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BALKIARA LA GRANDE GUERRIERE PHILOSOPHE

Si mes écrits vous dérangent, sachez que vous n'êtes pas obligés de venir les lire.

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Le Bonheur

--> est à la portée de chacun de nous !

Bien, alors comme ces derniers temps je suis en forme, épanouie, heureuse, bien dans ma peau et ma vie... un tout petit rien me fait exploser de joie, changeons un peu de contexte et quittons le côté obscur pour nous rendre côté lumière :

Le bonheur est en chacun de nous et il ne dépend que de nous de le découvrir. Mais le bonheur, c’est quoi ? D’un individu à l’autre il n’aura pas la même définition. Pour certains, ce sera un état de satisfaction totale où tout est parfait, pour d’autre il serait la réalisation de tous les désirs. Nous avons tous une vision différente du bonheur : quelques-uns se satisferont de faire le bien, d’aider, de secourir son prochain… et d’autres se complairont à faire le mal, à détruire…

Mais croyez-vous vraiment que le fait d’obtenir tout ce que l’on veut apporte le bonheur ? Pensez-vous que l’on puisse toujours tout obtenir ? Ne peut-on pas éprouver du bonheur uniquement en voyant les autres heureux ? Personnellement, je pense que le plus démuni peut connaître le bonheur : celui tout simplement d’être vivant, en bonne santé… celui de découvrir les merveilles de la nature… celui de voir grandir ses enfants dans la joie… ou tout simplement, celui d’être en parfaite harmonie avec soi-même…

Bien souvent, ce bonheur est tout près et on ne le voit pas. Il peut au détour d’une galerie, au coin d’une rue… et on passe sans le voir. Une chose est certaine, il faut le cultiver et pour cela tout va dépendre de nos attitudes. Sur Internet, j’ai trouvé un site où cinq lignes de conduite à suivre sont données :

1) L’estime de soi

Certaines personnes se dévalorisent, d’autres connaissent leur valeur, agissent en diva et blâme pas les autres : c’est l’estime de soi qui fait la différence entre les deux. Il faut refouler le négatif, mettre de côté ce qui vous a blessé et ne retenir que le positif, se souvenir uniquement de ce qui vous a apporté une satisfaction personnelle, un peu de joie… Nous avons la vie que nous nous forgeons : le pessimiste, celui qui voit tout en noir vivra une vie noire et vide d’intérêt, quant à l'optimiste, celui-là vivra dans la lumière et le bien-être ! Je sais que c’est plus facile à dire (à écrire lol) qu’à faire, mais je suis persuadée qu’avec de la volonté on peut y parvenir.

2) Les bonnes relations avec les autres

Comme l’a dit Albert Ellis :
"ne cherchez pas à vous sentir systématiquement aimé ou accepté par votre entourage. Faites de l’approbation des autres un objectif souhaitable, mais non indispensable. Au lieu d’attendre des autres, soyez prêt à donner. N’hésitez pas à rendre service ou à multiplier les occasions de faire la fête. Invitez vos voisins à dîner ou organisez des brunchs avec vos amis, le dimanche. Ça demande bien moins de temps et de moyens qu’on l’imagine"
En fait, c’est tout le contraire de l’égo-attitude. Là aussi, ce n’est pas évident d’agir ainsi, mais on peut toujours essayer. A force de se croire parfait, indispensable, mieux que les autres… on finit par se retrouver seul !
Fort heureusement, ce n’est pas mon cas, car mon mari fait toujours partie de notre vie et j’ai constitué un groupe d’amis tous aussi géniaux les uns que les autres.


 3) S’octroyer des petits plaisirs

Pour avoir le moral au beau fixe, il faut se permettre des petits plaisirs. Un tout petit rien peut apporter beaucoup : ne serait-ce qu’un petit contact avec un ami très cher, un petit dîner avec des amis… ou tout simplement un magnifique coucher de soleil, une promenade sur les bords de la Seine… Le taux d’endorphine, cette petite hormone relaxante = molécule du bonheur, augmente avec la joie, alors soyez heureux et cessez de vous lamenter, voyez la vie du bon côté. Parfois c’est difficile, je vous le concède, mais faites au moins l’effort d’essayer.

4) Faites la paix avec votre passé

Aïe Aïe Aïe !!! Le plus difficile : les souvenirs… ils ressurgissent toujours quand tout va bien et saccagent votre vie. Alors, il faut réussir à faire son deuil de certains évènements passés et pour cela, parfois parler ou écrire peut suffire. Il faut extérioriser cette souffrance, ce mal-être… en fait, il faut crever l’abcès (c’est ce que je fais ailleurs qu’ici et ça fonctionne pas trop mal).
En conclusion : faire la paix avec son passé est un signe de maturité, alors…

5)
Développez votre créativité

D’après Christian Boiron, philosophe : "pour explorer, exprimer sa personnalité et être heureux, cette qualité est essentielle". Alors changer votre routine quotidienne ! Tout d’abord, il faut faire preuve d’un peu de curiosité. C’est en commettant des erreurs, en tâtonnant, que l’on apprend ! L’imagination permet une certaine évasion, c’est un peu comme au cinéma, on se projète dans la peau du héros, ou de l’héroïne, et on sent bien. C’est pareil pour la lecture ou l’écriture, ça nous permet une certaine évasion qui nous fait du bien. Faites comme Amélie Poulain et imaginez les gens comme des personnages de roman.

Bon, c’est bien beau tout ça, mais il y a malheureusement la crise d’adolescence qui est un cap très difficile à surmonter : le passage de l’enfance à l’adolescence ne se fait pas toujours simplement. Le jeune se dénigre, ne s’aime pas, est mal dans sa peau… ou bien, c’est tout le contraire, il se croit supérieur aux autres et écrase les autres, se croyant plus mûr que ceux de son âge, alors qu’en fait, il ne l’est pas du tout… c’est une transition la plus pénible, faite de contestations, de révoltes, de crises…

et puis, il y a les éternels insatisfaits… alors eux, ils ont pas mal de boulot pour y parvenir, mais il ne faut pas désespérer car tout peut arriver. Ils ne se rendent même pas compte de ce qu’ils possèdent et veulent toujours plus. C’est comme dans le bac à sable, comme si ça ne suffisait pas d’avoir pris le seau du petit copain, on lui exhibe pour être bien certain qu’il va souffrir… mouais, ça devient presque du sadisme dans ce cas-là !!! Mais tous les éternels insatisfaits ne réagissent pas ainsi, fort heureusement !


Et si vous vous testiez, allez essayez : êtes-vous un éternel insatisfait ?

Ecrit par Balkiara, le Mardi 27 Février 2007, 15:22 dans la rubrique "Comportements".

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Commentaires

re :

dragonia

dragonia

28-02-07 à 09:48

Le bonheur et sa recherche : vaste sujet que mon prof de philo adorait nous faire étudier dans le genre "débat  avec les  pour, les contre (comme si on pouvait être contre le bonheur !) et les indécis".

Moi je m'arrangeais toujours de façon à être désignée dans les "pour" le bonheur : je pense qu'on a assez d'enquiquinements dans la vie, si en plus on ne part pas à la recherche du bonheur, ou si tout simplement on ne se rend pas compte qu'on l'a déjà en soi, quelque part (même si chez certains, à mon avis, il faut rudement chercher ^___^), alors ma foi il ne reste plus qu'à se flinguer ou vivre désespéré, dans le genre "noir c'est noir" pour citer Halliday.

Sincèrement je pense que le bonheur c'est un état d'âme, si une personne vit repliée sur elle-même, ne pense pas aux autres et ne s'occupe que d'elle très égoïstement, elle sera comme racornie de l'intérieur, et elle ne pourra jamais trouver le bonheur. Par contre une personne comme l'abbé Pierre, soeur Emmanuelle, mère Thérèsa ou tout simplement  quiconque donne de son temps pour les autres, ne serait-ce que pour ses ami(e)s, cette personne-là sait ce qu'est le bonheur car elle le vit au quotidien.

Et puis des fois, je trouve qu'on se prend la tête comme on dit pour des petites choses qui seront oubliées demain, alors il faudrait, autant que faire se peut, être un peu plus "zen", rechercher comme disent les boudhistes "la voie du milieu", pas celle des grandes choses dont tout le monde n'est pas capable, mais celle du "je fais de mon mieux tout en  faisant plaisir et en ne causant pas de tort" (ça c'est mon interprétation perso lol) et alors là, l'esprit en paix, le bonheur arrive parfois tout seul, sans même qu'on l'ait recherché...

Conclusion : elle est pas belle la vie ?


Petite phrase du jour

Balkiara

Balkiara

03-04-07 à 11:42

C'est tellement vrai, mais si difficile à appliquer :


Reprise de ma réponse sur un autre joueb

Balkiara

Balkiara

26-05-07 à 12:31

Lorsque l’on possède quelque chose, on s’y habitue tellement qu’au fil du temps on ne le voit plus. Je pense qu’il en est de même pour le bonheur ! Celui qui vit dans le bonheur depuis toujours ne s’en aperçoit même plus, et souvent il est persuadé que c’est mieux chez le voisin, ou encore qu’il est le plus malheureux de la planète !!!

L’être humain est devenu nombriliste et ne voit que son cas personnel. S’il prenait la peine de regarder autour de lui, peut-être prendrait-il conscience qu’il a tout pour être heureux et qu’il ne sait pas s’en contenter. Il ne voit pas ceux qui ont faim et d’ailleurs, il ne l’imagine même pas puisqu’il a toujours quelque chose dans son assiette. Mais le jour où son assiette sera vite, il regrettera les années d’abondance et là il prendra enfin conscience qu’il était heureux avant.

Prenons l'exemple des méditerranéens : toute l’année ils vivent en bord de mer et ont majoritairement un temps ensoleillé. Et bien, la plupart d’entre eux ne profitent même plus de la plage, ne voit plus la mer avec ses vagues… alors que le nordiste, lorsqu’il s’y rend en vacances apprécie grandement ces semaines à profiter des rayons du soleil, à contempler la mer…

En fait, l’être humain a toujours envie de ce qu’il n’a pas et comme tu le dis si bien, il ne sais pas profiter de ce qu’il possède. Alors, le bonheur est à la portée de tous, il suffit de le saisir. Il n’est nul besoin de richesse matérielle pour être heureux, mais les richesses intellectuelles, psychologiques, amicales… sont suffisantes !

Alors, s’il ne faut effectivement pas chercher le bonheur, il faut savoir de le voir, le détecter car bien souvent il fait partie de notre vie et on ne le voit pas. Celui qui « vole » le bonheur de son voisin ne pourra pas en profiter aussi pleinement, car chaque individu est unique et ne perçoit pas la même chose. Ce qui satisfait, réjouit et contente l’un ne satisfera, ne réjouira et ne contentera pas l’autre.

Il faut savoir ne pas s’obstiner à vouloir ouvrir une porte fermée alors que celle d’à côté est ouverte !

Je terminerai avec cette phrase du Dalaï Lama :

 "La sensation d’être heureux ou malheureux dépend rarement de notre état dans l’absolu, mais de notre perception de la situation, de notre capacité à nous satisfaire de ce que nous avons."


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