QUARTIER DE LA BUTTE AUX CAILLES Paris 13ème
--> Octobre 2013
La Butte aux Cailles, idéale pour les promeneurs, est un quartier de Paris ayant conservé une âme de village : c'est du moins ce qui dit sur le net, mais pour ma part, en dehors de 2 ou 3 rues, j'ai trouvé le quartier peu distrayant. Pourquoi ? Parce que les rues sont relativement désertes (bien que je n'aime pas la foule, un peu de monde est appréciable), la grisaille domine (pour une grande majorité des rues), il y a peu de boutiques... j'ai tout de même apprécié la ballade ! Il n'y a pas de grandes avenues, pas d'immeubles haussmanniens mais beaucoup de jolies petites maisons et des ruelles pavées.
Au n°1 de la rue Jean Marie Jégo : "L'Oisive Thé"
Il y a une grande variété de thés avec de nombreuses pâtisseries, mais nous n'avons pas pu nous y arrêter car l'endroit est très prisé et il n'y avait aucune table de disponible. La devanture est colorée et très originale.
Au n°5 de la place Paul Verlaine : Établissement balnéaire
Aujourd'hui, c'est une piscine municipale de la ville de Paris qui est classée monument historique (en 1990) avec sa voûte de 17 mètres. En 1866, une source d'eau chaude souteraine (28°C) est découverte et le forage d'un puits artésien (plus de 500 m de profondeur) est réalisé dont le but est l'alimentation d'un établissement de bains-douches qui verra le jour en 1908. La ville de Paris ne disposant suffisamment de piscine, Louis Bonnier réalise la piscine de la Butte aux Cailles qui ouvre en 1924.
A droite, une charmante maison à tourelle surnommée le "petit château" par les habitants du quartier.
Rue Alphand
Anciennement passage Alphand du nom de son ancien propriétaire. La rue fut ouverte en 1846.
Au n° 11 de la rue Alphand, un petit immeuble de trois étages construit en 1900 avec une magnifique façade
Passage Sigaud (parent de l'ancien propriétaire du terrain)
Les oeuvres de Miss Tic : au hasard de la ballade, on découvre des œuvres murales dont celles de Miss Tic (artiste habitant le quartier) représentant une femme fatale en jupe noire avec des phrases féministes. Ces dessins sont réalisés avec ses pochoirs.
Rue de la butte aux Cailles
Rue Barrault
Anciennement ruelle Barrault se trouvant sur la commune de Gentilly, elle ne fut incorporée à Paris qu'en 1863. Au n°46 se trouve l'Ecole Nationale Supérieur des Télécommunications.
Rue Daviel
Elle porte le nom de Jacques Daviel (1696-1762) premier médecin ophtalmologiste à réussir une opération de la cataracte. C'est dans la deuxième moitié du XIXe siècle que cette rue fut ouverte.
Villa Daviel
Il s'agit d'une jolie petite ruelle pavée, se trouvant juste en face de la "Petite Alsace", bordée de petites maisons avec jardins.
Rue Wurtz
Elle porte le nom d'un chimiste française : Charles Adolphe Wurtz (1817-1884). Cette rue, ancienne partie de la rue du Pot-au-Lait, fut ouverte dans la deuxième moitié du XIXème siècle.
Rue Vergniaud
Une exposition vente "Art d'Asie"
A l'angle de la rue Vergniaud et de la rue Wurtz, il y a un temple Antoiniste (=nouveau mouvement religieux guérisseur d'inspiration chrétienne fondé en 1910 par le Wallon Luis-Joseph Antoine (1846-1912).
Place de la Commune de Paris
Elle se trouve au croisement des rues de la Butte aux Cailles, de l'Espérance et Buot. Son nom lui fut attribué le 12.10.1999 par arrêté municipal et le doit aux commémorations des évènements de la Commune de Paris de 1871 en raison de la défense du site (bataille de la Butte aux Cailles menée par les "Fédérés de la Butte aux Cailles, commandés par Walery Wroblewski, contre les Versaillais). En son centre, une fontaine Wallace.
Rue des Cinq Diamants, au n°30
"Chez Gladines" : un restaurant basque
Église Sainte Anne de la Butte aux Cailles
Anciennement "Sainte Anne de la Maison Blanche. Elle se trouve au croisement des rues de Tolbiac et Bobillot.
Cette grande église de style romano-byzantin, œuvre de l'architecte Bobin, a été édifiée de 1894 à 1912, au milieu d'un quartier en voie de peuplement rapide. Élevée sur une crypte, elle possède un autel central et de remarquables vitraux et mosaïques, réalisés par Mauméjean en 1937-38. Le conseiller de Paris Nolleval et sa femme en avaient donné le terrain, de même que ceux d'un foyer pour personnes âgées rue Vandrezanne et de l’œuvre de la Mie de Pain en face de l'église, rue Charles Fourier. Ici se situe en effet le cœur de ces très nombreuses institutions charitables et sociales du 13e arrondissement de Paris,qui était au XIXe siècle le plus pauvre de la capitale.
Ecrit par Balkiara, le Samedi 19 Octobre 2013, 22:46 dans la rubrique "Journées Culturelles".