Musée du Quai Branly
Vu de l'extérieur le musée du Quai Branly est connu pour son mur végétal et voici également le plan du hall d'entrée :
Sources pour m'aider à retrouver la légende des photos que j'ai prises : Quai Branly - Module virtuel du Quai Branly -
Le musée est divisé en 4 parties : Océanie, Asie, Afrique et Amérique
Plan de la visite :
Mélanésie : Nouvelle Guinée - La Maison des Hommes est un lieu où les hommes discutent entre eux et aussi le centre du pouvoir où sont conservés les objets sacrés comme les tambours, flûtes, masques...
Planches Malu :
Échelle et Pilier :échelle permettant d'accéder à l'étage et un pilier de maison cérémonielle (Village d'Angerman - début du 20e siècle - bois de kwarap)
Façade de maison cérémonielle : ce sont les hommes qui choisissent soigneusement le bois dans lequel sont découpés les panneaux, qui pouvaient également être utilisés comme porte dans les maisons d'habitation.
Crocodile recouvrant des objets sacrés, ce reliquaire représente l'ancêtre originel ou le clan lui-même. La colonne vertébrale de l'animal renferme un bâton de combat de cher. Aux franges, sont accrochées des restes de festins cérémoniels.
Masque de flûte : collecté vers 1909, ce masque fut présenté à la première exposition d'art océanien à Paris en 1930, à la galerie de la Renaissance et
Crâne trophée : la planche présente une figure humaine debout, mains écartées près du visage. Les courbes gravées, rehaussées de blanc, figurent ses membres et leurs articulations. La signification de la planche et celle de la projection des yeux ne sont pas élucidées.
Crâne d'ancêtre : il s'agit du crâne d'un jeune homme. Le nez postiche est en résine, le bandeau frontal est constitué d'une cordelette d'écorce. Ces crânes ornés servent aux cérémonies d'initiation des jeunes garçons et associent le culte des ancêtres, celui de la chasse aux têtes et celui de la fertilité.
Poteau Bisj (Papouasie occidentale, baie de Flamingo, village de Jepem 20e siècle) : ces poteaux étaient exposés devant les maisons des hommes, parfois en position inclinée. Ils sont taillés dans un arbre de mangrove. Une des racines aériennes est réservée puis sculptée. Elle est appelée cemen (pénis).Cet élément fait référence à la source de vie. Les poteaux bisj sont symboliquement l'équivalent des pirogues de guerre.Ils conduisent métaphoriquement les esprits des défunts vers Safan, le royaume des morts. A la fin de la cérémonie, ils sont détruits et leurs restes sont laissés à pourrir dans les champs de sagoutier : "les dépouilles des morts se décomposent dans la forêt" et leur pouvoir est ainsi transmis aux plantes nourricières.
Asmat : la fête jipae célèbre le passage des morts, du monde des vivants vers celui des esprits. Ces masques-costumes représentent les défunts depuis la dernière cérémonie jipae. Durant cette fête, ils reviennent l'espace d'un jour et d'une nuit dans leur village puis quittent définitivement la communauté.
Masque de danse funéraire jipae réalisé par Bu Jemmarje en mémoire de Takane (Papouasie occidentale, Asmat nord-ouest, rivière Yerep, village de Weo fin du 20e
Statuettes - Population Tin Dama - Début du 20e siècle
Elles sont faites de bois, plumes de paradisier, coquillages, poils, fibres végétales et servent à l'enseignement des initiés.
La coiffe de plumes et les motirfs gravés sur le corps sont les emblèmes des guerriers courageux.
Peignes Île Makira, début du 20e siècle
Ces peignes, incrustés de nacre, constituent des éléments de parure destinés à être plantés dans la chevelure des hommes.
Tambour à fente
Nord de l'île Ambrym, villagede Metamli (milieu du 20e siècle)
L'extrémité supérieure représente un visage humain tandis que l'autre est taillée en forme de socle. Les tambours rythment les danses et transmettent les messages. La taille, ainsi que le nombre de leurs visages, varie en fonction de la position dans la hiérarchie des grades de leur commanditaire.
Effigies funéraires
Le rambaramp est un mannequin funéraire destiné aux hommes les plus hauts gradés qui ont atteint le rang d'ancêtre de leur vivant. Leur crâne est utilisé pour élaborer l'effigie et les traits de leur visage sont reproduits par modelage. Il porte les insignes de grades acquis par le défunt.
Le mannequin est abandonné à la fin du rituel funéraire et le crâne rejoint la "maison des hommes".
Couteaux en bois
Ils servent à la découpe du laplap, pudding à base d'igname, de taro ou de banane mêlés à du lait de coco.Incisions ou figures sculptées mettent en évidence des styles distincts selon les îles.
Chambranle de porte de case
Région nord de la Grande Terre. Milieu du 19e siècle
Bois de houp, pigments
Masque de deuilleur
Région nord de la Grande Terre, fin du 19e siècle;
Ce masque est considéré comme un substitut du chef défunt. Il est porté par un des deuilleurs, qui sont les proches du chef chargés des cérémonies de deuil.
Hampatong
Gardiens de village chargés de chasser les esprits malfaisants ou de tenir à distance les épidémies, les hampatong sont aussi les serviteurs des défunts importants dans l'au-delà ou encore l'effigie du mort.
Statue masculine (aucun doute là-dessus ^^)
Centre de Nias, cours moyen de la rivière Susawa (fin du 19e siècle)
Sarong
Île de Java, côte nord, ateliers de Lasem (1900-1910)
Au 19e siècle, la ville de Lasem était l'épicentre de la production des batiks reconnaissables à leur rouge profond. Les batiks à trois couleurs sont onéreux car ils nécessitent plusieurs bains de teinture.
La partie "Océanie" est terminée, mais comme il est prévu que nous y retournions d'autres photos seront ajoutées.
Les textes sont ceux recopiés lors de ma visite, mais je me suis aidée du site du Musée du Quai Branly pour vérifier ou compléter. Les photos sont celles que j'ai prises lors de ma visite.
Ecrit par Balkiara, le Dimanche 19 Juin 2011, 01:59 dans la rubrique "Journées Culturelles".