anesthésie gazeuse. Elle procure de nombreux avantages pour la faune sauvage : gestion de la douleur, réveil rapide, bonne oxygénation, peu d'effets secondaires...
Moniteur d'anesthésie
Une anesthésie n'est pas sans risque et demande donc une surveillance attentive de l'animal. Visuellement, on contrôle la respiration et l'état des réflexes tandis qu'une machine relève, en temps réel, le rythme cardiaque, la pression sanguin et le taux d'oxygénation du sang.
Lampe scialytique
La lumière focalisée et la bonne restitution des couleurs de cet éclairage permettent un examen précis de l'animal tout en assurant de bonnes conditions de travail pour le chirurgien.
Table de chirurgie
Opérer une girafe ou un lamantin ? Impossible sur cette table ! Quand les animaux dépassent 250 kg, le vétérinaire intervient directement dans leur loge où il recrée une partie de la clinique. Beaucoup d'équipements sont donc portatifs, voire sur batterie. Pratique !
Vétérinaire en parc zoologique
Assurer les soins aux animaux bien sûr. Mais, c'est connu, il vaut mieux prévenir que guérir, alors sa mission est avant tout d'empêcher l'apparition et la propagation des maladies, on parle de "prophylaxie". Il traite de façon préventive et fais appliquer les bonnes pratiques en matières d'hygiène, d'alimentation, de bien-être...
Pour suivre tous les animaux, heureusement, il est bien entouré ! Les soigneurs les voient tous les jours et connaissent leurs habitudes. A la moindre anomalie, ils préviennent le vétérinaire.
En veillant à la santé des pensionnaires, il participe à la conservation des espèces. Les connaissances qu'il va acquérir sur les animaux en captivité peuvent être utiles pour aides les individus sauvages et faire progresser la recherche dans de nombreux domaines scientifiques.
LA GRANDE VOLIERE
Le delta, c'est le royaume des oiseaux. En vol, posés sur l'eau ou cachés dans les roseaux, ils sont tout autour de vous.
2 000 m² que l'on traverse sur un ponton de bois, au milieu des flamants roses (Phoenicopterus ruber roseus), des spatules blanches (Platalea alba), des cigognes d’Abdim (Ciconia abdimii) et de centaines d'oiseaux qui y volent en liberté.
SPATULE BLANCHE D'AFRIQUE (Platalea alba)
Taille : 36-40 cm pour 1,3-2,1 kg
Lieu de vie : Lacs, rivières, marais Nourriture : Poissons, insectes, crustacés
Incubation : environ 29 jours Durée de vie : jusqu'à 17 ans en captivité
Le 8.7.2017 :
FLAMANT ROSE (Phoenicopterus roseus)
Taille : 1,40-1,65 m pour 2-4 kg
Lieu de vie : Lagunes, étangs littoraux Nourriture : Crustacés, algues, plancton
Incubation : 27-31 jours Durée de vie : jusqu'à 44 ans en captivité
La vie en rose ?
Gris à la naissance, le plumage du flamant devient entièrement rose vers l'âge de trois ans, quand celui-ci adopte le régime alimentaire des adultes, à base d'algues et de crustacés riches en pigments caroténoïdes.
Bec filtreur : tête renversée, le flamant avance en raclant la vase avec son bec. Avec sa langue qui agit comme un piston, il aspire et rejette l'eau boueuse, retenant les particules alimentaires grâce aux fines lamelles qui bordent son bec. Vu la taille de ces particules, il passe des heures à se nourrir pour être rassasié.
Brr... Dormir les pieds dans l'eau froide. Quelle idée ! En se tenant des heures sur une seule patte, le flamant réduit le contact avec l'eau et perdrait ainsi moins de chaleur. En voilà une stratégie pour réguler sa température.
La vie en colonie, ça commence tout petit : jusqu'à six mois, les parents nourrissent leur petit d'un "lait" de jabot, liquide rouge produit dans leur tube digestif.
Taille : 80-110 cm pour femelle 110-170 kg mâle 140-215 kgLieu de vie : Savane arborée, forêts Nourriture : CarnivoreGestation : 3-4 mois Durée de vie : femelle 14-20 ans mâle 7-12 ans
L'AVOCETTE
Le bec retroussé de l'avocette, unique en son genre, balaye la surface de l'eau et capture insectes et crustacés.
ÉCHASSE BLANCHE (Himantopus himantopus)
Taille : 30-35 cm pour 160-200 g
Lieu de vie : Vasières, lacs, marais Nourriture : Insectes, crustacés, mollusques
Incubation : environ 25 jours Durée de vie : jusqu'à 10 ans
Le 8.7.2017 :
CHEVALIER GAMBETTE (Tringa totanus)
Taille : 27-29 cm pour femelle 125 g mâle 105 g
Lieu de vie : Marais, prairies humides
Nourriture : Insectes, crustacés, mollusques
Incubation : 22-25 jours Durée de vie : jusqu'à 17 ans
LE VANNEAU ARME (Vanellus armatus)
Taille : 30 cm pour 114-213 g
Lieu de vie : Savane Nourriture : Mollusques, crustacés, vers et insectes
Incubation : 23-31 jours Durée de vie : 3-5 ans (10-20 ans en captivité)
Taille : 1,40-1,65 m pour 2-4 kgLieu de vie : Lagunes, étangs littoraux Nourriture : Crustacés, algues, planctonIncubation : 27-31 jours Durée de vie : jusqu'à 44 ans en captivité
Le Vanneau armé est une créature autoritaire, remarquable mais circonspecte.
On la retrouve généralement seule ou en couple, mais de temps à autres, ils se rassemblent pour former de grands groupes.
VANNEAU ÉPERONNÉ
Taille : 28 cm Envergure : 69 à 81 cm Poids 130 à 180 g
FULIGULES NYROCAS (Aythya nyroca)
Taille : femelle 41 cm mâle 43 cm pour 650-800 g Envergure : 63-67 cm
Nourriture : végétation aquatique
Incubation : 27-28 jours Durée de vie : moyenne 4-5 ans maximum 8 ans
Mâle et femelle ont le même plumage mais le mâle est plus coloré et a l'iris blanc. Durant la mue, le mâle est semblable à la femelle.
CANARD AMAZONETTE (Amazonetta brasiliensis)
Taille : 32-38 cm pour 350-500 g Lieu de vie : Étangs, marais, forêt tropicale
Nourriture : fruits, graines, insectes
Incubation : 25 jours Durée de vie : jusqu'à 30 ans
Le 8.7.2017 :
IBIS FALCINELLE (Plegadis falcinellus)
Taille : 80-95 cm pour 480-580 g Lieu de vie : Marais, lacs, rivières
Nourriture : insectes, crustacés
Incubation : 21 jours Durée de vie : jusqu'à 26 ans en captivité
IBIS CHAUVE (couleur foncée) et HÉRON GARDE-BŒUFS (blanc)
Ibis chauve
Les adultes mesurent entre 70 et 80 cm de longueur, pour une envergure allant généralement de 125 à 135 cm
Héron garde-bœufs
88 à 96 cm d'envergure, de 46 à 56 cm de longueur et pesant entre 270 et 512 g
ROLLIER A VENTRE BLEU
Taille se rapprochant de celle des tourterelles : 37 cm. Habite toute l'Afrique de l'Ouest excepté le Libéria. Il vit en couple ou en petit groupe. Il est insectivore, les sauterelles constituent une part importante de son alimentation, mais il se nourrit aussi de scarabées, termites, fourmis, hannetons, guêpes, petits lézards et petits serpents.
Il se déplace peu au sol mais passe de longs moments à l'affût sur un poste d'observation. Bien installé sur un poteau, une branche ou une ligne électrique, il plonge sur sa proie.
Le 8.7.2017 :
Source : visite sur place
Aide à la rédaction de l'article :
- wikipédia
- parc zoologique de Paris
Les textes sont une retranscription des pancartes se trouvant dans le zoo.
Ecrit par Balkiara, le Mardi 23 Décembre 2014, 00:28 dans la rubrique "Journées Culturelles".